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SNUDI-FO 29

7 mars 2014

18 mars: agissons!

Le SNUDI 29 appelle à la grève interprofessionnelle du 18 mars lancée nationalement par FO CGT SOLIDAIRES et la FSU contre les politiques d’austérité et le pacte de responsabilité.

 Le calendrier scolaire posant des difficultés d’organisation, nous proposons aux collègues qui n’ont pas pu s’engager dans cette grève mais qui soutiennent la grève interprofessionnelle et refusent la réforme PEillon, de le manifester de la manière suivante :

Sortez  devant votre école quelques minutes sur la pause méridienne et prenez quelques minutes pour nous envoyer un message ou une photo. Envoyez-les sur la boîte du SNUDI snudi.fo@orange.fr.

Nous vous proposerons un melting pot de l’ensemble, l’idée étant de montrer que le mécontentement se fait sentir dans de nombreuses écoles.

Il est temps de se tourner vers le seul syndicat qui s’est clairement positionné contre la mise en place des « rythmes » et qui continue à demander l’abrogation du décret PEillon.

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28 février 2014

Rappel: Permanence MARDI à BREST

Le SNUDI tiendra une permanence à l'Union Locale FO de BREST, 5 rue de l'observatoire (derrière la CAF) MARDI 4 MARS de 10h à 12h.

Si vous souhaitez être reçu l'après-midi c'est possible également. N'hésitez-pas à nous contacter par mail pour fixer un RDV.

La permanence est ouverte à tous; n'hésitez-pas.

28 février 2014

Chantier métier: les propositions Peillon; le compte n'y est pas!

 

Au tableau noir du pacte de responsabilité :

Vincent Peillon, premier de la classe !

 

Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, de groupes de travail en groupes de travail, depuis le 18 novembre, organise systématiquement le détricotage des droits de tous les personnels et la transformation des missions.

Il s’agit d’adapter les statuts à sa loi de « refondation » de l’école.

 

S’agit-il d’une volonté de modernisation? de droits confortés et améliorés ? d’améliorations salariales ?

Certains le disent, certes. Pas FO, car lorsque le ministre rend sa copie au conseil des ministres du 19 février sur « l'évolution des missions et des métiers des personnels de l'éducation nationale », il s’agit, pour lui, de participer à la réduction des dépenses publiques et son corollaire dans la fonction publique, la baisse de la masse salariale.

 

Prenons quelques exemples :

 

è 20% de diminution du traitement mensuel des professeurs de classes préparatoires (GT 6)…soit le niveau de baisse de rémunération que le gouvernement grec a imposé à ses enseignants. Les professeurs de CPGE par la grève reconduite, ont fait reculer le ministre sur son projet formulé en décembre.

 

è augmentation du temps de présence des instituteurs et PE, dislocation de la classe, territorialisation de l’école : avec le décret sur les rythmes scolaires, c’est au cœur des discussions du GT 5. En même temps, le directeur d’école se trouve mis sous la tutelle locale des collectivités locales par le PEDT (Projet Educatif Territorial de la loi Peillon) (GT 1).

 

è abrogation des décrets de 1950 (GT 6) pour mettre en place de nouvelles missions non rémunérées dans le cadre de l’horaire fonction publique (1607 h). Les décharges statutaires disparaîtraient au profit d’indemnités décidées localement. Aujourd’hui, une heure supplémentaire année est indexée sur le corps et le grade et identique partout ; le montant de la première HSA est de 1846,41€ pour un agrégé, 1291,21€ pour un certifié. Lors du premier groupe de travail, le ministère a évoqué deux montants d’indemnités en fonction des « tâches » : 600 ou 1200 euros. Cherchez l’erreur !

 

è 9% de diminution du salaire annuel pour les professeurs de BTS avec la suppression de l’heure de première chaire ou 9% de travail en plus (GT 6)

 

è disparition de l’indemnité des PLP pour contrôle en cours de formation : à la place une autre indemnité avec un nombre de bénéficiaires inférieur.

 

è diminution de moitié de l’indemnité des tuteurs des stagiaires (elle passerait de 2000 à 1000€), au prétexte de la création de professeurs formateurs dans le second degré (GT 4),

 

è disparition de la prime d’entrée dans le métier de 1500 € des contractuels lors de leur titularisation dans une école, un établissement ou un service relevant du ministère de l’éducation nationale (GT 13),

 

è 70% des chefs de travaux perdraient de 540 à 1363 € par an. Pour tous, les HSA sont supprimées (GT 8).

 

è les conseillers pédagogiques seraient désormais astreints à 1607 heures (GT 4), tout comme les maîtres G et E, les psychologues scolaires (GT 2) et les titulaires remplaçants du 1er degré.

 

è les CPE perdraient leur horaire hebdomadaire de 35 heures (GT 7), ils n’ont carrément plus d’horaires.

 

è un mode d’emploi de fermeture des CIO est apparu à la faveur d’un nouveau groupe de travail, l’orientation devient une mission commune à tous les personnels (GT 14),

 

è pour les personnels administratifs, pas un euro, pas un poste, une revalorisation de la catégorie C en peau de chagrin (GT 11),

 

è les chefs d’établissements, au nom du contrat d’objectifs tripartite (état, rectorat et collectivités territoriales) de la loi de refondation Peillon, se verraient imposés une double tutelle (GT  9),

 

è les SEGPA seraient réduites à un simple dispositif d’inclusion dans les collèges, les structures spécifiques disparaîtraient, les personnels redéployés (GT du 5.02.2014),

 

C’est le pacte de responsabilité et la baisse du «  coût » du travail mise en œuvre dans l’éducation nationale.

 

Salaires bloqués, voire baissés : gel du point d’indice, diminution des indemnités pour les titulaires comme pour les contractuels, baisse de la rémunération des stagiaires (dans le 1er et second degrés les stagiaires des « écoles supérieures de professorat et de l’éducation » débuteront au 1er échelon (au lieu du 3ème échelon : perte de 400 € par mois pour un professeur des écoles, certifié ou PLP et 510€ pour un agrégé).

 

 

Ces mesures les personnels n’en veulent pas : les professeurs de classes prépas ont fait grève contre la diminution de leur rémunération, les instituteurs et PE contre les rythmes scolaires, les personnels de plusieurs départements contre la fermeture des postes…

Exprimant cette volonté, FO refuse de participer au consensus dont se félicite le ministre au nom d’un pseudo «  accord historique » avec l’ensemble des organisations syndicales.

Ce ne sera pas avec FO, pas pour la baisse de la rémunération, pas pour la dégradation des conditions de travail, pas pour la territorialisation de l’école…

 

Le pacte de responsabilité encadre toute la politique du gouvernement. Salaires, emploi et postes, service public, sécurité sociale sont remis en cause.

La FNEC FP-FO prépare la grève interprofessionnelle du 18 mars, appelée également par la CGT, la FSU et Solidaires. FO appelle les personnels dans les services et les établissements à se réunir pour décider ensemble la grève.

 

27 février 2014

Gel du point d'indice!

27 février 2014

Faire grève: les consignes

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25 février 2014

Rythmes scolaires: rien n'est réglé!

Depuis un an les nombreuses grèves des enseignants avec les agents territoriaux, notamment en février, novembre et décembre 2013, ont exprimé le refus des personnels de voir le décret du 24 janvier 2013 être mis en oeuvre. Aujourd’hui, quoiqu’en dise Vincent Peillon, rien n’est réglé pour les communes qui ont mis en oeuvre la réforme en septembre 2013, celles qui devraient l’appliquer en 2014 ainsi que pour les personnels enseignant-e-s et non enseignant-e-s qui la subissent.

La mise en oeuvre de la réforme confirme la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l’utilisation inappropriée des locaux scolaires par des personnels parfois non habilités et souvent en nombre insuffisant, l’inégalité territoriale, les risques évidents de transferts des missions de l’Etat vers les collectivités territoriales... Elle confirme aussi les problèmes d’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d’annualisation pour de nombreux collègues.

C’est inacceptable !

Nos syndicats ont exigé à plusieurs reprises, à tous les niveaux « la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussion pour une autre réforme » sans résultats. Dans de nombreux départements les personnels à l’initiative de nos organisations continuent de se mobiliser pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier.

Si 1 800 communes ont signifié leur refus de mettre en place la réforme en 2014, plusieurs milliers de communes n’ont pas rendu de projet aux vues des difficultés rencontrées.

Dans le même temps nos organisations ont adopté des voeux communs en ce sens dans de nombreuses instances statutaires.

Tout le monde constate que le mécontentement des enseignants et des personnels territoriaux est grand et qu’aucune réponse du ministre ne leur est apportée. Les enseignants et les personnels territoriaux le disent : cette réforme dégrade les conditions de travail de tous les personnels et les conditions d’apprentissage et d’accueil de tous les élèves.

Les personnels territoriaux et d’animation refusent déqualification et précarisation dans un cadre contraint de réduction des dépenses publiques.

Le ministre doit maintenant entendre les personnels. Nos organisations expriment, à nouveau, leur total soutien aux initiatives prises dans les départements pour exiger l’abrogation du décret Peillon.

Les syndicats FNEC FP-FO ; SPS-FO ; CGT-Educ’action ; CGT services publics ; SUD-éducation, SUD-CT décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels. Ils inscrivent leurs revendications sur la question des rythmes dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 18 mars en opposition aux politiques d’austérité, pour la défense de la Sécurité sociale, des services publics, des conditions de travail et des salaires.

Les organisations décident de maintenir le cadre d’action commune pour envisager les suites à donner à leurs revendications.

Montreuil, le 21 février 2014

 

20 février 2014

LSN n°829

Page 2

 Haute-Loire :
appel commun au 18 mars

 

Page 3

Haute-Garonne :

appel commun au 18 mars

 

Page4

Ain :

Motion adoptée à la réunion syndicale
à l’EREA de Bourg-En-Bresse du 17/02/2014

 

Page 5 - 6

Rythmes scolaires

 

Page 7

Note sur le problème des détachés et de la hors-classe PE

 

Page 8

Réponse de la DGRH à notre courrier
concernant l’attribution de la bonification handicap (800points)

 

Loir-Et-Cher :
compte-rendu journée ASH

 

Annexes

aCommuniqué FNEC du 13 février 2014 :
les SEGPA menacées par la loi PEILLON et
le pacte de responsabilité

 aDemande d’audience au ministre

LSN_n_829

 aNote sur la préparation
de la grève interprofessionnelle du 18 mars

 

18 février 2014

Grossesse: ce qu'il faut savoir

18 février 2014

Non remplacement d'enseignants: à lire absolument!

18 février 2014

FO n'est impliquée dans aucun accord avec V.Peillon

Projet ministériel de refonte du statut des enseignants

peillon_accord_historique

17 février 2014

CESU Suppression de la 3ème tranche!

17 février 2014

LSN n°828

Page 2

Le pacte de responsabilité, nouveau gadget libéral de l’Élysée

 

Page 3

Communiqué du SNUDI-FO 69 :
La réalité de la rentrée prochaine dans le Rhône :

 1 ouverture de classe pour 31 élèves supplémentaires !

 

Page4

Formation m@gistère :
Le SNUDI-FO écrit au ministre

 

Page 5 

Intégration des personnels détachés du 1er degré dans la hors classe:

Courrier du SNUDI-FO à la DGRH

 

Page 6 - 7

Conseillers pédagogiques :
le SNUDI ne signe pas
la déclaration commune ANCP, SE, SGEN, SNuipp

 

Page 8

 

Les collecteurs, les cantons...

pour la collecte des cotisations et les tournées d’école

 

Annexes

aPétition FNEC FP-FO :
AVS - EVS

LSN_n_828

Infos_rythmes_scolaires_pour_note_LSN 

17 février 2014

Les 10 minutes avant les cours

L’accueil des élèves dix minutes avant le début des cours.

L’article D321-12 du Code de l’Education stipule : « (…) L'accueil des élèves est assuré dix minutes avant l'entrée en classe. Le service de surveillance à l'accueil et à la sortie des classes, ainsi que pendant les récréations, est réparti entre les maîtres en conseil des maîtres de l'école. »

 

Cela signifie bien que TOUS les enseignants ne doivent pas obligatoirement être présents dix minutes avant l’entrée en classe. Seuls les enseignants de service se doivent d’être présents. Les IEN ne peuvent pas reprocher à un collègue qui ne serait pas de service de ne pas être présent dix minutes avant le début des cours.

 

Si l’on compte le temps de travail supplémentaire fait (si le collègue est présent tous les jours de l’année, ce qui est très souvent le cas en maternelle), on arrive à des chiffres impressionnants.

 

Dix minutes le matin et à midi représentent 20 minutes par jour, 80 minutes par semaine (pour les écoles à 4 jours) et 90 minutes par semaine (pour les écoles à 4 jours ½).

 

Sur une année scolaire à 36 semaines, cela représente 2880 minutes, soit 48h, soit 8 jours pour les semaines à 4 jours. On passe à 3240 minutes, soit 54 h, soit 9 jours (pour les semaines à 4 jours ½). Le passage à 4 jours ½ fait donc, de fait, travailler les collègues un jour de plus par an – sans rémunération supplémentaire – et avec des frais en plus (essence, garde d’enfants….).

 

Si on compte bien, on arrive donc à faire 48h (dix minutes avant les cours) + 6h (prérentrée) = 54h – pour les semaines de 4 jours et 54 + 6 = 60h – pour les semaines à 4 jours ½ en plus de nos obligations de service.

Ce texte sur l’obligation d’accueillir les élèves dix minutes avant le début des cours existe depuis des dizaines d’années, et, jusque là, cela ne posait pas plus de problèmes que cela aux collègues. Mais, la surmultiplication des tâches à accomplir, la pression constante subie, le décret sur les rythmes scolaires, le non remplacement des maîtres absents, la diminution des RASED cristallisent une situation qui devient insoutenable pour les collègues. Ces dix minutes deviennent les dix minutes de trop.

Conformément au statut, le Snudi FO revendique que ces heures faites en plus des ORS soient comptabilisées dans les ORS des enseignants, et donc soient décomptées des 108 heures annualisées.

15 février 2014

Adoption: ce qu'il faut savoir

12 février 2014

18 mars: grève interprofessionnelle et manifestations

« Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons défendre, ce que nous devons exiger !

La France est comme un volcan.

Notre rôle, c’est aussi, une fois les revendications définies, de mettre en place les conditions pour obtenir satisfaction.

Nous savons toutes et tous que rien ne nous sera donné, que tout devra être arraché. Cela passe certes par la négociation, mais aussi par l’action, deux faces complémentaires du rapport de force.

C’est pourquoi, en ce 29 janvier 2014, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, nous avons décidé de faire du 18 mars une journée de rassemblements et manifestations. Et nous sommes prêts à le faire avec d’autres organisations syndicales partageant les mêmes préoccupations.

Et je m’adresse aux autres syndicats aussi pour faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle.

A FORCE OUVRIERE, nous y sommes prêts.

A FORCE OUVRIERE, nous sommes déterminés.

A FORCE OUVRIERE, nous en avons déjà le mandat. »

(Extrait du discours de Jean Claude Mailly devant 6000 militants réunis à Paris le 29 janvier)

La FNEC FP-FO appelle à la grève interprofessionnelle
et aux manifestations le mardi 18 mars 2014.
  • le gel du point d’indice est confirmé pour cette année pour la 4ème année consécutive et une 5ème année se profile
  • le pouvoir d’achat, les régimes indemnitaires, les mesures catégorielles sont en berne
  • les « rumeurs » de Vincent Peillon nous annoncent le blocage des promotions et des avancements d’échelon (1,2 Milliards d’économie par an !)
  • les crédits d’action sociale sont amputés
  • les crédits de fonctionnement sont sabrés
  • tous les établissements et services sont en sous-effectif, partout il manque des postes, des heures, des classes
  • les garanties statutaires sont toutes remises en cause pour les adapter à un service public territorialisé.

On nous annonce encore plus d’individualisation des traitements et des carrières.

La sécurité sociale est menacée de fiscalisation complète. Le « pacte de responsabilité », c’est 65 milliards d’économies sur le dos des salariés et 50 milliards de cadeaux aux patrons (allègement de charges et crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi).

La FNEC FP-FO appelle à la grève interprofessionnelle le 18 mars 2014 :

  • pour l’augmentation des salaires
  • pour la défense de nos statuts et de nos missions
  • pour la défense de la sécurité sociale
  • contre toutes les mesures d’austérité.

Montreuil, le 11 février 2014                18_mars_appel_FNEC_FP_FO

12 février 2014

Rumeur, contre-rumeur revendications et vérité des prix!

Si l’on en croit les dernières informations, la proposition du ministre Peillon de geler pour deux ans les promotions et avancements d’échelon des fonctionnaires ne serait qu’une rumeur déjà démentie par le ministre et le Premier ministre.Comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu.

La proposition, donc démentie, du ministre s’inscrit dans le cadre des propositions que chaque ministre doit faire pour réaliser les 68 milliards d’économies d’ici à 2017 (pacte de responsabilité -réduction du coût du travail-réduction des dépenses publiques). Sa proposition générerait 2,4 milliards d’économie (1,2 milliard par an)sur le dos des fonctionnaires.

Reconnaissons au zélé ministre que sa proposition n’a aucun caractère d’originalité puisqu’elle reprend les recommandations des rapports successifs de l’OCDE et de la Cour des Comptes.

Rappelons, et ce n’est pas une rumeur, que le ministre a dû reculer sur ses propositions de réduire drastiquement les traitements et indemnités des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles après trois jours de grève reconduite par leurs assemblées générales en décembre dernier.

Rappelons également que comme conséquence de la « revalorisation » de la catégorie C qui prend effet en ce 1er février, certains fonctionnaires de cette catégorie vont néanmoins voir leur traitement diminuer à la fin du mois car les effets de la «  revalorisation » sont annulés par l’augmentation des retenues pour la pension civile.

Rappelons enfin une déclaration du même Vincent Peillon le 19 octobre 2012 : «  il n’est pas digne que les enseignants ne soient pas mieux rémunérés, il n’est pas juste de payer nos professeurs comme on les paye mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas revaloriser leur salaire. Mais si nous pouvons, à un moment … dans deux ans, dans trois ans… nous le ferons »

Ces propos d’octobre 2012 étaient-ils une rumeur, une intoxication ou de la pure et simple démagogie ?

La FNEC FP FO confirme avec la FGF-FO, fédération générale des fonctionnaires, avec l’UIAFP-FO, Union Interprofessionnelle des Agents de la Fonction Publique, ses revendications en matière de salaire :

  • arrêt immédiat du blocage de la valeur du point d’indice,
  • augmentation immédiate de 5% de la valeur du point d’indice,
  • attribution de 44 points d’indice pour tous les fonctionnaires à tous les échelons de la grille indiciaire.

A Force Ouvrière, les revendications ne sont pas des rumeurs.

Montreuil, le 6 février 2013

30 janvier 2014

LSN n°826

Sommaire

 

Page 2

 Faire du 18 mars une journée de grève interprofessionnelle

Extraits du discours de JC Mailly au meeting du 29 janvier 2014

 

Page 3

Calendrier scolaire

Rentrée le 27 août : inacceptable !

Le ministre obtient zéro voix au CSE, il doit revenir

sur sa décision

 

Page4

Communiqué du SNFOLC : la grève dans les Hauts de Seine

 

Page 5 

Comité de suivi du dispositif «plus de maître que de classe»

Le SNUDI FO écrit au SNUipp

 

Page 6

Seine-Saint-Denis

Remplacement : la situation est inacceptable !

 

Page 7

Note complémentaire sur les indemnités

dans les REP et REP +

 

Page 8

Elections décembre 2014 : toutes les listes fin juin

Déjà 12 listes CAPD complètes

BO et JO

 

 

 

Annexe

aCommuniqué intersyndical 92

 

Faire du 18 mars une journée de grève interprofessionnelle

 

Extraits du discours de JC Mailly au meeting du 29 janvier 2014

 

« Mes chers camarades,

 

Notre liberté de comportement, notre indépendance, la continuité de nos analyses et positions, nos engagements pour la République, pour la politique industrielle, pour la négociation, pour le service public républicain forment un tout.

Et ce tout, ainsi que notre travail militant sur le terrain, font que nous nous développons et obtenons de bons résultats électoraux. Des syndicats notamment autonomes, nous rejoignent.

Dans la même logique, conformément à cette conception, pendant les campagnes électorales qui s’annoncent, FO ne donnera aucune consigne de vote et si des camarades FO font campagne ou se présentent, il est indispensable qu’ils remettent leur mandat et n’utilisent pas le sigle FO et qu’ils ne fassent pas référence à FO à des fins électorales.

 

C’est une question de liberté et d’indépendance. C’est une question de principe.

FO, un syndicat, rien qu’un syndicat.

Oui, un syndicat militant et pas un syndicat institutionnel.

Oui, un contrepoids, pas un contrepouvoir.

Oui, l’intérêt des salariés et non pas l’intérêt général.

 

Un syndicat libre et indépendant, pas prêt à se faire anesthésier à coup d’unicité nationale ou syndicale, pas prêt à se faire instrumentaliser mais toujours prêt à l’action commune sur des bases claires.

 

Un syndicat où l’idéologie ne l’emporte pas sur le réalisme et le pragmatisme mais se complètent, cela s’appelle le réformisme militant.

Vous l’avez constaté tout au long de mon discours les urgences sont nombreuses et des solutions et des traitements de ces urgences sont à trouver et à organiser.

Face à la situation, aux revendications et attentes en matière de salaires, d’emploi, de sécurité sociale, de service public républicain nous ne pouvons pas rester l’arme aux pieds.

Nous savons tous que les mobilisations interprofessionnelles ne s’improvisent pas, que les travailleurs peuvent hésiter, même si le mécontentement est profond. Mais il est aussi de notre responsabilité de leur donner des perspectives, de conjuguer la solidarité public/privé, de peser sur les évènements, d’exprimer clairement le rapport de force.

J’évoquais tout à l’heure les risques qui pèsent sur la sécurité sociale. Ces risques, les personnels les vivent déjà sur leurs salaires, leurs conditions de travail, leurs emplois. Ce n’est pas un hasard mais une nécessité si les 5 fédérations des personnels, dont FORCE OUVRIERE, les appellent à la grève le 18 mars prochain.

Ils ont raison, la sécurité sociale, celle des anciens, celle d’aujourd’hui et celle à garantir demain, mérite bien une grève.

Mais au-delà de la sécurité sociale, ce que vous dites, ce que les salariés du public et du privé disent, tout ce que j’entends dans les visites d’entreprises ou d’administrations, c’est :

nous voulons des augmentations de salaires,

nous voulons des créations d’emplois en CDI ou statutaires,

nous voulons de vrais services publics républicains ;

Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, voilà mes chers camarades, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons défendre, ce que nous devons exiger.

 

Aujourd’hui, ça grogne.

Aujourd’hui, le changement est attendu.

Aujourd’hui, je l’ai déjà dit, la France est comme un volcan.

Notre rôle, c’est aussi, une fois les revendications définies, de mettre en place les conditions pour obtenir satisfaction.

 

Nous savons toutes et tous que rien ne nous sera donné, que tout devra être arraché. Cela passe certes par la négociation, mais aussi par l’action, deux faces complémentaires du rapport de force.

 

C’est pourquoi, en ce 29 janvier 2014, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, nous avons décidé de faire du 18 mars une journée de rassemblements et manifestations. Et nous sommes prêts à le faire avec d’autres organisations syndicales partageant les mêmes préoccupations.

 

Et je m’adresse aux autres syndicats aussi pour faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle.

A FORCE OUVRIERE, nous y sommes prêts.

A FORCE OUVRIERE, nous sommes déterminés.

A FORCE OUVRIERE, nous en avons déjà le mandat.

 

Lors de ses vœux, le président de la République a expliqué que, je le cite : « s’il n’y a pas de risque, il n’y a pas de possibilité de gain, de victoire et de réussite.

Le risque, a-t-il ajouté, il s’appelle le mouvement, il doit être collectif ».

Alors oui, mes camarades, nous n’avons pas la même vision du risque et du mouvement collectif.

 

Pour nous le mouvement collectif ce n’est pas un pacte austère d’unité nationale, mais l’action par la grève, les manifestations et les rassemblements.

C’est-à-dire l’expression libre et volontaire de ce que je continue à appeler la classe ouvrière. Celle dont Pierre Mauroy disait déjà, après les élections présidentielles de 2002, qu’elle avait été oubliée.

Alors mes chers camarades, repartez la tête haute, fiers de prendre nos responsabilités, montrez que vous voulez un vrai changement, exigez d’être respectés, allez convaincre vos collègues.

Vive le syndicalisme libre et indépendant et préparons tous le mouvement du 18 mars !

 

Je vous remercie. »

 

Calendrier scolaire

Rentrée le 27 août : inacceptable !

Le ministre obtient zéro voix au CSE,

il doit revenir sur sa décision

 

Depuis un an la FNEC FP-FO n’a cessé d’exprimer son opposition à la récupération de la prérentrée que veut imposer le ministre au motif que celle-ci n’a pas lieu en présence des élèves et que l’année scolaire devrait comporter « 36 semaines de cours ».

Un allongement de l’année scolaire vers 38 semaines…


L’article L 521-1 du Code de l’Education indique « l’année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, … ». La FNEC FP-FO constate que le calendrier scolaire publié par le ministre au JO du 23 janvier s’étend sur 36 semaines plus une journée de la 37ème semaine, en août !

Au cours des dernières années, les ministres successifs ont contribué à repousser la sortie vers le 5, voire le 6 juillet, pour aujourd’hui prévoir une pré rentrée le 27 août. La demande du MEDEF de voir l’année scolaire allongée à 38 semaines trouve ici une première réponse.

Pour Force Ouvrière il n’est pas envisageable que dans la Fonction publique, en contradiction avec toutes les règles et le droit du travail, les jours travaillés soient récupérés.

Elle rappelle, avec le SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SUD, SNALC et SNUippp, que la prérentrée fait partie intégrante de l’année scolaire et du service des enseignants. A ce titre ces mêmes organisations demandent l’annulation du rattrapage prévue cette année et dans le calendrier triennal 2014 -2017.

… avec une rentrée en août : inacceptable !


En organisant la prérentrée des enseignants fin août (29 août en 2014 et 28 août en 2015) le ministre allonge le temps de travail des enseignants d’une journée et dégrade les conditions de travail des personnels administratifs, au moment où la politique d’austérité gèle les traitements des personnels depuis 5 ans et les diminue de 0,46% en janvier 2014.

Le ministre a obtenu zéro voix au CSE !

Le CSE du 22 novembre 2012 a rejeté le calendrier 2013/2014 par 60 voix contre et aucun vote favorable. Le 19 janvier 2014, à nouveau, le CSE a rejeté le projet de calendrier triennal (2014 à 2017) par 41 voix contre et aucune voix favorable.

Le ministre doit revenir sur sa décision

La FNEC FP-FO appelle les personnels à amplifier la campagne de signatures de la pétition commune FO, SNES, SNEP, SNUEP-FSU, CGT, SUD et SNALC pour l’annulation du rattrapage de la prérentrée.

Montreuil le 27 janvier 2014

 

p4 cf communiqué du SNFOLC joint

 

Comité de suivi du dispositif «plus de maître que de classe»

Le SNUDI FO écrit au SNUipp

Montreuil le 28 janvier 2014

 

 Sébastien Sihr

Secrétaire Général SNUipp

 

 

    Cher camarade,

 

Nous avons reçu l’invitation du DGESCO à participer au comité de suivi du dispositif « plus de maîtres que de classes » qui se réunit le 31 janvier.

 

L’importance du nombre d’emplois réservés à ce dispositif, plus de 1000 emplois cette année, n’est pas sans conséquence sur la situation de toutes les écoles.

 

En effet les moyens mis à disposition de ce dispositif ne sont pas des moyens supplémentaires mais sont inclus dans la dotation du 1er degré. Il se mettra donc en place au détriment de l’ensemble des autres écoles, ce que vous et nous avons dénoncé au CSE du 16 janvier.

 

Dans le cadre d’une dotation 2014 déjà très insuffisante, 1260 EPT pour 38 000 élèves supplémentaires, ce dispositif va ponctionner d’autant le nombre de classes à ouvrir, le nombre de postes de remplaçants à  pourvoir, le nombre de postes de RASED et de départ en stage CAPA-SH, qui sont eux des maîtres en plus dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

 

Dans plusieurs départements les dotations pour 2014 sont sans rapport avec l’évolution démographique comme dans l’Allier avec 100 élèves supplémentaires attendus pour 9 postes en moins, l’Aveyron ou l’Ariège…

 

De fait ce dispositif va conduire à la réduction du nombre de maîtres devant les élèves ce qui est pour le moins paradoxal pour un dispositif qui se veut porteur de progrès.

 

C’est pourquoi nous avons fait le choix de ne pas participer à cette réunion.

 

 

Norbert Trichard

Secrétaire général 

 

 

 

Remplacement : la situation est inacceptable !

cf : pdf joint

 

 

 

Note complémentaire sur les indemnités

dans les REP et REP +

 

Le détail des mesures financières est détaillé comme suit dans la plaquette du ministère sur la « refondation du de l’Education Prioritaire » (Dossier visible sur le site du ministère)

 

Une rémunération plus attractive grâce à des indemnités revalorisées

Une rémunération véritablement attractive permettra de stabiliser les équipes de l’éducation prioritaire. Dans les réseaux les plus difficiles, l’indemnité d’exercice en éducation prioritaire sera doublée et dans le reste de l’éducation prioritaire, elle sera majorée de 50 %.

Dans l’ensemble des réseaux, les personnels prenant en charge des missions d’intérêt collectif toucheront également une indemnité supplémentaire.

 

 

Commentaires :

 

1) Indemnité ZEP et indemnité ECLAIR

 

Aujourd’hui, 1156 € sont versés pour les enseignants exerçant en ZEP.

 

Mais cette indemnité est remplacée par l’indemnité ECLAIR pour les personnels dans ces réseaux. Elle est constituée d’une part fixe (égale au montant de l’indemnité ZEP : 1156 €) et d’une part variable comprise entre 0 et 2400 € annuels  (quand elle est partagée entre tous ceux qui peuvent y prétendre de manière égalitaire, elle s’élève à 1200 €/ an).

 

Rien n’est dit sur l’avenir de cette indemnité dans le document ministériel mais si l’indemnité ECLAIR est supprimée et remplacée par la prime ZEP doublée, les personnels se retrouveront avec une indemnité égale à celle qu’ils perçoivent aujourd’hui.

 

2) Calendrier

-  Il est clair dans le document que l’augmentation de 50 % pour tous les personnels exerçant en ZEP n’intervient qu’à partir de 2015, et non pas en 2014.

- Pour l’augmentation de 100 % pans les réseaux considérés comme les plus difficiles, aucune date n’est mentionnée.

 

 

3) Indemnité supplémentaire

Nous n’avons aucune information sur l’indemnité supplémentaire pour les enseignants qui assument des fonctions d’intérêt collectif : montant, bénéficiaires, calendrier …

 

 

RÉMUNÉRATION et CARRIÈRE

Des incitations fortes pour stabiliser les équipes et reconnaître l’investissement Professionnel :

-  1156 € : indemnité annuelle versée actuellement à tous les enseignants de l’éducation prioritaire

 

-    + 50% pour tous, à partir de 2015

-    + 100% pour ceux qui exercent dans les réseaux les plus difficiles

-    + une indemnité supplémentaire pour les enseignants qui assument des fonctions d’intérêt collectif

-    un avancement facilité : accès prioritaire à la hors-classe et un accès privilégié à la classe exceptionnelle

 

 

Elections décembre 2014 : toutes les listes fin juin

Déjà 12 listes CAPD complètes

 

Tournée d’écoles dans le 66 (1 FNEC, 1 SNUDI)

23 et 24 janvier 2014

 

Le SNUDI 66 n’est pas constitué, mais envoi de mails régulièrement aux écoles et à un fichier constitué. 

On a ciblé notre tournée sur la visite des colistiers de 2011 et/ou collègues ayant fait appel à la FNEC (carte scolaire : on a un élu au CT), ou ayant participé à une RIS.

Très bon accueil partout même si certains ne nous voient qu’une fois tous les trois ans ! Discussion à partir du 4 pages sur les chantiers ; notre présence très appréciée : absence de tout autre syndicat dans les écoles.

Aucun refus des anciens colistiers vus, pour être candidat à nouveau : « en 2011 on a gagné l’élu en CTSD ; cette fois-ci pour rentrer à la CAP des Pyrénées Orientales ! »

Une collègue venue à une RIS demande à réfléchir et si OK nous l’envoie.

Une collègue hors classe : on peut revenir la voir s’il nous manque un nom ; pour le moment souhaite être dans notre fichier mail.

 

Résultats :

8 actes de candidature remplis (7 classe normale, 1 hors classe) sur 14 nécessaires.

Cette fois-ci la liste hors classe est possible.

5 cotisations 2014 rentrées, 3 l’envoient. 2 nouvelles adhésions !

Demande d’organisation de RIS dans le département : une fixée le 2 avril à Toulouges, une à fixer dans le coin d’Arles sur Tech, une à fixer dans le coin d’Argelès.

Une prochaine tournée doit pouvoir rapidement faire rentrer les actes de candidature manquants (liste établie précisément avec le responsable FNEC) ; idem pour des cotisations supplémentaires possibles rapidement.

Autre résultat : au cours de la tournée, 2 actes de candidature sont possibles également pour l’enseignement privé : 2 collègues, dont un syndiqué, sont en contrat de droit privé dans un ITEP (car dans l’attente d’inéat dans le 66, impossible à obtenir !)

30 janvier 2014

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30 janvier 2014

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30 janvier 2014

Calendrier scolaire: rentrée le 27 août: inaccpetable!!

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