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SNUDI-FO 29
30 novembre 2014

PERMANENCE VOTE

Le SNUDI FO 29 peut à votre demande venir vous aider à voter dans votre école demain lundi 1er et après demain mardi 2.

Nous vous proposons aussi une permanence téléphonique jusqu'à la fin du vote.

Chaque voix compte! Alors, votez et faites voter FO!

 

Céline CHOPIN pour le SNUDI 29

 

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24 novembre 2014

FO ne siègera pas au comité de suivi sur les rythmes

LE SNUDI-FO Du Finistère
NE SIEGERA PAS

AU COMITÉ DE SUIVI DE LA CONTRE-RÉFORME DES  RYTHMES
CONVOQUÉ PAR LA Directrice Académique
LE jeudi 27 NOVEMBRE 2014

Ce comité composé de deux sous-groupes
se réunira autour d’un objectif imposé par la DASEN :
“FAVORISER LES AMBITIONS EDUCATIVES DES TERRITOIRES” !

Plus que jamais, l’abrogation de la contre-réforme dite des rythmes scolaires est une nécessité pour tous.
Les comités  de suivi ne se proposent  que de poursuivre et d’amplifier cette contre-réforme, le SNUDI-FO n’y siègera pas.

VOUS LIREZ EN PIÈCE JOINTE LA LETTRE OUVERTE
ADRESSÉE PAR LE SNUDI-FO 29 à la DASEN Du Finistère

Lettre ouverte du SNUDI-FO 29

à Mme la Directrice académique

 

Nous avons lu avec attention l’invitation que vous nous avez adressée à participer à un « groupe de suivi de la réforme des rythmes scolaires ».

 Votre courrier nous rappelle fort justement que le gouvernement, avec cette réforme instituant les nouveaux rythmes scolaires, vise à « favoriser les ambitions éducatives des territoires ».

 Jusqu’à présent l’ambition éducative était une ambition nationale. Pour la satisfaire, ont été conquis des services publics nationaux, transmettant des programmes nationaux, délivrant des diplômes nationaux reconnus dans des conventions collectives et des statuts nationaux. Le principe fondateur de cette organisation était d’assurer une égalité de traitement à tous les élèves puis à tous les salariés sur tout le territoire de la République.

 Pour Force Ouvrière, il ne revient à aucune subdivision territoriale d’imposer aux citoyens, à leurs enfants, aux personnels chargés de les instruire, des « ambitions éducatives » qui exerceront une pression dislocatrice sur l’école de la République et à terme sur les droits des salariés et des citoyens. D’ailleurs, concernant les communes, hormis quelques baronnies locales, fort peu revendiquent cette « ambition ». Les maires, dans leur immense majorité, ne font que subir la volonté de territorialisation du gouvernement… ou la combattent.

 Mais il est, en outre, remarquable que l’organisation elle-même du « groupe de suivi » auquel vous nous invitez est en parfaite cohérence avec ses objectifs. Vous nous annoncez qu’il serait constitué de deux sous-groupes :

-          le premier sous-groupe nie la représentation des personnels issue des élections professionnelles en ne respectant pas  les résultats de ces dernières, ni à la CAPD, ni au CTSD. Il s’agit d’une représentation « sur mesure » décidée par vous-même en fonction de l’objectif que vous assignez à ce groupe de suivi ;

-          le second sous-groupe sera composé de « partenaires impliqués dans la mise en œuvre des nouveaux rythmes » ce qui permet de réunir, par exemple, des élus politiques, des responsables d’associations de diverses natures, choisis sur la base de critères non précisés mais sans aucun doute sur leur détermination à faire valoir des « ambitions éducatives » pour « leurs territoires ».

Un groupe de suivi organisé dans une telle confusion des genres et des rôles pourrait éventuellement se muer en groupe de pression ou de propagande, mais en quoi a-t-il légitimité et compétence pour réaliser une « évaluation de la mise en œuvre des rythmes scolaires » ?

Par contre les personnels des écoles, enseignants et territoriaux, réalisent quotidiennement et à leur corps défendant, l’évaluation de cette contre-réforme. Fatigués par l’aggravation de leurs conditions de travail, découragés par le sentiment de passer une grande partie de leur temps à autre chose qu’à l’exercice de leur métier, mis en difficulté par les conséquences de la confusion temps scolaire / temps périscolaire, ils sont par ailleurs confrontés à la fatigue, l’énervement et les pertes d’attention de leurs élèves. Comme les élèves, ils sont soumis à une grande inégalité de traitement d’une commune à l’autre et ils ne peuvent qu’être inquiets des modifications que pourront introduire les municipalités du fait des coupes budgétaires à venir, d’un manque de personnel, d’un changement d’orientation de la politique communale… ce qui engendre une pénible insécurité professionnelle.

En conséquence :

 Le SNUDI-FO réaffirme que sa place est résolument aux côtés des personnels pour les défendre et organiser avec eux le combat pour l’abrogation de la réforme dite « des rythmes scolaires ».

 Le SNUDI-FO ne s’associera pas à ce groupe de suivi dont l’objectif, déterminé à l’avance, est de « favoriser les ambitions éducatives de territoires ». Nous ne participerons pas à un regroupement constitué pour promouvoir ce programme politique anti-républicain.

 Le comité de suivi que vous nous proposez, comme le contrat d’objectif signé par l’académie qui prévoit « de limiter le nombre de petites écoles 1 à 3 classes » dans notre département (souvent celles de communes rurales mises en difficulté par les décrets Peillon / Hamon), confirme totalement notre appréciation de la contre-réforme dite « des rythmes scolaires ». Celle-ci, décidément, ne vise qu’à :

-          dynamiter l’organisation territoriale de la République, et menacer l’Education nationale en tant que service public national au profit de services éducatifs locaux

-          remettre en cause les statuts des personnels et les instances consultatives dans lesquelles ceux-ci sont amenés, avec leurs organisations, à faire valoir leurs revendications et le respect de leurs droits

C’est pourquoi le SNUDI-FO grâce au dialogue permanent que ses adhérents entretiennent avec leurs collègues, engage ainsi pour sa part toutes ses forces dans un autre groupe de suivi : celui de la bataille à mener pour le nécessaire retrait des décrets Peillon / Hamon.

 

Recevez l’assurance, Madame la Directrice académique, de notre détermination à défendre l’Ecole de la République.

 

Pour le SNUDI 29 Céline CHOPIN

 

21 novembre 2014

Rythmes: Signez la lettre ouverte à la Ministre

Imprimez et signez la lettre à la ministre demandant le retrait du Décret.

Envoyez-la au SNUDI FO 29

5 rue de l'observatoire

29 200 BREST

 

Chaque voix compte!

lettre_ouverte_ministre

 

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20 novembre 2014

Rythmes: Conférence Nationale: Que faut-il faire pour nous faire entendre!

18 novembre 2014

Je vote FO en 3 étapes (tutoriel pour créer votre compte électeur)

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18 novembre 2014

Magistère: attention aux dérives!

18 novembre 2014

Vigilance sur la carte scolaire

8 novembre 2014

Vous avez dit 60 000 postes... où sont ils?

A ce sujet, voici un article du monde...

François Hollande avait promis 60 000 postes pour l’école à l’horizon 2017. A la moitié du quinquennat, le ministère de l’éducation nationale reconnaît en avoir créé 3 856 dans l’enseignement public (2 906 dans le primaire et 950 en collèges et lycées).

Il s’agit là de vrais postes, d’emplois de titulaires, pérennes, à temps plein devant les élèves – quand l’essentiel des créations faites depuis 2012 concerne des stagiaires. Quelque 28 000 postes consacrés à la formation ont en effet bien vu le jour. Leur nombre autorise le gouvernement à afficher ses « créations massives » et à se féliciter qu’il est bien en route pour les emblématiques 60 000. Sauf qu’un stagiaire ne sera enseignant à temps plein que si un poste de titulaire est créé.

Or, depuis 2012, il n’y a pas de miracle. Le recrutement des stagiaires est savamment calibré pour compenser les départs en retraite des professeurs, à peine plus. La préoccupation n’est ni d’offrir des moyens d’enseignement sur le long terme aux 12,3 millions d’élèves ni de réellement transformer l’école primaire, comme promis. Il s’agit plus de jouer les artifices pour faire du chiffre sans grever les finances publiques que de réinventer une école capable d’enseigner à tous à lire, écrire et compter.

Jeu d’écriture et coupes massives

« Bien sûr qu’on peut créer des postes budgétaires sans créer de postes de titulaires. Ce sont des jeux d’écriture que tous les budgétaires maîtrisent, s’amuse un ex-fonctionnaire rodé aux ruses de Bercy. Depuis 2012, les enseignants en formation sont à nouveau comptés dans les effectifs fonctionnaires. C’est même là que se niche la plus grosse part des postes créés depuis le retour de la gauche. »

Le gouvernement socialiste n’a rien inventé. Il exécute la manœuvre inverse de celle menée par la droite durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Pour faire disparaître massivement des postes du budget, les étudiants en « formation » (ou ce qu’il en restait après la suppression des Instituts universitaires de formation des maîtres) avaient alors été soustraits des effectifs de fonctionnaires, même s’ils assuraient une mission d’enseignement.

Lire aussi : L’action du gouvernement ne réponds pas aux défis identifiés

Xavier Darcos et Luc Chatel, ministres de l’éducation entre 2007 et 2012, ont ainsi fait disparaître 80 000 postes. Certains par jeu d’écriture, beaucoup plus par coupes massives. La gauche, elle, fait l’exercice inverse : elle réintègre massivement les stagiaires dans le budget et crée à la marge quelques petits milliers de titulaires. Car quel que soit le nombre d’heures et la durée de présence dans les classes, chaque poste créé vaut « un » dans le grand décompte qui mène aux 60 000. Ce qui explique que l’on soit pour certains arrivés à moins de 4 000 postes créés, pour d’autres à 31 627.

Une démographie qui flambe

Le subterfuge permet quoi qu’il en soit à Valérie Rabault, rapporteur général du budget, comme à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de se féliciter de cette priorité présidentielle si bien servie et de s’autocongratuler de « dépenser 1,1 milliard d’euros supplémentaire pour l’éducation en 2015, notamment du fait des 9 421 postes supplémentaires dans l’enseignement scolaire ».

9 421 postes ? Qu’il y ait 9 421 visages nouveaux à la rentrée dans les classes, sans doute, mais ce seront massivement des stagiaires, que les élèves ne verront que quelques heures chaque semaine. Sur ce total, seuls 2 261 correspondent à des postes de titulaires (811 en école, 1 450 en collèges et lycées), les autres n’assureront qu’un temps partiel.

 

Sur le terrain, cela fera en moyens d’enseignement l’équivalent de 2 511 postes dans le primaire, de 2 555 dans le second degré et 668 dans l’enseignement privé. Juste de quoi maintenir le taux d’encadrement face à une démographie qui flambe et appliquer la réforme des zones d’éducation prioritaires.

Les commentaires du projet de loi de finances ne le cachent d’ailleurs pas et précisent que les moyens nouveaux du secondaire « seront consacrés à la couverture des besoins liés à l’augmentation prévisionnelle des effectifs des élèves et à la mise en œuvre du plan pour l’éducation prioritaire ». Dans le primaire, ils iront aussi « à la couverture des besoins liés à l’augmentation des effectifs d’élèves, à l’amélioration du dispositif de décharge des directeurs d’écoles et à la mise en œuvre du plan pour l’éducation prioritaire ».

Voilà qui permet mieux de comprendre pourquoi les enseignants estiment que la gauche n’a pas changé leur quotidien. Sur le terrain, le remplacement est souvent impossible. Le grand appel d’air promis n’est pas au rendez-vous. Il y aura encore moins d’enseignants dans les écoles maternelles et élémentaires à la rentrée 2015 qu’il n’y en avait lors du dernier exercice budgétaire mené par la droite, en 2011.

« Il est difficile de s’engager »

Dans ce budget, qui arrive à la fin de 80 000 coupes de postes de la droite, 320 000 postes étaient affectés au primaire. Le budget 2015 en prévoit 318 000… En dépit des 2 906 postes de titulaires créés dans le premier degré depuis 2012, on est donc loin du compte. Et à des années-lumière des 14 000 postes promis dans la loi d’orientation de l’été 2013 pour que cette école primaire soit réellement érigée en priorité au sein de cette priorité présidentielle qu’est la jeunesse.

Dans l’entourage de la ministre de l’éducation, on n’exclut pas de créer les 11 094 postes de titulaires manquants pour refonder l’école, aux budgets 2016 et 2017, « même s’il est difficile de s’engager », convient-on prudemment Rue de Grenelle. Pourtant, la promesse paraît d’autant plus irréaliste que le nombre de stagiaires recrutés cette année ne permettra pas de créations massives de postes de titulaires au budget 2016. Il ne resterait donc que 2017 pour redresser la barre et assurer la promesse législative ?

Lire aussi : Les promesses non tenues du gouvernement sur l’enseignement primaire

Quoi qu’il en soit et vu la nature des 31 627 premières embauches, tout laisse penser que Bercy a eu raison de la Rue de Grenelle et a « habillé » le budget pour faire en sorte que les 54 000 postes dévolus à l’enseignement scolaire (sur les 60 000) restent ultra-majoritairement des postes de stagiaires. Après tout, le chef de l’Etat n’avait pas promis 60 000 postes pérennes… même si les acteurs de l’école, eux, l’avaient rêvé.

 

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