Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

SNUDI-FO 29

14 octobre 2022

Elections

Publicité
Publicité
8 septembre 2022

spécial remplaçants

 

Revalorisation de l’ISSR : le SNUDI FO 29 vous aide à vérifier le montant de vos indemnités

 

Avec le nouveau décret, vous avez droit à une revalorisation de votre ISSR à compter du 1er janvier 2022 avec effet rétroactif. Pour le SNUDI FO 29, elle est très insuffisante au regard de l’inflation.

Le SNUDI FO 29 a saisi l’administration pour connaître la date de mise en paiement. Nous vous informerons de la réponse.

Bien que cette revalorisation ne soit pas suffisante, le SNUDI FO 29 vous aide à calculer la revalorisation que vous devriez toucher. Envoyez nous vos états de remplacement ainsi que la fiche en pj.

Saisissez nous !

Tranche kilométrique

Différence

moins de 10 km

+0,56

de 10 à 19 km

+1,02 €

de 20 à 29 km

+1,50 €

de 30 à 39 km

+1,90 €

de 40 à 49 km

+2,46 €

de 50 à 59 km

+3,01 €

de 60 à 80 km

+3,58 €

Par + 20 km

+0,53 €

 

→Vous êtes remplaçants et affectés à l’année sur un poste fractionné pour cette année scolaire 2022 – 2023 : Pour le SNUDI FO 29, vous êtes bien affecté sur du remplacement et devez toucher votre ISSR. Saisissez nous si ce n’est pas le cas.

 220908_Communiqu__SNUDI_FO_rempla_ants

SPECIAL REMPLACANTS: 4 pages sur demande par mail: snudifo29@gmail.com

SUIVI DE LA REVALORISATION DE l’ISSR

Nom : ……………………………. Prénom : ……………………………

Adresse personnelle : ……………………………………………………………………….

Ecole d’affectation : ………………………………………………………………………..

CALCUL de votre revalorisation par le SNUDI FO 29 (reprendre vos grilles de l’an passé)

Janvier

 

Février

 

Mars

 

Avril

 

Mai

 

juin

 

juillet

 

6 septembre 2022

Déclaration de la FNEC FP FO du 29 au CTSD du 6 septembre 2022

Madame la Directrice des Services académiques,

Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Nous avons pu lire ou entendre ces derniers jours dans les médias nationaux et locaux que l’administration est sereine pour cette rentrée, en raison notamment de l’absence de protocole sanitaire et de l’amélioration du taux d’encadrement.

Sereins, la FNEC FP FO et les personnels qu’elle représente le sont beaucoup moins !

Les enseignants, PsyEN et encore plus les AESH, ont bien en cette rentrée scolaire les mêmes préoccupations que les autres salariés : ils sont frappés de plein fouet par l’inflation et voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Le gouvernement n’accorde qu’une « augmentation » de 3,5% de la valeur du point d’indice alors que l’inflation dépasse déjà les 6% pour l’année 2022, il refuse toujours un vrai statut et un vrai salaire aux AESH.

Cette chute du pouvoir d’achat s’accompagne d’une dégradation sans précédent des conditions de travail.

Combien de temps va-t-il encore falloir attendre pour que des moyens soient enfin attribués à l'école ?

La préservation de la liberté passe par l'investissement à la hauteur des besoins considérables dans le secteur de l'enseignement public. Il y a des mesures d'urgence à prendre pour faire face aux manques structurels dans notre secteur d'activité - comme dans celui de la santé notamment, et les salariés comme les publics n'ont pas à faire le sacrifice de leur droit à la formation scolaire et aux soins au nom de conflits servant des intérêts strictement privés.

Les premiers retours des collègues le jour de la rentrée ne nous rassurent pas, avec par exemple des élèves notifiés MDPH sans AESH ou des remplaçants qui semblent déjà bloqués pour l’année scolaire sur des postes non pourvus.

Les médias ont largement abordé la question du manque d’enseignants pour cette rentrée. La bonne nouvelle, c’est que puisqu’il n’y a plus de Covid, on ne pourra enfin plus dire que c’est la pandémie qui en est responsable !

Quant aux contractuels, qui peut croire qu’on peut former un enseignant en 4 jours alors qu’il faut 4 semaines pour obtenir le BAFA et pouvoir encadrer des groupes de 8 enfants en colonie de vacances ? Comment penser qu’on va redonner de l’attractivité au métier d’enseignant en faisant passer de tels messages auprès de l’opinion publique ?

 

Nous demandons leur recrutement immédiat, et le ré abondement des listes complémentaires à hauteur des besoins. Nous demandons également l’intégration des INEAT plutôt que l’embauche de contractuels.

Les personnels veulent pouvoir travailler sereinement. Ils ne veulent pas des méthodes du privé telles que les évaluations d’école ou le recrutement des personnels par les directeurs.

Ils veulent un salaire décent qui passe par le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat pour tous les échelons. Ils veulent la réouverture de places dans les structures spécialisées pour l’accueil des enfants en situation de handicap. Ils veulent des formations qui correspondent à leurs besoins. Ils veulent pouvoir être remplacés lorsqu’ils sont absents.

Dès la semaine prochaine, les personnels se réuniront avec les syndicats de la FNEC FP FO pour faire un état des lieux, établir leurs revendications et organiser la mobilisation.

Concernant maintenant l’objet de ce CTSD, vous savez Madame la Directrice Académique, il n’est pas acceptable pour Force Ouvrière de fermer des classes en septembre, d’autant plus que les deux cartes scolaires précédentes ont été marquées par un très grand nombre de suppressions de postes classes. Il n’est pas non plus acceptable que les demandes d’ouvertures ne soient pas satisfaites.

Merci pour votre écoute.

5 septembre 2022

INFORMATIONS ADMINISTRATIVES

30 août 2022

Face au chaos, la défense du service public, des postes et des salaires, c’est maintenant !

 

Cette rentrée s’annonce chaotique, et les personnels, comme tous les salariés, vont vite se trouver pris à la gorge par l’augmentation incessante des prix. En plafonnant l’augmentation du point dans la Fonction publique à 3,5 %, le gouvernement cherche en réalité à imposer, au regard d’une inflation annuelle qui dépasse déjà les 6%, un nouveau recul de la rémunération.
Le président de la République promet encore pire en déclarant vouloir réactiver le projet de réforme des retraites et en annonçant de manière provocante « la fin de l’abondance et de l’insouciance » !
Mais où est l’« insouciance » ? Du côté de ceux qui veulent que tous les élèves soient instruits ou du côté du ministre de l’Éducation nationale qui déclare : « Nous faisons au mieux, nous devons faire avec la situation qui est tendue. » ? Mais d’où vient la « situation » ? Elle ne tombe pas du ciel, c’est le résultat de la politique menée depuis des années et avec laquelle le même ministre refuse de rompre !

M. le ministre, la situation n’est pas « tendue », elle est catastrophique !
Ce sont des milliers de classes surchargées, des milliers de classes qui seront à la rentrée ou en cours d’année sans enseignants statutaires. Ce sont 4000 postes non pourvus dans les concours d’enseignement du premier comme du second degré. Et le ministère accentue encore la casse du statut en organisant des « job dating » pour recruter des contractuels !
Face à cette situation intenable, le ministre a annoncé la mise en place d’un concours exceptionnel au printemps prochain pour titulariser les contractuels, répondant en ce sens à une revendication portée par la FNEC FP-FO. Il reconnait ainsi la nécessité de recruter des personnels sous statut, alors que l’on manque partout d’enseignants. Mais pourquoi ne pas l’organiser dès maintenant ? Pourquoi ne pas recruter dès maintenant les personnels titulaires nécessaires (listes complémentaires, concours exceptionnels...) ?

A la rentrée, regroupons-nous pour les revendications !
La FNEC FP-FO se félicite de la mobilisation des lauréats pour le recrutement de toutes les listescomplémentaires qui a commencé à faire reculer le ministre : on continue !
Plutôt que de participer à un énième « grand débat », la FNEC FP-FO invite tous les personnels à se réunir en heure d’information syndicale dès la première semaine de rentrée pour organiser la mobilisation sur
les revendications :
➢ Création de tous les postes nécessaires !
➢ Utilisation de l’intégralité des listes complémentaires et leur réabondement !
➢ Recrutement statutaire à Bac +3 (Bac +4 pour l’agrégation) avec formation professionnellesous statut ! Mise en place de concours exceptionnels tout de suite !
➢ Titularisation immédiate de tous les contractuels qui le souhaitent !
➢ Réintégration de tous les personnels suspendus !
➢ Un statut pour les AESH et les AED !
➢ Non à la vie chère : ouverture immédiate de négociations pour la revalorisation du point
d’indice a minima à hauteur de l’inflation et pour le rattrapage des pertes depuis 2000 !22_08_29___Communiqu__FNEC_FP_FO_rentr_e_scolaire_2022

Publicité
Publicité
2 juillet 2022

Modèle de motion pour refus d'évaluation d'école

MODELE de motion à faire voter en conseil des maîtres, à renvoyer à la DASEN sous couvert de l'IEN avec copie au SNUDI FO 29

(modèle modifiable!)

 

Nous, enseignants refusons les évaluations d’école dont la généralisation est annoncée pour septembre 2022. Nous considérons ces évaluations comme une remise en cause de nos statuts et le fonctionnement même de l’École Publique.

Ce dispositif, expérimenté depuis cette année en Finistère, prévoit désormais deux étapes : une auto-évaluation et une évaluation externe, s’apparentant à un audit.  

L’évaluation d’école prévoit entre autres, questionnaires aux parents, aux élèves, au périscolaire, document d’auto-positionnement, avis des élus, rédaction d’un rapport d’auto-évaluation par les enseignants, visites d’une commission d’évaluation (IEN et directeur externe, principal d’un collège, voire même directeur de centre de loisirs…).

Cette commission d’évaluation rendra un rapport d’inspection contraignant le Projet d’école, le PEDT et les formations et donnera des objectifs à atteindre dans les 5 ans !

Ces évaluations d’école découlent directement des réformes Blanquer (« Ecole de la Confiance », Grenelle de l’Education…) et de l’accompagnement « Parcours de Carrière ». Elles pourront avoir une incidence sur notre déroulement de carrière.

Nous refusons d’être évalués par les parents, les élus, le personnel municipal, les élèves ou encore les agents du périscolaire.

Nous refusons la mise en concurrence des écoles au profit d’une école des territoires qui n’est pas garante de l’égalité.

Nous réaffirmons la liberté pédagogique individuelle de chaque enseignant sur des programmes nationaux.

Nous refusons la mascarade d’auto-évaluation calquée sur le management d’entreprise.

Nous refusons un investissement chronophage dans la mise en œuvre de ces évaluations au détriment de nos missions d’enseignement.

Nous refusons l’avancement au « mérite »

Nous refusons cette stratégie du leurre. Ces évaluations d’écoles ne répondent en rien à nos besoins et revendications.

Nous alertons sur les conséquences d’une telle évaluation qui conduit à la définition d’objectifs, à la « contractualisation d’objectifs », à la territorialisation de l’école contraire à l’idée même du service public.

Aucun décret, aucun texte réglementaire ne nous contraint à accepter ces évaluations d’école.

Pour toutes ces raisons, nous refusons de rentrer dans ce dispositif d’évaluation d’école, et nous appelons chaque enseignant, chaque école du département à refuser cette proposition.

11 mai 2022

Evaluations d'écoles

 

Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise…) font largement écho aux propos du président Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves :

Emmanuel Macron : « On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. » « On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ». « J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. »

Rappelons que ces évaluations, composées d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe, seront co-animées par le directeur d’école et le directeur du périscolaire (avec accord du maire) et que les parents et élèves devront être partie prenante !

 Suite de notre article sur demande: snudifo29@gmail.com

 

31 mars 2022

Télégramme 31 mars 2022: Action pour le retour aux 4 jours à Brest

IMG-20220331-WA0001

30 mars 2022

ACTION RETOUR 4 JOURS

 

Suite au rassemblement organisé par FO, en continuité de sa pétition, qui a rassemblé une quarantaine de personnes (plus de 10 écoles brestoises représentées ce midi et ce malgré une demi-journée de classe le matin et avant une formation obligatoire l’après-midi), 3 collègues ont été reçues à la mairie par Mme KUCHEL et M. COCHET.

Fort du très grand succès de la pétition signée par plus de 350 personnes, dont plus de la moitié des enseignants brestois, la délégation, FO et non syndiquée, a pu réitérer ses revendications

ð  4 jours sur 36 semaines sur tout le territoire

ð  Exposé à l’aide d’exemples concrets émanant du terrain des dysfonctionnements de la semaine de 4.5 jours.

 

La mairie est restée campée sur sa position qui est un choix politique.

 

Ainsi, pour créer un rapport de force, il est important qu’après les vacances nous puissions nous concerter pour décider ensemble de la suite du mouvement. Ce n’est qu’un début !

Nous continuions à appeler à signer et à faire signer la pétition :

http://29snudifo.canalblog.com 

2022 03 30 rassemblement 4 jours

               

snudifo29@gmail.com  06 80 65 04 27

14 mars 2022

SIGNEZ la pétition pour un retour à la semaine de 4 jours pour tout le département sur 36 semaines

Chers collègues finistériens!

Les enseignants brestois se mobilisent pour demander un retour à la semaine de 4 jours. Ils sont soutenus dans leur démarche par le Snudi Fo qui revendique l’abrogation du décret Peillon Hamon. Voici leur motion, nous vous invitons à signer et à faire signer la pétition qui suit, pour un retour à 4 jours !

 

Depuis la rentrée scolaire 2018, les écoles publiques de Brest sont quasiment les seules du département à fonctionner à 4 jours et demi de classe alors qu’à plusieurs reprises, de nombreux enseignants et parents ont exprimé leur demande d’un retour à la semaine de 4 jours.

 

Depuis maintenant 8 ans que la semaine de 4,5 jours a été mise en place à Brest, nous, enseignants, continuons de constater et de subir les conséquences de cette organisation.

·         La fatigue des élèves est accrue par des journées alourdies par un temps de présence à l’école et en collectivité allongé. Les élèves sont hyper-sollicités toute la journée (activités scolaires plus périscolaires dans la même journée). Cette fatigue est particulièrement sensible chez les enfants scolarisés en ULIS qui ont parfois des trajets importants à faire pour se rendre à leur école.

·         Les élèves (en particulier les plus jeunes) ne perçoivent pas la différence entre le scolaire et le périscolaire, les animateurs et les enseignants or les règles à respecter ainsi que les attentes ne sont pas les mêmes.

·         Ce rythme provoque des déséquilibres dans la répartition des domaines d’apprentissage : allongement de certains domaines d’apprentissages (mathématiques et français), concentrés sur les matinées, au détriment des arts visuels ou musicaux, des sciences et de l’EPS. Les après-midis trop courts limitent considérablement la mise en place de certaines activités pédagogiques nécessitant davantage de manipulation ou de temps de réalisation ainsi que les sorties.

·         Les enseignants ne voient plus les parents à la fin de la journée ce qui est problématique (plus encore pour les élèves de maternelle et les familles allophones). Ce manque de lien est préjudiciable à une communication claire avec les parents. En outre, les parents ne savent pas toujours ce qui relève de la responsabilité des enseignants et celle des animateurs, ce qui est parfois source de conflits.

·         Absentéisme conséquent le mercredi matin, notamment en maternelle.

·         Nous déplorons également à Brest une  concurrence déloyale avec le privé. Depuis plusieurs années, nous avons pu constater le départ de familles vers les établissements privés qui fonctionnent sur 4 jours. Nous n’avons jamais eu connaissance d’un mouvement inverse (familles qui quitteraient le privé pour « bénéficier » des 4,5 jours de classe dans le public).

·         La semaine de 4,5 jours détériore les conditions de travail des enseignants : plus de coupure dans la semaine, libérant du temps pour la préparation de la classe et permettant de relâcher la pression. Pour les parents d’enfant en bas âge, frais de garde pour cette matinée supplémentaire, ce qui n’est pas anodin quand on connaît la baisse du pouvoir d’achat des professeurs des écoles (jusqu’à 25% en 20 ans, d’après un rapport du Sénat.) A cela s’ajoute un déplacement supplémentaire et les frais de transport inhérents.

·         Plus généralement, la conséquence essentielle de la réforme des rythmes scolaires est la territorialisation de l’école. Elle désengage l’État et charge les communes d’attributions supplémentaires, ce qui aggrave les inégalités et soumet le fonctionnement et l’organisation des écoles aux impératifs politiques et économiques locaux.

 

La semaine de 4,5 jours nous a été présentée comme bénéfique pour les enfants, en particulier ceux de milieux populaires. Or, depuis 8 ans que cette réforme est en place, nous, enseignants, professionnels de l’éducation, nous n’avons pas pu en constater les bénéfices promis alors que la liste des griefs est très longue. Un rapport réalisé par l’Inspection Générale de L’Education Nationale (seule évaluation faite sur ce sujet par le Ministère de L’Education Nationale) corrobore d’ailleurs ce que nous pouvons constater tous les jours. Le passage à la semaine de 4 jours par  plus de 9 écoles sur 10 dans l’Académie de Rennes nous montre bien que ce qui est encore dérogatoire doit devenir la règle.

Rappelons que les enfants de Brest ont actuellement 45 minutes de TAP 4 fois par semaine (auxquelles il faut ôter le lavage des mains, l’appel, la sortie...), que les moyens dévolus à ceux-ci sont insuffisants (taux d’encadrement et qualifications des animateurs) ce qui ne permet pas la mise en place d’activités enrichissantes et de qualité.

Le retour à la semaine de 4 jours d’enseignement, en libérant la journée du mercredi, permettrait de réorganiser la semaine des enfants. Cela laisserait  plus de temps aux centres de loisirs pour mener à bien les activités, sur la matinée ou sur la journée complète.

Nous, enseignants brestois, demandons une organisation scolaire sur 4 jours, 36 semaines par an comme dans les 95% des communes du département.

 

Nous souhaitons que la Mairie de Brest accepte enfin un vrai dialogue sur ce sujet. Les conseils d’école et leurs représentants (enseignants et parents) doivent être consultés et donner leur avis sur le projet d’une organisation scolaire sur 4 jours par semaine et 36 semaines dans l’année.

8 mars 2022

L'école Anita Contin de Plouzané en lutte pour garder son poste

Les parents, la municipalité se mobilisent pour la défense de leur école publique!

Le SNUDI FO 29 soutient tous les collègues qui luttent pour la non dégaradation de leurs conditions de travail et qui militent pour la qualité du service public!

conti 1

conti 2

Conti 3

3 février 2022

Déclaration de FO au CTSD du 3 février 2022

Declaration_pr_alable_FO_Comit__Technique_Sp_cial_D_partemental_01_02_22

 

Madame la directrice académique,

Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Cette instance se tient à nouveau dans un format distanciel qui ne permet pas un réel échange entre les participants et le respect des prérogatives des représentants des personnels que nous sommes. Nous réitérons notre demande que les prochaines instances puissent se tenir en format « hybride », de manière à permettre aux délégués qui le souhaitent d’assurer en présentiel leur rôle de défenseur des intérêts des personnels.

Par la grève massive du jeudi 13 janvier, dans le Finistère comme partout en France, des milliers d’enseignants et de personnels de l’Education nationale, soutenus par les parents d’élèves et les organisations de la jeunesse, ont dénoncé la maltraitance institutionnelle à laquelle ils sont confrontés et ont exprimé la colère qui couvait depuis plusieurs mois dans la profession.

Le chaos dans les écoles a révélé au grand jour le manque de moyens humains, financiers, de protection et la crise sanitaire n’a fait qu’exacerber les problèmes sous-jacents de l’Education nationale. Car la colère des enseignants, c’est également celle du rejet face au mépris du ministre de l’Education nationale, du rejet des réformes qui ne répondent pas à leurs attentes, de l’indignation face à une rémunération insuffisante, de la fatigue due à des conditions de travail toujours plus difficiles.

Au soir du 13 janvier, le Premier Ministre et le ministre de l’Education nationale ont été contraints d’effectuer des annonces mais force est de constater qu’ils n’ont pas répondu aux revendications.

Aujourd’hui les écoles restent ouvertes mais ce sont des dizaines de classes qui ferment et des milliers d’élèves renvoyés chez eux, faute de remplaçants.

Contraint, le Ministre annonce le recours aux listes complémentaires, revendication portée par FO avec une très large intersyndicale depuis 2 ans, mais où en sont les consignes données par monsieur le Recteur dans l’académie de Rennes ? Dans le même temps, il confirme sa volonté de faire appel à des contractuels en CDD et des retraités qu’il a d’ailleurs bien du mal à trouver depuis la rentrée de janvier. Alors que les personnels sont confrontés à des protocoles inapplicables qui génèrent un désordre indescriptible dans les écoles, MM. Castex et Blanquer ont annoncé que ceux-ci seraient maintenus. Inacceptable ! Et ce ne sont pas les quelques masques FFP2, qui arriveront on ne sait trop quand, et les autotests (non périmés cette fois-ci) qu’il faudra aller chercher en pharmacie, qui sont de nature à contenter les collègues !

Alors que la revendication salariale s’est exprimée avec force le jeudi 27 janvier par des personnels qui n’en peuvent plus de leurs conditions de travail dégradées, du gel de la valeur du point d’indice, de la perte

 

de leur pouvoir d’achat avec l’augmentation de l’inflation depuis 20 ans, qu’ont répondu MM. Castex et Blanquer ? Rien ! Quant aux AESH, ils n’ont même pas été évoqués ! FO revendique un juste rattrapage de la perte salariale subie par l’augmentation de 22% de la valeur du point d’indice ; un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH.

Oui, la colère des personnels vis-à-vis de ces réponses est légitime ! Ils sont donc fondés à poursuivre la mobilisation, à établir leurs revendications pour défendre leurs conditions de travail et chiffrer leurs besoins en postes, en moyens de remplacement au sein de leurs écoles, à revendiquer l’augmentation significative des salaires.

La préparation de votre carte scolaire 2022 constitue donc une préoccupation majeure.

Pour la deuxième année consécutive, c’est une véritable saignée dans les postes classe que nous découvrons :

-    La une partie des ETP alloués est utilisée pour l’amélioration des décharges de direction 11 postes qui apparaissent en ouverture alors qu’il n’est en aucun cas question d’ouverture de poste devant élèves.

- Il faudrait plus bien plus de postes supplémentaires pour permettre le plafonnement des classes de GS, CP et CE1 dans toutes les écoles hors éducation prioritaire du département ;

-    La création de 2 postes de brigades départementales supplémentaires est totalement insignifiante pour permettre d’assurer le maintien du service public d’éducation à tous les élèves du département ! Elles ne comblent en rien les 14 suppressions de l’an passée !

-    Des RASED qui restent exsangues et avancent sur une jambe...

C’est pour cette raison que vous êtes encore contrainte de faire le choix d’ajustements pour fermer de trop nombreuses classes et d’en n’ouvrir que trop peu. Nous ne pouvons l’accepter !

Au regard de la situation actuelle, il est totalement légitime qu’aucune fermeture de classe ne devrait être prononcée et que toutes les demandes d’ouverture soient satisfaites. C’est ce que la Fédération FO de l’enseignement revendique, et c’est ce qu’elle attend d’un recrutement à hauteur des besoins sur les listes complémentaires, qui de fait, doivent être réabondées. 5nous réitérons notre demande de connaître dans le 29 combien de contractuels, avec quel contrats, combien de LC recrutées et combien d’assistants d’administration)

Les enseignants de ce département n’ont pas à être tributaires d’une politique d’austérité qui ne permet pas à l’école de fonctionner dans de bonnes conditions. Nous voulons des enseignants dans les classes, des effectifs raisonnables, des RASED complets, la prise en charge de nos élèves en situation de handicap, des AESH à hauteur des besoins, des remplaçants pour remplacer...

En ces temps de pandémie virale, nous avons besoin de tous les collègues, nous avons besoin d’une baisse réelle des effectifs en classe. L’entassement des élèves dans les salles est un problème sanitaire mais aussi un nombre important d’élèves en classe ne permet pas d’aider tous ceux qui en ont besoin.

Sans créations massives de postes correspondant aux besoins réels, ce sont des dizaines de situations catastrophiques qui se profilent dans un climat déjà explosif !

Votre projet de carte scolaire ne répond donc pas aux revendications exprimées par nos collègues dans le contexte actuel. C’est un véritable plan d’urgence pour nos écoles que nous réclamons pour que chaque enseignant puisse continuer à pouvoir faire son métier, c’est-à-dire ENSEIGNER et pas juste « garder » des élèves dans des classes.

Avis présenté par FO :

Le CTSD réuni le jeudi 3 février 2022 constate que le nombre d'inscrits sur liste complémentaire dans l'académie ne permet pas de pallier le manque de moyens. En ce sens, le CTSD demande le ré-abondement de la liste complémentaire pour permettre le recrutement de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents pour :

-qu'aucune fermeture de poste ne soit décidée,

-l'ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes,

-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d'aides dans toutes les circonscriptions du département,

-la création de postes de remplaçants à hauteur des besoins

 

 

Je vous remercie pour votre attention.

2 février 2022

AGENDA SNUDI FO 29

Les dates à retenir:

- jeudi 3 février: CTSD carte scolaire

- jeudi 24 février: CHSCT

- vendredi 25 février:  Assemblée Générale avec la venue de notre secrétaire national

- lundi 14 mars: STAGE Actualité syndicale et connâitre ses droits

- mardi 15 mars: STAGE: Guide du militant FO

- vendredi 10 juin: STAGE Actualité syndicale et connâitre ses droits

22 janvier 2022

Communiqué de presse du 22 janvier 2022

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le mensonge et une réglementation mal interprétée comme armes de dissuasion massive !

Jeudi 20 janvier 2022, de nombreux enseignants étaient toujours grévistes, mais on découvre que des chiffres erronés de participation sont relayés par l'administration aux médias !

En Moselle par exemple, zéro grévistes annoncés, alors que certains de nos collègues poursuivent le mouvement ! Il est techniquement impossible pour le rectorat de communiquer des chiffres précis et avérés puisque dans le 1er degré, il faut attendre la réception des feuilles d'émargement des non-grévistes pour pouvoir estimer les grévistes.

Alors pourquoi ces communications inexactes ? Une tentative d'avortement de la colère ? Cette pratique aurait-elle pour objectif de décourager les personnels qui souhaitent poursuivre la mobilisation ? Tout comme à Paris où la manifestation a été interdite ?

Aujourd'hui encore, nous avons la communication officielle du recrutement de tous les candidats aux CRPE sur les listes complémentaires. Quelle victoire pour nous tous !

La mobilisation a enfin payé et pourtant on a en haut lieu tenté de nous faire croire que ce recrutement était impossible et hors de la réglementation alors qu'il n'en est rien, comme nous n’avons cessé de le répéter depuis août dernier à notre Recteur et à notre Dasen ! Après nous avoir expliqué que cela était impossible, le recrutement va avoir lieu sous la pression des personnels en colère et de la mobilisation de ces derniers jours.

La justification du recours au recrutement de contractuels en lieu et place de personnels fonctionnaires sous statut ou une réelle ignorance de la réglementation ?

Notre vigilance et notre persévérance ont enfin payé. Rappelons que le Snudi-FO 29 ne cesse de demander l'ouverture des listes complémentaires lors des CTSD ainsi que lors de nos audiences (le  6 janvier 2022 notamment). Le SNUDI FO 29 demande l’abondement de la liste complémentaire et demande à l’administration de nous informer du nombres de collègues recrutés.

 

Le bras de fer est sans relâche mais nous ne renoncerons pas !

L’intersyndicale a demandé que les prochaines instances de carte scolaire se tiennent en présentiel la semaine prochaine. Le SNUDI FO 29 n’a à ce jour été destinataire d’aucune réponse. Le protocole sanitaire a bon dos ! On fait beaucoup moins cas des précautions quand on envoie les personnels dans les classes sans protection satisfaisante et que la seule bonne foi des parents atteste de la non-circulation du virus !

Ne lâchons jamais rien ! Poursuivons et amplifions le rapport de force !

Continuons la mobilisation en envoyant nos déclarations d'intention de grève et soyons massivement présents le 27 janvier prochain pour exprimer encore une fois notre colère !

Brest, le 22 janvier 2022

 

14 janvier 2022

Communiqué du SNUDI FO 29 du 14 janvier 2022

 

 

Après la puissante grève du 13 janvier, le gouvernement est contraint de faire des annonces... encore loin de satisfaire les revendications exprimées massivement !

La grève du jeudi 13 janvier dans l’Education nationale, conséquence d'un mouvement spontané de colère, de révolte, d’indignation, a été un succès historique : une grève massive, des milliers d’écoles voire d’établissements fermés, des manifestations puissantes… Les personnels en ont assez d’être entravés dans leur travail. Ils n’arrivent plus à exercer leurs missions. Ils veulent que l’Ecole reste ouverte, mais aussi que l’Ecole reste l’Ecole, c’est-à-dire un lieu d’instruction. Le gouvernement a été contraint d’accéder à la demande formulée la veille par la totalité des organisations syndicales avec la FCPE, et de les recevoir le soir même, sous la présidence du Premier ministre, avec les ministres Blanquer et Véran.

Contraint de faire des annonces…

         Le gouvernement annonce que des enseignants seront recrutés sur la liste complémentaire dans le 1er degré. Cette annonce reste non chiffrée. Encore faudrait-il auparavant que la liste complémentaire soit réabondée. Rappelons que celle du CRPE dans l’académie de Créteil est de 0 !

Le Ministre annonce 3 300 recrutements de contractuels « pour la période à venir ». Rappelons que les autorisations de recrutement dans le cadre de contrats précaires pour quelques mois n’ont pas permis de trouver de candidats, au vu des conditions financières, de l’absence de possibilité de rentrer dans le statut. En supposant que ces 3 300 soient effectivement recrutés, cela n’apporterait que 30 à 40 enseignants supplémentaires dans le département pour plus de 600 écoles !!

Alors que nombres de classes étaient sans enseignant le jour de la rentrée du 3 janvier, rappelons que la DASEN a supprimé 14 postes de brigade l’an passé. Et ce ne sont pas les 13 recrutements de contractuels qui risquent d’améliorer la situation catastrophique du remplacement.

          Sur les AESH, aucune réponse n’est apportée, ni évoquée, concernant les recrutements, l’exigence du statut de fonctionnaire, d’un vrai salaire et l’abandon des PIAL. Nos collègues n’acceptent pas.

Le gouvernement annonce le recrutement de 1 500 vacataires pour l’aide administrative aux directeurs. Il y a 48 950 écoles en France. Cela correspond donc à 3 recrutements pour 100 écoles

Sur la question des protections sanitaires indispensables pour assurer la sécurité des personnels et des élèves, le gouvernement promet des boîtes de masques chirurgicaux livrées d’ici la fin janvier, ce que l’on savait déjà, mais ces masques ne sont toujours pas disponibles. Quant aux masques FFP2, le ministre annonce enfin qu’ils seraient fournis aux enseignants de maternelle, aux enseignants en contact avec des élèves à besoins particuliers et aux AESH ! Si le ministre reconnaît enfin la nécessité de mieux protéger ces personnels, surexposés à la contamination au virus, « diffuser 5 millions de masques dans le système scolaire » reste vague et très insuffisant ! Des masques FFP2, pour tous, tout de suite !

Concernant les capteurs de CO2, le ministre renvoie une nouvelle fois la responsabilité sur les communes, refusant de prendre en charge le financement de cet équipement de protection ! Rien sur les purificateurs d’air et les produits virucides !

Le Premier ministre confirme le maintien du protocole Blanquer, qui sera donc sans doute bientôt suivi d’une 51ème puis d’une 52ème version, transférant sur les directeurs et les équipes la responsabilité d’assurer un suivi sanitaire des élèves …

Le ministère vient de confirmer par mail le report des évaluations CP CE1 à une date ultérieure. De nombreuses équipes avaient, de toute façon, déjà décidé de ne pas les faire passer.

Aucune annonce sur la question salariale malgré les revendications portées par la FNEC FP-FO devant le Premier ministre ! Alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010, que les fonctionnaires ont perdu 21% de leur pouvoir d’achat depuis 2000, toujours rien pour les personnels de l’Education nationale mis à part la réactivation jusqu’au mois de février de la prime pour l’accueil des enfants prioritaires ! Toujours rien pour les AESH, nombreux dans la grève et la manifestation ! Inacceptable ! Augmentation de 21% de la valeur du point d’indice ! Un vrai statut de fonctionnaire, un vrai salaire pour les AESH !

         Pour le SNUDI-FO 29, le compte n’y est pas et ces annonces ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est exprimée ce 13 janvier ! Indéniablement, le chaos dans les écoles se poursuivra, tant que le gouvernement ne mettra pas les moyens suffisants pour répondre aux demandes indispensables des personnels.

Le SNUDI-FO 29 invite les collègues à se réunir pour prendre connaissance des annonces du Ministre, discuter de la situation, chiffrer leurs revendications dans chaque école et les rassembler localement et au niveau départemental, et discuter des moyens de les faire aboutir.

Brest, le 14 janvier 2022

14 janvier 2022

Apres une journée de grève historique...

Après une journée de grève historique...
MM. Castex et Blanquer ne répondent pas aux revendications !

Montreuil, le 14 janvier 2022

La grève jeudi 13 janvier dans l’Education nationale a été un succès historique : une grève massive, des milliers
d’écoles voire d’établissements fermés, des manifestations puissantes... Les parents d’élèves ont partout
apporté leur soutien aux personnels grévistes.

Le premier ministre Castex a été contraint d’accéder à la demande formulée la veille par la totalité des
organisations syndicales avec la FCPE, et de les recevoir le soir même.

Qu’a annoncé le premier ministre ? Répond-il aux revendications ?

Sur la question des postes et des recrutements immédiats, des enseignants seront recrutés sur la liste
complémentaire dans le 1er degré en tant que fonctionnaires. La FNEC FP-FO, qui porte cette revendication
depuis des mois, prend acte de cette annonce mais constate qu’elle ne concerne que le 1er degré et que, malgré ses demandes réitérées au 1er ministre, elle reste non chiffrée. De plus il nest pas question de réabonder ceslistes complémentaires, alors quelles sont inexistantes dans de nombreux départements.

Ce qui est chiffré par contre ce sont les emplois précaires et sous-payés que le ministre entend multiplier :

3 300contractuels « pour la période à venir » ; 1 500 AED « jusqu’à la fin de l’année scolaire » ; 1 500 vacataires pour l’aide administrative. Bref, la précarisation de l’Education nationale se poursuit...
Aucune annonce sur la question salariale malgré les revendications portées par la FNEC FP-FO devant le 1er ministre ! Alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010, que les fonctionnaires ont perdu 21% de leur pouvoir d’achat depuis 2000, que les hospitaliers ont pu obtenir une augmentation indiciaire nette de 183€ par mois... toujours rien pour les personnels de l’Education nationale mis à part la réactivation jusqu’au mois de février de la prime pour l’accueil des enfants prioritaires ! Inacceptable !

Le 1er ministre confirme le maintien du protocole Blanquer, qui sera donc sans doute bientôt suivi d’une 51èmepuis d’une 52ème version tout aussi inapplicables que les précédentes. Il promet la livraison de masques chirurgicaux pour fin janvier, ce que l’on savait déjà, et des masques FFP2 pour les enseignants de maternelle.

Pour la FNEC FP-FO, le compte n’y est pas et ces réponses ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est
exprimée ce 13 janvier.

La FNEC FP-FO revendique :

- Un recrutement immédiat et à hauteur des besoins de personnels sous statut dans les écoles, les
établissements et les services !

- L’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice et une augmentation indiciaire immédiate de 183€
net par mois pour les personnels de l’Education nationale !

- L’arrêt des protocoles inapplicables !

La FNEC FP-FO appelle plus que jamais les personnels à se réunir et à lister leurs revendications. Elle soutient toutes les initiatives décidées par les AG. Elle appelle à préparer une journée de grève interprofessionnelle massive jeudi 27 janvier, pour les salaires, pour les postes à l’Ecole et dans tous les services publics, aux côtés des salariés du privé, et des autres agents de la Fonction publique également victimes des mesures gouvernementales.

La mobilisation a ébranlé le gouvernement, il faut maintenant leur faire entendre raison : la question de la grève
et de la manifestation nationale au ministère n’est-elle pas posée ?

La FNEC FP-FO participera à la réunion des fédérations de l’Education nationale aujourd’hui à 17h.

 

7 janvier 2022

Tous en greve le 13!

31 décembre 2021

Rentrée de janvier et crise sanitaire: Communiqué du SNUDI FO 29

 

Sans dispositions drastiques en rapport avec l'intensité de la pandémie, qui peut croire que cette rentrée ne sera pas catastrophique ?

Depuis le début de la pandémie, nous savons que l’école est devenue un enjeu économique majeur pour ce gouvernement qui décide de la maintenir ouverte coûte que coûte, aux dépens de la sécurité des personnels comme des élèves. Cette rentrée de janvier 2022 ne déroge pas à la règle : explosion de l’épidémie en France avec plus de 200 000 cas par jour que le ministre de la santé qualifie de véritable « raz de marée », un taux de contamination de près de 1 000/100 000 chez les moins de 10 ans, alerte de cinquante professionnels de santé qui s’inquiètent des conditions de cette rentrée (relayée par le JDD le 26 décembre), inquiétudes du Conseil scientifique qui estimait, le 23 décembre, qu’il y aurait ⅓ des enseignants qui seraient touchés de façon directe ou indirecte par le COVID et  le ministre ne change rien… Pire, il persiste avec mensonges, atermoiements et contradictions.

Le 28 décembre, il déclarait sur France Inter : « Vu la contagiosité du variant, il y a un risque d’absentéisme accru. Nous débloquerons tous les moyens pour y faire face, notamment en moyens de remplacement, en capacité de recrutement de contractuels et de vacataires, en mobilisation, par exemple de jeunes retraités de l’éducation nationale » puis il annonçait qu’il faudra plusieurs tests, deux ou trois pour revenir en classe, déclaration aussitôt démentie par les services de son ministère.

Désorganisation, ordres et contre-ordres, protocoles bidons, cacaophonie, amateurisme et irresponsabilité...

Le Gouvernement sacrifie délibérément la santé, voire la vie des agents, salariés tout en qualifiant avec un cynisme des plus abjects les futurs contaminés, d' « absentéistes ». Mais comme le dit notre ministre, expert en la matière : « il faut brasser de l'air ».

Lorsque le SNUDI-FO 29 ne cessait de réclamer des masques, des tests, des vaccins, des recrutements statutaires, on nous répondait que les masques et les tests étaient inutiles, que les élèves n'étaient pas contaminants, que les enseignants n'étaient pas prioritaires pour la vaccination, que des contractuels allaient être recrutés. Nous n’oublions pas.

Aujourd’hui, alors que la situation s’aggrave, c’est à nouveau la désorganisation qui est générée par notre ministère dans sa volonté de maintenir les écoles ouvertes coûte que coûte sans sécurité sanitaire efficiente. Dans les jours à venir, il faut s’attendre à une nouvelle pagaille dans les écoles, la dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves va immanquablement se poursuivre !

La seule issue, c’est la satisfaction des revendications :

Des postes statutaires pour faire baisser les effectifs et assurer le remplacement de tous les enseignants avec l’ouverture immédiate des listes complémentaires ;

Des postes statutaires pour les missions de dépistage dans les écoles (infirmières scolaires, médecins scolaires…)

Des capteurs CO2 et des purificateurs d’air dans toutes les classes ;

Des masques FFP2 à disposition, des masques chirurgicaux de qualité et en quantité ;

Des dépistages systématiques ;

La fermeture des classes pour 7 jours dès l’annonce d’un cas positif avec retour conditionné à la présentation d’un test négatif, personnels et élèves, à l’issue de cette période ;

Le SNUDI-FO 29 ne s'en tiendra pas, pour ce qui le concerne, aux mots. Il envisage le dépôt dès la rentrée d'une procédure d'alerte pour contraindre l'administration de l'Education Nationale, employeur et donc garant de la sécurité et de la santé de ses salariés, à arrêter les dispositions qui s'imposent au regard du "raz-de-marée" épidémique.

Brest, le 31 décembre 2021

12 décembre 2021

Remplacements non assurés: j'agis!!

 


 https://docs.google.com/forms/d/1K8xz3KYC8RgfAB5IfBVUKY6mUodMpRwgtn8W_bWpvgY/edit

 

 

 



26 novembre 2021

CODIFICATION de la fonction publique FO y est farouchement opposée

 

Codification de la Fonction publique  FO toujours farouchement opposée !


Lors du Conseil des Ministres du 24 novembre 2021, la ministre de la Transformation et de la fonction publiques a présenté l’ordonnance portant la codification de la fonction publique.
Rappelons que cette ordonnance fait suite à la scélérate loi de transformation de la fonction publique d’aout 2019.
Présentée comme une volonté de modernisation et de simplification, cette codification serait à droit constant comme se plait à le rappeler la ministre. Pour sa part, Force Ouvrière n’a pas oublié les objectifs de la réécriture du code du travail, également voulue par le Président de la République, qui avaient pour objet de « libérer l’économie »…
La partie législative du code entrainerait donc la suppression des quatre lois statutaires historiques de 1983 (dite statut général des fonctionnaires), 1984 et 1986, mais également un regroupement avec des dispositions plus récentes telles celles de l’ordonnance du 2 juin 2021 portant réforme de l’encadrement supérieur de la fonction publique de l’État.
Fondée sur neuf livres, cette codification dit fusionner tous les articles communs aux 4 lois et affirme vouloir conserver les articles spécifiques par versants.
Les neuf livres sont sur les thématiques suivantes :
- droits, obligations et protections,
- dialogue social,
- recrutement,
- politique des ressources humaines
- parcours professionnels,
- temps de travail : durée, organisation, droits sociaux,
- rémunération et avantages divers,
- santé et sécurité au travail - protection sociale,
- dispositions particulières à certains emplois.
Présentée au Conseil commun de la Fonction publique le 30 septembre 2021, cette ordonnance avait rencontré l’opposition ferme de Force Ouvrière qui n’oublie pas que ce projet est issu de la loi de Transformation de la fonction publique et de ses principes : contractualisation de l’emploi public, rémunération individualisée, suppression des compétences des CAP, fin des CHSCT, beaucoup d’éléments remettant en cause le statut général des fonctionnaires et ses garanties collectives.
La partie législative de la codification devrait être votée avant les élections présidentielles et la partie réglementaire ensuite en 2023. Force Ouvrière sera très vigilante sur les discussions à venir et mettra tout en oeuvre pour faire échouer ce projet.
Pour rappel : vote du CCFP du 30 septembre dernier : FO et FSU contre, CFDT, UNSA, FA-FP et CFE-CGC pour. Quant à la CGT et Solidaires, ils avaient boycotté l’instance estimant n’avoir pas eu assez de temps pour discuter d’un sujet de cette ampleur… La CFTC était pour sa part absente.
Paris, le 26 novembre 2021

 

2021_11_25_COMMUNIQUE_FGF__Codification_de_la_FP

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
SNUDI-FO 29
  • Syndicat National Unifié des directeurs, instituteurs et professeurs des écoles, carrière, droits, actions, publications nationales et départementales, mouvement des personnels, syndicalisation
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 29 087
Archives
Publicité