Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SNUDI-FO 29
30 juin 2014

Rythmes scolaires: communiqué du SNUDI FO

Rythmes scolaires : Tous les problèmes vont ressurgir dès la rentrée avec acuité.

les personnels ne renoncent pas
lundi 30 juin 2014

Le 18 juin, comme à l’occasion des CDEN, des milliers de PE ont manifesté pour répondre à l’appel de l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FO Territoriaux ; CGT-Educ’action ; CGT SP ; SUD-Educ et SUD-Collectivité du 26 mai qui rappelle que « le décret d’assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, loin de répondre à la demande des personnels, aggrave les inégalités territoriales (…) en laissant chaque commune organiser le temps scolaire » - «  Les raisons de la mobilisation massive demeurent »

«  Le nouveau ministre doit (…) retirer le décret de 2013.C’est le seul assouplissement possible. »- « En s’obstinant (…) le ministre prend la responsabilité d’un rentrée chaotique »

Une mobilisation qui ne se dément pas :
1500 au ministère pour l’abrogation…

En pleine grève des cheminots pour le retrait du projet de réforme ferroviaire, plus de 1500 enseignants se sont rassemblés au ministère accompagnés d’une délégation d’enseignants du supérieur avec le SNPRESS-FO et la FERC-SUP-CGT qui demandait l’arrêt des fusions d’universités.

Des centaines ont manifesté dans le Var, en Haute Loire, dans la Somme, le Pas de Calais, dans le Rhône…

Dans le Val de Marne un millier de manifestants

Dans le Val de Marne, un millier de manifestants devant le CDEN le 19 juin à l’appel du SNUDI-FO, FO Territoriaux, SNUipp et CGT-Educaction et Territoriaux SUD-Education ont exigé le retrait des décrets Peillon /Hamon. Ils ont lancé un appel :

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions !
Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, Madame l’Inspectrice d’Académie vous pouvez, vous devez décider à titre conservatoire de suspendre la mise en place des rythmes scolaires à la rentrée prochaine
 »

Dans le Maine et Loire …

A Angers le jeudi 19 juin, la moitié des enseignants d’Angers était en grève soutenue par le SNUDI FO SNUippp et SUD. Deux cents se sont rendus en manifestation jusqu’à l’Inspection Académique où une délégation a rencontré l’Inspecteur d’Académie. L’Assemblée Générale des grévistes a voté la reconduction de la grève pour vendredi 20 juin puis le 22 juin.

Rien n’y fait…

Le ministre peut menacer les élus, feindre d’ignorer les votes au CTM et au CSE, mépriser les parents rien n’y fait : le rejet de la réforme des rythmes scolaires est intact. Les enseignants, les personnels territoriaux n’en veulent pas ni hier, ni aujourd’hui, ni à la rentrée.

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions ! »

Territorialisation de l’école et du statut avec l’intégration des projets d’école dans le PEdT, définition des obligations de services des PE par les élus locaux avec modification des congés, annualisation des remplaçants, menace d’annualisation des stagiaires, réquisition des salles de classe, atteinte à la laïcité et aux règles élémentaires de sécurité dans les écoles…qui s’ajoutent aux refus de temps partiel et de disponibilité.
Le simple énoncé des problèmes non résolus et qui ne peuvent se résoudre qu’avec l’abrogation des décrets, donne l’ampleur de la déflagration qui se prépare à la rentrée !

  • Force Ouvrière convoquera, dès la rentrée, l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FSPS FO ; CGT-Educ ; CGT-SP ; SUD-Educ SUD collectivités, SNUipp-FSU et SNUCLIAS-FSU.
  • Le SNUDI-FO invite d’ores et déjà ses instances à préparer des assemblées des adhérents ; à organiser des plans de réunion des personnels (RIS - réunion de secteur - de circonscription - de ville..) pour tout mettre en oeuvre pour obtenir l’abrogation d es décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 26 juin 2014

Publicité
Publicité
26 juin 2014

Communiqué SNUDI FO lettre du ministre Hamon aux parents

Lettre du ministre Hamon aux parents sur la réforme des rythmes scolaires : la territorialisation à l’oeuvre !

jeudi 26 juin 2014

En cette fin d’année scolaire, les directrices et directeurs d’école n’ont guère de temps à perdre. Chaque jour un cortège sans fin de réunions, de bilans, d’enquêtes statistiques, de dossiers de tous ordres à remplir s’abat sur eux auquel s’ajoute, cette année, la préparation de la rentrée sous la pression de la loi de territorialisation de l’école et des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires.

Chaque jour les directeurs sont soumis à des emplois du temps qui dépassent amplement leurs obligations de service et les maigres indemnités qui les accompagnent.

La lettre du ministre de l’Education est une tâche supplémentaire qui vient d’être ajoutée inopinément aux directeurs qui sont invités à la diffuser auprès des parents d’élèves.

Que le ministre veuille s’adresser aux parents d’élèves afin d’atténuer le mécontentement est bien compréhensible tant celui-ci est important ; mais qu’il demande aux directeurs d’imprimer et, dans la foulée, de distribuer sa lettre montre à quel point il ne tient aucun compte de la réalité du terrain.

Il n’est pas admissible non plus que ce soit sur les crédits de l’école que cette missive soit imprimée. Le ministre anticipe l’autonomie des écoles et amorce un transfert de compétences concernant l’impression des documents ministériels.

Le SNUDI FO rappelle que les crédits scolaires sont attribués aux écoles afin de pourvoir aux frais pédagogiques concernant l’enseignement dispensé aux élèves et de fonctionnement de l’école et non pour subventionner la communication ministérielle.

Il dénonce une initiative qui s’inscrit dans la logique de territorialisation et d’autonomie des écoles. C’est un véritable transfert de charge de l‘Etat sur chaque école au détriment de l’intérêt des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que l’impression de la lettre aux parents n’a pas à être financée par les écoles. Il intervient auprès du ministre pour que la responsabilité des directeurs ne soit pas engagée.

Montreuil, le 20 juin 2014

20 juin 2014

Délégation AVS

Délégation du SNUDI FO, de la FNEC-FP-FO, appuyée par l’U.D. FO, au sujet du sort réservé aux personnels précaires

de l’Education Nationale.

 

MERCREDI 18 JUIN 2014- 15 H à la Préfecture de QUIMPER

 

Monsieur le Préfet du Finistère,

 

Depuis l’existence des C.E.S., des T.U.C., des S.I.V.P., des Emplois Jeunes, et la mise en place en 2006 des E.V.S., utilisés par la suite comme Auxiliaires de Vie scolaire (AVS), le SNUDI- FORCE OUVRIERE ne cesse de défendre les droits de ces personnels et de réaffirmer la nécessité d’un véritable statut de la fonction publique d’Etat.

Il nous est d’autant plus étonnant de nous retrouver  dans la même situation que dans l’année 2008 et celles qui ont suivi, alors qu’avec nous, avaient signé « pour l’exigence de ce statut », des milliers d’enseignants, de personnels, de parents d’élèves, mais surtout des députés qui, aujourd’hui sont majoritairement aux commandes des Assemblées, législative et sénatoriale, leur donnant tout pouvoir pour répondre à cette revendication légitime, qu’ils avaient largement soutenue.

 

En effet, Monsieur le Préfet, près de 200 AVS, employés à cette fonction, viennent de recevoir, encore une fois le 30 Mai 2014, une lettre leur signifiant, sans aucune explication, la rupture définitive de leur contrat, les jetant encore une fois dans les affres du chômage.

Ces salariés, embauchés par le Lycée THEPOT, sur indication du Pôle Emploi, sous les termes d’un Contrat Unique d’Insertion (C.U.I.) ont vu leurs compétences utilisées pendant deux ans, sans aucune formation complémentaire, souvent pour accompagner des enfants en grande difficulté de handicap, et sont purement et simplement « remerciés », pour, à la rentrée, voir d’autres personnes prendre leur place, peut-être avec des contrats encore plus précaires que ceux existant.

En effet au fil des années, où notre syndicat a assuré la défense de ces salariés, bafoués de leurs droits, dans des démarches auprès des instances des prud’hommes, nous avons vu les contrats évoluer de manière à rendre légal, ce qui, au regard du Code du Travail, était illégal !

Il n’est nul besoin de vous rappeler, Monsieur le Préfet, que le salaire de ces personnels est de loin insuffisant et indigne pour faire vivre une famille aujourd’hui !

 

Monsieur le Préfet, dans le même temps, ont été mis en place des emplois de droit public, sous forme de CDD renouvelables sur une durée de 6 ans, toujours sans véritable formation à ce réel métier, avec une annualisation, non statutaire dans l’Education Nationale, qui fait que les personnels signent un contrat de 35 heures par semaine et sont amenées à en effectuer 42, rémunérées 35 bien sûr.

Ces personnels sont embauchés par le DASEN ou le RECTORAT pour un salaire au SMIG sous l’appellation AED ou ASEN,  ceci dans les écoles maternelles, primaires ou élémentaires du département, ou bien dans les collèges et les lycées, que ces établissements soient publics ou privés !

On leur proposerait un CDI sur la base du dernier contrat, s’ils ont effectué six ans de contrat public, les contrats de droit privé n’étant pas pris en compte, sans aucun espoir de carrière et sans reconnaissance d’un diplôme, si ce n’est un CAP, dont on ne connaît pas la teneur. Cette proposition a d’ailleurs été largement rejetée lors du  CTPM du 13 Mai 2014.

 

La façon dont les personnels sont traités est inacceptable, en même temps que les personnes chargées de ces dossiers à l’Inspection Académique, au Pôle Emploi, à la DIRECCTE, au Lycée Thépot, employeur des CUI, sont dans l’embarras pour répondre aux questionnements des intéressés !

 

Cela fait des années que ça dure et que rien ne s’améliore. Il n’est pas acceptable, dans la situation de chômage qui perdure, que des personnes soient encore jetées à la rue, alors que les enfants dont ils assurent l’accompagnement, ont encore largement besoin de leurs services et ont tissé avec eux une relation privilégiée, souvent propice à leur évolution.

 

Ce sont eux, les enfants, aussi qui subissent l’arbitraire de ces décisions inhumaines. Et vous savez, Monsieur le Préfet, que ces enfants n’ont pas besoin de cela !

 

Nous nous permettons de laisser les personnels, ici présents, évoquer leurs propres situations, qui représentent l’ensemble des situations des collègues concernés, quand ceux-ci ne voient par leur situation aggravée, par ailleurs, par des exceptions dans le traitement de leurs dossiers.

 

 

 

 

Nous conclurons, Monsieur le Préfet, en vous demandant de faire remonter le plus vite possible au gouvernement que le sort réservé à ces personnels qui, comme ils l’ont évoqué, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour rendre dynamique l’accompagnement de l’enfant ou des enfants dont ils avaient la charge, ce sort est tout bonnement INACCEPTABLE !

 

Partout en France aujourd’hui, la mobilisation bat son plein du côté des Inspections Académiques, des Préfectures, des Rectorats et même du Ministère  de l’Education Nationale, ce Mercredi 18 Juin et que les personnels sont déterminés à ne pas en rester là. Le SNUDI-FORCE OUVRIERE, avec sa Fédération et sa Confédération, soutiendront jusqu’au bout les personnels dans leurs revendications :

 

POUR UN VRAI STATUT !

POUR UN VRAI TRAVAIL !

POUR UN VRAI SALAIRE !

 

Même si la question est nationale et que notre syndicat ne cesse d’interpeller le Ministère, Le SNUDI-FORCE OUVRIERE vous demande  de réunir l’ensemble des services concernés, comme cela a déjà été possible, (I.A. Pôle Emploi, DIRECCTE, et Lycée Thépot), afin d’apporter des solutions à cette problématique que vous ne pouvez plus caractériser de nouvelle.

Cela a trop duré ! Ces personnels méritent le statut qu’ils attendent, certains depuis près de 8 ans !!!

 

=> Un modèle de pétition sera mis sur le blog pour que vous puissiez soutenir les AVS de vos écoles.

 

SNUDI-FO 29
  • Syndicat National Unifié des directeurs, instituteurs et professeurs des écoles, carrière, droits, actions, publications nationales et départementales, mouvement des personnels, syndicalisation
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 29 086
Archives
Publicité