tract_unitaire_appel_Finis_5_mars

Madame,

Sauf erreur de ma part un nouveau courrier de Monsieur le Recteur est parvenu ce 2 mars pour préciser les mesures mises en place dans le cadre de l'évolution régulière du sujet évoqué. 

Il n'est pas prévu que le département du Finistère ait une démarche ou une communication se démarquant de ce cadrage. 

Mes services (secrétariat général, cabinet et conseillères techniques départementales santé) sont mobilisés pour répondre aux questions et orienter les personnels d'encadrement (Ien et personnels de direction) selon les questions posées. 

Je vous précise que les préfets et la direction de l'ARS sont en responsabilité décisionnelle des mesures prises selon l'historicité de chaque personne ayant pu être exposée à une contamination. 

Les enquêtes ou filtrages que vous évoquez n'ont pas été demandés aux personnels. 

Les mesures prises dans la situation actuelle ne se substituent pas au droit commun comme au droit du travail qui restent actifs. 

Caroline Lombardi-Pasquier,

Direction académique des services de l’éducation nationale

du Finistère

De : valerie plouchard

Valérie Plouchard, représentante FO au CHSCT 29

 SNUDI FO 29                                                                                                                   Le 27 février 2020

5 rue de l’Observatoire

29200 BREST

0680650427

 à Madame la Directrice académique

DSDEN du Finistère

1 boulevard du Finistère

29000 QUIMPER

Objet : mesures de prévention « COVID-19 »

Madame la Directrice académique,

A trois jours de la reprise du 2 mars, nous sommes inquiets de constater qu’aucune mesure précise de prévention et de protection des personnels n’ait été mise en place dans notre département. Nous avons déjà été questionnés par plusieurs collègues inquiets. Le courriel de Monsieur le Recteur, ainsi que celui que vous avez envoyé ce matin aux directeurs d’école, nous enjoint d’observer une certaine prudence concernant l’accueil des élèves et d’opérer un « filtrage » en fonction des destinations de vacances de février des familles. Aucune modalité d’application concrète de ces recommandations d’identification des personnes potentiellement à risque n’a été notifiée. Par ailleurs la destination de vacances ne semble plus être le seul critère à prendre en compte, puisque le collègue décédé dans l’Oise ne semblait avoir voyagé nulle part et que certains professionnels de santé parlent désormais de chaînes de transmission autochtones.

Il ne relève, selon nous, pas de la compétence des enseignants de déterminer quel enfant devra rester en quarantaine. Quelle confiance aveugle pourrions-nous accorder aux déclarations des familles ? Nous attendons une décision ferme des autorités hiérarchiques et préfectorales. La situation pandémique de ce virus potentiellement mortel et à propagation rapide prend de l’ampleur et évolue sans que les autorités sanitaires puissent rassurer la population. Certains pays n’ont pas hésité à fermer les lieux publics par mesure de prévention. Un cas vient d’être avéré ce soir à BREST. Nous ne pouvons plus ignorer le risque et l’exposition à laquelle les collègues vont devoir être confrontés dans tous les établissements. Nous vous demandons donc quelles mesures de protection des personnels de l’Education Nationale seront mises en oeuvre d’ici à lundi.

Personne ne peut se permettre d’attendre que la situation échappe à tout contrôle pour réagir.

Nous vous remercions, Madame la Directrice académique, de bien vouloir prendre en compte l’inquiétude grandissante de vos agents et d’y apporter une réponse concrète avant la reprise.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur académique, nos très respectueuses salutations.

Pour le bureau restreint du SNUDI FO 29

Céline CHOPIN, secrétaire départementale

Christelle LE CAM, secrétaire départementale adjointe

La mobilisation d'aujourd'hui a été un succès : 8000 personnes à Brest, 3000 à Quimper, 1000 à Morlaix, 400 à Quimperlé, 350 à Carhaix.

La semaine prochaine commence la "conférence de financement des retraites" voulue par la CFDT. Nous allons leur montrer qu'il n'y a pas de problème de financement des retraites : de l'argent il y en a ! Il faut prendre sur les profits, le CICE, les allègements de cotisations, et on financera la retraite à 60 ans pour tous et toutes.

La semaine prochaine, la mobilisation doit se renforcer !

Mardi matin 28 janvier de 7h à 9h --> diffusions de tracts
Pour Brest, la diffusion de tracts aura lieu au rond-point de la Roumanie, au croisement du boulevard de l'Europe et de la rue Général Paulet
Dans les autres villes (Quimper, Quimperlé, Morlaix et Carhaix) : lieux à définir par les Unions Locales

Mercredi 29 janvier --> journée de grève et de manifestations
Manifestation à 11h dans les 5 villes sauf Quimperlé 10h30

Soyons nombreux et nombreuses cette semaine !

On ne lâche rien jusqu’au retrait !

 La mobilisation du jeudi 9 janvier a été exceptionnelle par son ampleur et son caractère interprofessionnel. Face à ce gouvernement qui se veut inflexible, sachons montrer notre détermination !

Le Snudi fo 29 s’associe à l’appel intersyndical à la grève pour le mardi 14 janvier et appelle à la reconduction le mercredi 15 janvier et le jeudi 16 janvier.

Les rendez-vous :

•  Lundi 13 janvier : Manifestation et  pique-nique  devant l’inspection académique, 5 rue Yves Collet à 12 heures 30. Assemblée Générale Education nationale  à 18 heures à la fac Segalen.
• Mardi 14 janvier : manifestation à 11 heures à Brest, Morlaix, Quimper, Carhaix, à 10 heures 30 à Quimperlé.

Nous vous tiendrons informés des actions prévues le mercredi 12 et le jeudi 13 janvier.

Communiqu__FNEC_FP_FO_18_d_cembre_2019

Les personnels de l’éducation nationale se sont réunis en Assemblée Générale à Brest et ont voté cette motion :

 Motion des personnels réunis en Assemblée Générale à Brest le 9 décembre 2019.

« Les personnels réunis en Assemblée Générale à Brest avec leurs organisations syndicales, CGT, FO, SNES-FSU, Sud réaffirment leurs revendications de retrait du projet de réforme Macron-Delevoye, du maintien et de l’amélioration du système de retraite actuel intergénérationnel et solidaire. Ils appellent tous leurs collègues à construire et à s’engager dès aujourd’hui un mouvement de grève reconductible, à participer aux Assemblées Générales Education nationale et interprofessionnelles qui se tiendront dans les jours à venir, à participer aux actions proposées par les secteurs publics et privés.

Ils estiment qu’il faut continuer à construire un mouvement de grève reconductible massif pour obtenir le retrait de ce projet néfaste le plus tôt possible et ouvrir la voie pour gagner sur toutes sur toutes leurs revendications: augmentation conséquente des salaires, dégel du point d’indice, abrogation des lois Blanquer de la maternelle à l’université, et de la loi de transformation de la Fonction Publique…

Motion adoptée à l’unanimité des présents. »

La mobilisation à Brest d’aujourd’hui a été une réussite : nous étions 8 000 à Brest, malgré la pluie battante. Quelques écoles étaient fortement mobilisées et en grève les autres collègues sont encore dans l’attente.

Demain, mercredi 11 décembre, Edouard Philippe doit faire une déclaration mais ne nous faisons pas d’illusions. Il ment de manière éhontée quand il prétend que les pensions de retraite des enseignants ne baisseront pas car avec la retraite à point, c’est mathématiquement impossible !  La revalorisation qui sera proposée ne pourra jamais compenser les pertes. On sait aussi que cette revalorisation -pourtant plus que nécessaire !- s’accompagnera de redéfinition des obligations de service (travailler encore plus, réduction des vacances etc…) ce qui, dans le contexte actuel, apparaît comme une provocation.

Nous pouvons faire reculer le gouvernement !

A notre échelle : s’informer, participer aux assemblées générales.

Rejoindre les autres secteurs -publics et privés- dans la grève générale !

Manifestation jeudi 12 décembre à 10 h 30

 place de la Liberté

communiqu__du_SNUDI_FO_29_du_10_decembre_2019

communiqu__du_5_decembre

Toutes les interventions du Congrès de Clermont Ferrand son disponibles en allant sur le site du SNUDI FO.

Le 29 a plaidé pour des moyens supplémentaires accordés au numérique...

http://fo-snudi.fr/spip.php?article435&fbclid=IwAR1PBmIR174WEOYqhlYD2I3Yl2BLuoENaT3eiRC1clifNOsmCudCM3HYqoo

Voici le coup de colère d'une de nos syndiquées!

Les nouveaux rythmes :

Les enseignants brestois doivent, cette année année encore, subir les décisions de la mairie concernant les rythmes scolaires. Nous avons eu des remontées très négatives des écoles : diminution de l’espace dédié aux temps d’enseignement au profit des activités périscolaires, confusion chez les enfants qui ne savent plus trop quelles sont les règles de l’école (ce sont celles des instits ou celles des animateurs ?), difficultés d’organiser des activités ou des sorties l’après-midi, des créneaux de piscine imposés, obligeant les enseignants à finir au-delà de l’heure de fin de classe (15h45).

Et on en rajoute une couche …

Pour couronner le tout, les instits brestois ont appris, la veille des vacances de la Toussaint, que la mairie de Brest organiserait, au mois de novembre, une semaine « porte ouverte » dans les écoles, à destination des parents. Et ils l’ont appris …par la page Facebook de la mairie.

Encore une fois, aucune concertation avec les enseignants, principaux concernés…

Encore une fois, méconnaissance de notre travail : nous ne faisons pas de la représentation, nous devons souvent  gérer des situations de classe difficiles. La présence des parents dans les classes peut être problématique pour les enfants comme pour les enseignants et l’intérêt d’une telle initiative est plus que limité…

Encore une fois, les activités d’enseignement sont mis au même niveau que la cantine et le périscolaire.

Et encore une fois une surcharge de travail pour les équipes et pour les directeurs qui, mis au pied du mur, devront  se charger de l’organisation.

Les conditions de travail se dégradent d’année en année, avec une pression de plus en plus importante. En plus  des injonctions ministérielles, relayées par notre hiérarchie, les PEdT conduisent les mairies à nous imposer des réunions et à disposer à leur guise de notre emploi du temps. La liberté pédagogique des enseignants est aussi mise à mal : ainsi, les brochures « Savoir nager »et «Activités nautiques », que nous sommes censés remettre aux parents, expliquent comment nous devons enseigner ces activités.

Nous rappelons aux enseignants brestois qu’ils n’ont aucune obligation à se plier aux injonctions de la mairie. L’inspection a précisé que la démarche était « proposée et non imposée »…

Suicide de notre collègue Christine RENON, directrice à Pantin (93)

Communiqué du SNUDI FO 29 suite au drame:

C’est avec une grande tristesse et une profonde indignation que nous avons appris le suicide de notre collègue Christine Renon.

Que s’est-il passé pour que, poussée à bout, elle mette fin à ses jours ?  Elle l’a expliqué par des courriers envoyés peu avant son geste tragique…

Une pression intense de la hiérarchie, des conditions de travail qui se dégradent, une augmentation des tâches demandées, des rythmes éreintants. Nous nous reconnaissons tous dans le quotidien qu’elle décrit. Nous sommes tous des victimes potentielles de cette machine à broyer qu’est devenue l’Education Nationale.

Le sentiment de ras-le-bol dans les écoles est papable, sans que le ministère fasse seulement mine de nous écouter. La reconnaissance est inexistante : si on nous en demande toujours plus, rappelons que c’est pour un salaire  parmi les plus faibles de celui des enseignants de l’Union Européenne.

Parce que nous ne pouvons plus accepter que cela se reproduise, il est nécessaire que le corps enseignant se mobilise pour enfin obliger le ministère à l’écouter !

Katia MIGNOT pour le SNUDI FO 29

bulletin_syndicalisation_2019_2020