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SNUDI-FO 29
30 mai 2014

Retraites: appel à mobilisation le 3 juin

 

APPEL A LA MOBILISATION DES RETRAITE(E)S

Alors que le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années, le gouvernement entend geler les pensions jusqu’en octobre 2015. C’est INACCEPTABLE !

Trop de retraités, et particulièrement des femmes, sont en dessous du seuil de pauvreté. Il annonce de nouvelles mesures « d’économies » que nous ne pouvons accepter :

 

-          10 milliards « d’économies » pris sur l’assurance maladie, c’est une régression évidente dans l’accès aux soins !

-          18 milliards « d’économies » sur le fonctionnement de l’Etat et 11 milliards pris sur les collectivités locales : c’est une nouvelle régression des Services Publics, qui impactera l’ensemble de la société (recul des services de proximité, des transports…)

-          Le gouvernement vient d’annoncer de nouvelles mesures d’économies à l’encontre des retraités comme éléments du « pacte de responsabilité » qui aggravent la situation des retraités. Les réactions négatives à ce plan d’austérité ont permis un infléchissement dérisoire pour les pensions inférieures à 1200 €. Mais l’éventuelle revalorisation du niveau de l’inflation au 1er octobre 2014 est tout à fait insuffisante et n’améliorera pas la situation des retraités concernés.

 

Pour nos organisations, la retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées.

 

L’aggravation de la baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résoudra en rien les difficultés financières des régimes de retraites, le retour de la croissance. C’est la création d’emplois, la revalorisation des salaires, l’égalité des salaires des femmes, l’arrêt des exonérations de cotisations, l’élargissement de l’assiette à tous les revenus distribués par les entreprises, qui créeront les ressources nécessaires. La politique accroissant l’austérité appellera d’autres reculs, alimentera la spirale infernale de la baisse de la demande, de la récession, des baisses d’emplois et des cotisations… Il est urgent de mettre en place d’autres orientations économiques et budgétaires et un autre partage des richesses.

 

Depuis 1986, les réformes se sont succédé pour durcir les conditions d’obtention de la retraite et réduire leur niveau : passage de 10 à 25 ans pour les salariés du privé, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, décote, allongement des durées de cotisation… suppression de la demi-part supplémentaire aux veufs et veuves, fiscalisation brutale du supplément de 10% pour les retraités ayant eu 3 enfants et plus, et, depuis le 1er avril 2013, instauration d’une taxe de 0,3% pour les retraités imposables. C’est la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA).

 

            Refusons toute nouvelle dégradation. Pour nos organisations, l’heure est à la mobilisation autour de ces revendications principales :

 

  • Contre le gel des pensions et retraites,
  • Pour l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les retraités, et le retour à la revalorisation annuelle des retraites, des pensions et pensions de réversion,
  • Pour qu’une loi progressiste sur l’adaptation de la société au vieillissement soit déposée dès maintenant par le gouvernement sur le bureau de l’Assemblée Nationale, débattue et votée,
  • Pour le développement de services publics de qualité, indispensables à l’ensemble des citoyens (transports, santé, etc.).

 

Nos organisations vous appellent à intervenir par une mobilisation, la plus large, LE 3 JUIN 2014

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30 mai 2014

EXEAT: communiqué du SNUDI

GT ministériel mutations 1er degré :           Les exeat-ineat doivent être accordés pour garantir    le droit à  mutation

 

Le SNUDI-FO intervient depuis des semaines auprès du ministre pour que les résultats catastrophiques des mutations 2014 (23,09% de taux de satisfaction et uniquement 43,01% au titre du rapprochement de conjoints) soient corrigés dans la phase des exeat-ineat.

 

Le ministre refuse de respecter le droit à mutation

Pour toute réponse le ministre a réuni un groupe de travail le 27 mai 2014 au cours duquel, contrairement à l’an dernier, il a refusé toute intervention en direction des DASEN pour que les ineats soient accordés aux personnels concernés, y compris au titre du handicap ou du droit à rapprochement de conjoints séparés depuis 2 ans avec enfants.

Il n'a accepté de revoir aucun dossier, à l'exception de ceux concernant les 7 Professeurs des Ecoles, relevant de la RQTH,

Ce ne sont pas de simples préconisations ministérielles, pour que « dans le cas où   des possibilités d’entrée et de sortie existent », les DASEN  procèdent à l’octroi d’exeat-ineat en appliquant les critères prioritaires retenus par le ministère, qui régleront le problème.

 La pénurie de postes à l’origine de cette remise en cause

Pour le ministre  les  850 postes restés vacants à l’issue du concours 2013-2 de recrutement PE pour la rentrée 2014 et les prévisions de vacances de postes pour le concours 2014 interdit de procéder à l’établissement d’une liste de collègues respectueuse des priorités statutaires.

 

C’est donc bien la politique d’austérité, renforcée par le pacte de responsabilité, appliquée à l’Education nationale qui conduit à la remise en cause du droit statutaire à mutationinscrit à l’article 60 du statut général de la Fonction publique. La pénurie de postes d’enseignants qui en découle en particulier dans les académies déjà déficitaires (Créteil, Versailles, Amiens, Orléans-Tours….) aggrave la situation de nombreux collègues sur plan humain, social et familial en  leur laissant peu d’espoir  d’obtenir la sortie ou l’entrée dans un département.

Dans le même temps, les DASEN multiplient les refus de temps partiel et de mise en disponibilité demandé par les personnels confrontés à des séparations familiales douloureuses.

 

Inacceptable ! Le droit à mutation constitutif du statut de fonctionnaire d’état des enseignants doit être respecté !

Le SNUDI-FO poursuivra ses interventions à tous les niveaux

Le SNUDI-FO s’adresse immédiatement au ministre pour que des directives soient données aux  DASEN :

- pour régler dès maintenant toutes les situations et en particulier toutes celles relevant du rapprochement de conjoints ou du handicap non satisfaites,

- pour accorder les exeat-ineat et faciliter l’octroi des temps partiels annualisés pour les collègues qui en feraient la demande

- pour que tous ceux qui, tout en relevant de la RQTH (dossiers médicaux graves), n’ont pas obtenu les 800 points à la CAPD de leur département obtiennent l’exeat-ineat.

 

 Le SNUDI-FO, intervient  auprès des DASEN  (délégations, audiences…) sur tous les cas présentés.

Montreuil le 30 mai 2014

 

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30 mai 2014

Rythmes scolaires: communiqué INTERSYNDICAL

26 mai 2014

Rythmes scolaires: le seul assouplissement possible c'est l'abrogation

Rythmes scolaires
Le seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation !

lundi 26 mai 2014

Depuis des semaines, la pétition nationale lancée par le SNUDI-FO recueille chaque jour davantage de signatures pour exiger « Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation ! ».

Dans le même temps…

  • de nouvelles manifestations ont lieu dans les départements comme par exemple à Tarare dans le Rhône où 400 enseignants et parents se sont rassemblés devant la mairie pour le retrait des décrets Peillon/Hamon, à l’appel notamment des Unions locales FO et CGT ;
  • de plus en plus de conseils municipaux annoncent qu’ils ne mettront pas en place la «  réforme » à la prochaine rentrée.

Un décret destructeur de nos garanties statutaires; Après les remplaçants, les PES ?

Après le projet de décret annualisant le temps de service des titulaires remplaçants et des compléments de temps partiels (que le ministre n’a pas encore pu publier), le ministre va-t-il annualiser les obligations de service des stagiaires ?

En effet, à la rentrée, les PES devront effectuer 12 heures de service hebdomadaire sur deux journées consécutives. Si le décret Peillon-Hamon était généralisé, de nombreux PE stagiaires seraient affectés dans des écoles où la durée de la journée scolaire ne sera plus de 6 heures.

Dans ces conditions, comment les PES pourront-ils assurer leurs 12 heures d’enseignement hebdomadaire ?

Si le temps de classe fixé par le projet local durant leurs deux jours de service est inférieur à 12 heures, devront-ils récupérer les heures manquantes ? Le ministre va-il promulguer un décret annualisant les PES ?

Une seule issue l’abrogation

Depuis 18 mois, les PE se mobilisent, manifestent, font grève pour exiger l’abrogation du décret Peillon/Hamon. Ils ne se laisseront pas diviser entre les pires et les moins pires projets de chaque mairie.

Quel que soit le projet d’aménagement de la semaine scolaire de la mairie, toutes les remises en cause statutaires demeurent. Les PE refusent la territorialisation de l’école et de leur statut de fonctionnaire d’Etat.

C’est ce qu’expriment 54 PE de la Ville de Lyon  réunis avec le SNUDI-FO le 21 mai :

« Nous sommes 54 enseignants de 15 communes différentes réunis avec le SNUDI-FO mercredi 21 mai à Lyon. Nous avons pris connaissance du décret Hamon qui confirme et aggrave le décret Peillon et nous restons unis sur le fait qu’il est inacceptable que les communes décident de notre emploi du temps et du fonctionnement de l’école publique. Nous demandons à nouveau l’abrogation des décrets Peillon et Hamon. La question d’une grève nationale se pose pour obtenir cette abrogation. »

Le SNUDI-FO invite ses syndicats

  • à poursuivre la campagne de signature de la pétition nationale : «  Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation !  »
  • à réunir les enseignants du 1er degré notamment à l’occasion de la journée du 11 juin (rattrapage de la pré-rentrée) pour, comme à Lyon, prendre position sur les revendications.

La FNEC FP-FO proposera, lors de la réunion des fédérations de l’Education nationale du 26 mai, d’organiser des rassemblements devant les IA à la mi-juin pour l’abrogation du décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 23 mai 2014

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20 mai 2014

Problèmes de remplacement, recours aux contractuels

Problèmes de remplacement, recours aux contractuels...

Le SNUDI-FO s’adresse au ministre
mardi 20 mai 2014

Monsieur le Ministre.

Comme nous vous l’avons exprimé le 24 avril lors de l’audience avec notre fédération, la situation du remplacement devient particulièrement intenable dans les écoles.

Il ne se passe pas un jour sans que des centaines de classe soient sans maître faute de remplaçants, sans que des stages de formation ne soient annulés au détriment de la formation des enseignants, sans que des stages syndicaux de droit soient annulés par l’administration.

D’une part, cette situation place les Professeurs des Ecoles devant des classes à plus de 30 élèves du fait de la répartition des élèves dans toutes les classes de l’école, de l’autre le droit à la formation n’est plus respecté et le droit syndical est de plus en plus souvent remis en cause.

Ainsi à Paris, la situation est particulièrement tendue : de nombreuses écoles se transforment en garderie avec 33, 35 élèves par classe, voire plus, après répartition des élèves sans enseignant. Notre syndicat départemental dénonce le manque de postes de titulaires-remplaçants (54 postes de remplaçants supprimés depuis 2010) et alerte les autorités sur la dégradation des conditions de travail dans les écoles et la fatigue des personnels générées par la réforme des rythmes scolaires. Les protestations de parents se multiplient.

En Seine-Saint-Denis, tout au long de l’année, le remplacement a été quasi-inexistant. Bilan : des CP sans maître pendant des semaines, des classes à 35-40 élèves… Même le remplacement des congés maternités ne s’est pas bien effectué. Personne ne peut accepter que cette situation qui conduit les DASEN à recourir aux contractuels pour faire face aux besoins.

Cette situation nécessite que des mesures immédiates soient prises pour que les PE puissent travailler dans des conditions acceptables et que les élèves reçoivent les heures d’enseignement auxquelles ils ont droit.

A la prochaine rentrée, les 976 postes prévus pour accueillir 38 000 élèves supplémentaires dans les écoles ne suffiront pas. Parallèlement la mise en œuvre du dispositif « plus de maîtres que de classes » (circulaire du 18-12-2012) aboutit, dans les faits, à fermer des classes pourtant indispensables et à refuser des ouvertures également nécessaires pour y substituer des postes à profil, souvent sous forme de quotité incomplète.

Notre première demande d’urgence est donc l’ouverture immédiate de la liste complémentaire pour répondre aux besoins urgents en matière de carte scolaire et stopper le recours aux contractuels qui commence à être initié dans le 1er degré.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.

Montreuil, le 14 mai 2014

Norbert Trichard
Secrétaire général

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20 mai 2014

Pré rentrée communiqué FO du 19 mai

16 mai 2014

Stagiaires 2014-2015

16 mai 2014

Communiqué RASED

15 mai 2014

AVS:

13 mai 2014

Calendrier scolaire: le courrier de FO

6 mai 2014

Rythmes scolaires: zéro voix pour le ministre!

rythmes_scolaires_0_voix_pour__5_mai

L'intervention de FO au CSE (Conseil Supérieur de l'Education)

CSE_5_mai_2014_rythmes_scolaires

 

2 mai 2014

Communiqué intersyndicale sur les rythmes.

Communiqué de presse intersyndicale.

Les organisations syndicales CGT Education, FNEC FP-FO, SUD Education, FAEN, CGT services publics, FSPS-FO, réunies le 29 avril, considèrent que la mobilisation massive des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales, à l’automne 2013, contre la réforme des rythmes scolaires a conduit le gouvernement à faire évoluer le texte initial.

Les mesures « d’assouplissement » de la réforme, annoncées par le ministre le 25 avril 2014 ne constituent pas une réponse à la demande des personnels.

L’intersyndicale estime que le projet de décret, qui sera présenté au comité technique ministériel du 5 mai, aggrave les inégalités territoriales en créant un système complexe, laissant chaque commune organiser le temps scolaire sans cadrage national. Pour les tempspériscolaires, dont elles auront la charge, l’assouplissement des taux d’accueils se fera au détriment de la sécurité des enfants et des conditions de travail des agents.

De plus, la concurrence avec l’école privée, qui n’est pas tenue de mettre en œuvre la réforme, sera accentuée.

Nos organisations ne voient aucune amélioration des conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels (enseignants et personnels des collectivités territoriales) dans les mesures proposées.

Le nouveau ministre de l’Éducation doit renouer le dialogue avec l’ensemble des personnels concernés par cette réforme (Enseignants, Atsem, Animateurs, éducateurs sportifs et culturels…) et retirer le décret de 2013.

Il doit ouvrir de réelles négociations pour une autre réforme qui prenne en compte l'intérêt des enfants, dans des conditions d’apprentissage viables et partagées par tous les personnels.

Les organisations syndicales exigent une réforme qui refuserait les inégalités territoriales et assurerait l’égal accès de tous à l’école publique.

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