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SNUDI-FO 29
4 novembre 2016

Communiqué concernant les remplacements

Remplacement des enseignants : attaques contre les statuts et pressions
sur les personnels !

Communiqué du 03/11/2016

Dernière provocation en date de la ministre de l’éducation nationale : le 18 octobre dernier, elle a
présenté des mesures très médiatisées sur le remplacement des enseignants. La ministre prévoit
que ces mesures donnent lieu à des textes réglementaires fin 2016 pour s’appliquer dès 2017.
Pour répondre au problème du remplacement, comme la ministre prétend le faire, il faut des postes.
N. Vallaud Belkacem a-t-elle annoncé la création des postes nécessaires pour répondre aux besoins
urgents ? On en est loin ! Ce qu’elle a annoncé se ramène à des mesures contre les personnels,
contre leurs conditions de travail, leurs droits et garanties.
Dans le premier degré, une seule zone de remplacement : le département !
La ministre prévoit d’abroger les circulaires de 1976 et 1982 pour fixer par décret le département
comme seul périmètre de nomination et d’affectation des remplaçants, avec comme conséquences
la démultiplication des temps de trajet, la dégradation accrue de la rémunération, des conditions
de vie et de travail.
Dans le second degré : le protocole De Robien sur les remplacements de courte
durée réactivé !
La ministre constate elle-même que ce protocole est «tombé en désuétude». Et pour cause ! La
mobilisation des personnels avec leurs syndicats avait enterré ce dispositif. En cas d’absence de
courte durée d’un professeur, c’est à ses collègues, dans son établissement, qu’il est demandé de
le remplacer. La mise en oeuvre de cette mesure s’effectue établissement par établissement sous
la tutelle du CA.
En d’autres termes : le protocole sur le remplacement de courte durée c’est l’allongement du temps
de présence, plus de pressions, plus d’arbitraire local.
Pour «régler» le problème du remplacement : faire la chasse aux absents !
La ministre décide la mise en place d’un dispositif pour identifier les absences «perlées». Ces
absences pourront donner lieu à un signalement des personnels concernés, à leur convocation par
les cellules «ressources humaines» des inspections d’académie, des rectorats, pouvant
déboucher sur des mesures dites «d’accompagnement», en réalité des mesures coercitives
(tutorats, retrait temporaire de service etc.). Avec cynisme, la ministre, dans sa conférence de
presse, ose même évoquer la médecine de prévention (dans la quasi-totalité des départements, il
n’y a plus aujourd’hui qu’un seul médecin de prévention, voire plus du tout dans certains
départements) !
Toutes ces mesures ont un objectif : mettre en place un climat de pression.
Limiter le nombre de formations sur le temps scolaire !
La ministre encourage les formations en dehors du temps scolaire (par exemple M@gistère,
formations pendant les petites vacances…) donc la remise en cause du droit à formation.
On a maintenant l’habitude : la ministre présente cette régression comme une amélioration.
Evidemment, il en va de cette amélioration comme de la soi-disant «revalorisation» des
enseignants. La politique ministérielle c’est, en réalité, la fuite en avant pour tout déréglementer,
pour remettre en cause toutes les garanties statutaires. Il faut que cela s’arrête !
Pour la FNEC FP FO, ces mesures de stigmatisation des personnels, de remise en cause de leurs
droits sont inacceptables. Elles doivent être retirées.
L’urgent, c’est de créer les postes nécessaires pour répondre aux besoins et de mettre fin à la
dégradation des conditions de travail découlant de l’accumulation des contre réformes qui
détruisent l’école et les statuts.

communiqu__Remplacement_3_nov_16

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11 janvier 2018

Journée de carence

Jour de carence : c’est reparti à partir du 1er janvier !

L’Assemblée nationale a adopté, dans le cadre du budget d’austérité 2018, le rétablissement d’un jour de carence dans la Fonction publique en cas d’arrêt maladie, sous couvert d’une «égalité» privé/public, argument déjà avancé par le gouvernement Fillon en 2012, et pour «mettre fin aux petits arrêts maladie qui désorganisent les services».

Hormis les congés de longue maladie, longue durée ou accident du travail, tous les fonctionnaires et contractuels se verront systématiquement supprimer un jour de salaire dès le premier jour de leur arrêt de travail et cela à chaque arrêt maladie. Il s’agit là, d’une remise en cause des garanties statutaires et notamment de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 qui permet le maintien de l’intégralité du traitement pendant 3 mois, en cas de maladie ordinaire, à compter du 1er jour de maladie.

Avec sa fédération de fonctionnaires, la FNEC FP-FO dénonce les orientations gouvernementales qui visent à réaliser des économies sur le dos de tous les salariés, qui sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins dans le cadre d’un gel des salaires et d’une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C’est bien une attaque contre les garanties et protections collectives et individuelles qui est en marche.

Selon une récente étude de l’Insee, si le jour de carence appliqué en 2012 et 2013 a réduit les absences pour raisons de santé de deux jours, il a augmenté celles de longue durée pour les agents de l’État. Toujours selon l’Insee, le coût fixe dû au jour de carence a pu amener certains fonctionnaires “connaissant un problème de santé” à “hésiter à s’arrêter de travailler pour se soigner”. Mais leur état de santé se serait “dégradé” ce qui les a conduits “in fine à des arrêts plus longs”.

A partir du 1er janvier 2018, chaque agent perdra donc la totalité de sa rémunération le premier jour de son congé maladie, soit 1/30 de son traitement, mais aussi 1/30 de ses primes et indemnités. Un agent à temps partiel perdra de façon proratisée.

Au lieu de sanctionner les fonctionnaires, le gouvernement ferait mieux de se pencher sur ses responsabilités d’employeur en matière de médecine de prévention, car en ce domaine, comme dans d’autres par ailleurs, le constat est terrible : peu ou pas de médecins de prévention, peu ou pas de reconnaissance en maladie professionnelle. Par exemple, les personnels, qui dans le cadre de leurs missions sont en contact avec le public, auront bien du mal à faire reconnaître leur congé en maladie professionnelle.

Comme en 2012, la FNEC FP FO demande l’abrogation de ce jour de carence.

24 juin 2016

Journée de pré rentrée

Pré rentrée 2016 : un seul jour le mercredi 31 août 2016 !

 

Rappel sur le cadre réglementaire de la « pré rentrée »:

La Note de Service  n°83274 du 12 /07/83  - (RLR 510-1) précise :

« La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année »

Ce n’est donc pas une obligation de service comme le prétend le ministre.

 

Dans sa réponse au recours gracieux déposé par la FNEC-FP et le SNUDI  le directeur de l’enseignement scolaire écrit le 13 avril 2004:

«L’arrêté du 15 janvier 1991… implique bien que les obligations de services ainsi définies ne le sont pas de manière exhaustive.»

et précise : « Il est clair (…) que les activités hors enseignement dont la répartition horaire est précisée par l’arrêté du 15 janvier 91 ne recouvrent pas le champs des obligations de ces personnels,  que ce soit en terme de formation, de concertation et naturellement de préparation des cours pour laquelle aucun horaire n’est indiqué.»

 

Or, la prérentrée est bien une activité hors enseignement, qui relève, comme l’indique le représentant du ministre, des tâches de préparation dont aucun texte ne précise ni la durée ni les horaires.

Son organisation relève donc bien de la liberté pédagogique de chaque enseignant qui planifie et maîtrise son emploi du temps comme il lui convient afin de préparer sa classe pour le jour de la rentrée des élèves.

 

Aucune dérogation n’est  possible

Le calendrier scolaire 2016-2017, fixé par l’arrêté du 16 avril 2015 (BO du 23 avril 2015)  n’envisage aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un IA ou de tout autre représentant de l’administration à propos de la date de la pré-rentrée du  mercredi 31  août 2016.

La prérentrée des enseignants est fixée au mercredi 31 août 2016. Rien ne permet donc de les programmer avant le 31 août 2016. Certains IEN ont publié des circulaires fixant la pré-rentrée au mardi 30 août, elles sont illégales.

A chaque fois que le SNUDI est intervenu ces circulaires ont été retirées.

 

Le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 16 avril 2015 précise :

«Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques.»

 

A noter que «pourront» ne signifie pas  «devront» ce qui confirme

 

2) «deux demi-journées (ou un horaire équivalent) prises en dehors des heures de cours» dans le cadre des obligations  de service donc pendant 18 heures de concertation réglementaires.

 

Outre que la portée juridique d’un tel renvoi reste à démonter (ce que n’a pas pu faire le ministère à ce jour), « les temps de réflexion et de formation» s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des PE c’est-à-dire sur le temps de concertation (qui est de 18 heures annuelles).

Il n’y a donc pas de demi-journée «à récupérer» un mercredi ou un autre jour.

 

La FNEC-FP-FO continue demander que la rentrée soit fixée au 1er septembre  et que la fin de l’année scolaire soit au 30 juin au plus tard.

 

En cas de problème ou de pression, contacter le SNUDI-FO.

24 février 2016

Communiqué J.C Mailly

Objet : Réunion des organisations syndicales du 23 février 2016

 

 

Cher(e)s Camarades,

 

Comme annoncé, la confédération a participé à la réunion des organisations syndicales pour « échanger sur l’analyse de la situation sociale économique et politique et évaluer les champs d’éventuelles actions et initiatives communes ».

 

Etaient présents : la CGT, la CFDT, l’UNSA, la CGC, Sud/Solidaires, la FSU, l’UNEF, l’UNL, la FIDL, la CFTC ayant décliné l’invitation. La confédération était représentée par Michelle BIAGGI et Frédéric SOUILLOT, secrétaires confédéraux.

 

Le premier tour de table a fait ressortir les différences et divergences fondamentales avec la CFDT, celle-ci étant pour un aménagement du projet de loi sur le travail et déclarant : « nous voulons continuer à donner un sens à la conduite des mutations à faire dans ce pays ! ». Après de longues discussions, le seul point commun qui a été trouvé est la demande de retrait de la barémisation des indemnités prud’homales, autant dire le plus petit dénominateur commun !

 

Pour FORCE OUVRIERE, nous nous sommes exprimés sur l’ensemble du projet de loi en faisant remarquer qu’il y avait beaucoup d’éléments destructeurs du Code du travail et des garanties collectives, que l’avenir et l’emploi des jeunes ne pouvaient être satisfaits, que le référendum d’entreprise et la modification profonde de la négociation collective allaient conduire à plus de fragilité pour le salarié devant l’employeur et qu’aucun des dispositifs proposés dans ce projet n’était de nature à relancer l’emploi et la croissance.

 

C’est un projet de loi qui fragilise les salariés et sécurise les employeurs. Avec les heures supplémentaires, le droit de négocier, la durée du travail, la médecine du travail, les licenciements, les pertes de droits d’apprentissage, le projet de loi constitue une attaque en règle.

 

Compte tenu de la teneur du texte débattu, loin des préoccupations des salariés et « dicté » sous la houlette de la CFDT, FORCE OUVRIERE a décidé de ne pas le signer.

 

Ne laissant à personne le droit de contester notre légitimité à représenter les salariés, nous participerons aux deux réunions programmées le 3 mars : le matin pour analyser le projet de loi et l’après-midi pour ceux qui seront prêts à une mobilisation qui pourrait se tenir le 31 mars 2016.

 

Comme elle l’a toujours fait, FORCE OUVRIERE garde sa liberté de comportement et d’analyse : ni chien de garde, ni animal d’accompagnement. C’est notre conception de l’indépendance.

Alors que le projet de loi va être au conseil des ministres le 9 mars et à l’assemblée nationale début avril, il est illusoire de croire qu’il pourra être réexaminé dans son ensemble. A moins qu’un deal soit déjà passé entre le gouvernement et un syndicat pour amender 2 ou 3 points et laisser passer le reste !

Nous vous tiendrons au courant de la suite de ces réunions. Un document d’analyse vous parviendra prochainement ainsi qu’un tract.

Amitiés syndicalistes.

Jean-Claude MAILLY

Secrétaire Général

 

16 avril 2020

Déclaration du SNUDI FO 29 au CTSD du 15 avril 2020

Madame la Directrice Académique,

Lundi soir, le Président de la République annonçait la prolongation du confinement jusqu'au 11 mai prochain. Et "en même temps" (une expression qui lui est chère), la réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées.

Madame la Directrice Académique, nous sommes en colère, et surtout, nous sommes très inquiets.

Le Président a dit que "l'objectif premier demeure la santé de tous les Français". Comment comprendre alors qu'on prévoie de rouvrir les écoles alors que les universités, restaurants et cinémas resteront fermés ? Nous ne savons comment exprimer notre étonnement et notre incrédulité quant à une telle annonce, quand on sait que les écoles et les transports en commun sont les endroits les plus propices et critiques en ce qui concerne la circulation du virus et qu'il n'est pas possible de faire respecter les gestes barrière à des enfants qui sont de plus des porteurs asymptomatiques.

Nous ne sommes pas dupes et il n'y a selon nous qu'une lecture possible de ces annonces : le

confinement n'était là que pour pallier au manque de lits de réanimation en France, pour tenter de

masquer l'état de délabrement de l'hôpital public, dont le démantèlement a été savamment organisé ces dernières années. Pour éviter à l'Etat de porter la responsabilité des morts qui n'auraient pas pu être accueillis à l'hôpital.

Comme le reconnaissait notre ministre en interview, cette reprise viserait à permettre aux parents de reprendre le travail et serait donc au service de l'économie, répondant à l'appel du MEDEF qui n'a de cesse de vouloir dévoyer le droit du travail, au plus mal depuis la promulgation de la loi

d'urgence sanitaire.

Les Français n'ont plus confiance en leurs dirigeants, qui ont une nouvelle fois fait preuve de leur

amateurisme en faisant des annonces avant même de savoir comment on pourrait s'y prendre, afin avant tout de rassurer les marchés financiers.

Suite à l'intervention du Président, des enseignants nous ont fait part de leurs angoisses, et des

personnels hospitaliers nous ont demandé "de ne pas nous laisser faire pour la reprise de l'école".

Une collègue enseignante nous a envoyé le message suivant : « Si à l'école, on arrive à limiter la

propagation du Covid comme on arrive à limiter la propagation des poux, il ne faut pas s'attendre à une deuxième vague mais à un tsunami ». A méditer...

En prévision de la réouverture des écoles, nous exigeons fermement que toutes les mesures utiles et nécessaires à la protection absolue et sans faille des personnels soient prises dès maintenant : tests sérologiques, 2 paires de gants par jour, du gel hydroalcoolique en quantité suffisante et 2 masques FFP2 par jour, puisqu'il semblerait finalement, à notre grande surprise, que les masques puissent être utiles pour se protéger.

Les enseignants n'aspirent pas à devenir des héros de la nation et nous ne laisserons pas l'Etat les envoyer au casse pipe. Nous n'hésiterons pas à appeler à des droits de retrait massifs partout où des mesures de protection suffisantes n'auraient pas été prises.

Toute contraction du Covid par un enseignant après le confinement fera l'objet d'une demande

d'accident de service, qui permettra la prise en charge sans carence de tous les soins liés au virus

mais aussi ceux liés à la convalescence et aux pathologies futures.

La colère des personnels est immense, ce n'est pas le moment d'en rajouter…

Au sujet de la carte scolaire, notre département a reçu une dotation exceptionnelle et il ne nous reste plus que 2 postes à rendre.

Bien sûr, nous nous en réjouissons, mais une fois de plus, nous ne sommes pas dupes. Ce sont des mesures exceptionnelles pour calmer les esprits, suite notamment au scandale de l'hôpital, pour tenter de faire oublier la politique d'austérité en place depuis des années dans notre pays.

Nous demandons qu’il n’y aie aucune fermeture compte-tenu de la situation.

Nous approuvons la volonté d'utiliser la dotation par des ouvertures de postes devant élèves. Reste cependant le problème du manque de remplaçants dans le département.

Bien que notre département rural ne subisse aucune fermeture ce qui est très apprécié par les collègues, nous dénonçons le fait que les maires en milieu rural aient eu à se positionner au sujet des fermetures dans leurs communes, les opposant ainsi à l'administration. De plus, les villes ne sont pas forcément des secteurs épargnés notamment BREST.

"Le monde d'après ne sera pas comme le monde d'avant", entend-on dire un peu partout. Si notre

expérience de citoyens et de militants syndicaux nous empêche de prendre pour argent comptant de telles résolutions, nous en partageons néanmoins le dessein.

Un monde basé sur la marchandisation de toute activité humaine, sur la recherche effrénée de profit de quelques-uns aux dépens de tous les autres fait in situ la démonstration non seulement de son inefficacité en temps de crise, mais aussi de sa haute nocivité.

Le "monde d'après" ne peut, ne doit nous propulser encore plus loin, encore plus vite, sur la voie qui nous a menés du désastre, et nous sommes déterminés à y rester vigilants.

Merci pour votre écoute

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12 octobre 2020

Formation constellations

Une classe presque pafaite! Et puis quoi encore?

 

         
       
   
   
       
   
       
   

ABANDON DE LA FORMATION EN « CONSTELLATION »

Une formation continue qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues dans nos classes, en dehors de tout cadre réglementaire :

les collègues refusent !

 
       
   
   
   
     
     
   
   
 

Le SNUDI FO 29 vous informe, vous alerte et vous accompagne dans la résistance face à cette dernière attaque contre nos conditions de travail et nos obligations réglementaires de service !

 
 
     

Le SNUDI FO a demandé audience au Ministère et sera reçu le 8 octobre

 

Faites nous remonter toutes les informations de votre circonscription !

 
   
 
     
   
 

De quoi s’agit-il ?

 
 

Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. Ce dispositif se met en place progressivement dans toutes les circonscriptions des Bouches du Rhône dès cette rentrée !

Cela se traduit par la constitution imposée de l’IEN de groupes de 5 à 8 enseignants, généralement du même cycle ou du même niveau mais d’écoles différentes :  «  les constellations ».

Dans la circonscription de Trets, ils prennent les charmants noms de « Orion », « Cassiopée », « Persée », « Grande Ourse », « Andromède », « Phenix », « Paon » et « Licorne »…

 

Ces groupes sont pris en charge par un CPC pour une durée de formation de 5 jours (10 demi-journées) étalés sur l’année scolaire = 30 heures en tout alors que nous ne disposons que de 18h de formation dans le cadre de nos 108h annualisées.

Des collègues nous signalent déjà qu’ils sont convoqués à des réunions de formation entre 11h45 et 12h45 !

 

Cette formation sera proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans.

Les enseignants désignés d’office en « constellation » ne pourraient pas s’inscrire sur les animations pédagogiques au choix comme les années précédentes.

Après les animations pédagogiques « obligatoires », ce sont donc les « constellations » !

 

Cette nouvelle formation se décline en plusieurs temps :

1/ Réflexions collectives

2/ Formations théoriques

3/ Visite du CPC dans les classes

4/ Visites croisées entre collègues : un collègue servira de « cobaye » et les autres évalueront la séance présentée… une rotation serait effectuée entre tous les membres d’une même constellation, en fonction des possibilités de moyens de remplacement...

Après un « dîner presque parfait », c’est « la classe presque parfaite »! INACCEPTABLE !

Des collègues nous font savoir qu’ils n’accepteront pas ce cadre et cette nouvelle remise en cause de leurs droits.

 
     
     
 
   
       
   
 

Des formations issues du protocole PPCR

 
   
 

Ce dispositif formation-accompagnement imposé ne tombe pas de nulle part : le ministre réaffirme lui-même que cela découle de PPCR dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels » qui cadreront les promotions à partir de janvier 2021.

 

Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. »

« Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…)
– faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…)(…)
– et partager leurs expériences entre pairs
»

Le SNUDI-FO, depuis la mise en place de PPCR (protocole non signé par FO mais accepté par la FSU, le SE-UNSA et la CFDT), a toujours alerté sur le deuxième volet de ce protocole à savoir un dispositif d’accompagnement individuel ou collectif visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.

 
 
       
   
 

Rappel de vos droits et consignes syndicales du SNUDI FO

 
 
 

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service.

Il précise que nous devons «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ».

Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle ainsi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

 

Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela.

De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

 

Pour le SNUDI-FO 29, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !

Le SNUDI-FO 29 refuse une formation qui consiste au final à de l’auto-formation ou à du formatage.

 

Le SNUDI-FO revendique :

  • Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques
  • Le libre choix des stages de formation, comme les années précédentes
  • Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation
  • Le respect de la liberté pédagogique
  • Le respect de nos obligations réglementaires de service
  • L’abrogation du protocole PPCR
 
 
     

CONSIGNES SYNDICALES :

1/ Prenez position collectivement en conseil des maîtres en indiquant à votre IEN que vous n’êtes pas volontaires pour participer à la formation en constellation et vous souhaitez vous inscrire aux animations pédagogiques de votre choix, dans le programme proposé aux autres PE de votre circonscription.

2/ Vous pouvez participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) et les déduire des animations pédagogiques que vous choisirez, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » ! (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014).

 
   
 
   
   
   

1ères réponses du DASEN des Bouches du Rhône

 
 
   

Le SNUDI FO 13 a rencontré le DASEN mercredi 30 septembre.

Nous lui avons exposé notre position contre la mise en place de la « formation constellation ».

 

M. STANEK nous a vanté les « bienfaits » de cette nouvelle formation : « approfondir certains aspects de ses pratiques professionnelles, actualiser ses connaissances, se perfectionner, renforcer son sentiments d’efficacité professionnelle ». Pour cela, « il est nécessaire de dépasser le seuil initial des 18h de formation pour entraîner un effet majeur de transformation de l’enseignement » !

Il indique que cette formation sera « au plus proche » des attentes des acteurs du terrain, que les « stagiaires » seront réellement acteurs de leur formation, que les classes deviendront des véritables lieux de formation et que le formateur (CPC) deviendra un réel formateur-accompagnateur…

 

Pour FO, au contraire, imposer des formations en collectif, avec des brassages d’adultes en observation dans une même classe, de surcroit en sur-effectif, pour s’auto-observer et s’auto-évaluer, ce n’est pas ce que les collègues attendent pour leur formation continue, compte tenu du contexte sanitaire actuel et de cette rentrée chaotique ! Ce n’est pas sérieux !!!

La délégation lui a indiqué que les collègues ne font pas de la formation entre pairs une « priorité » dans le contexte actuel de dégradation de leurs conditions de travail et que la plupart refusent de faire « plus d’heures » non payées et qu’ils n’envisagent pas d’accueillir dans leur classe d’autres enseignants pour juger leurs pratiques professionnelles.

 

Nous avons demandé au DASEN de surseoir à la mise en place de cette formation pour cette année scolaire, d’autant que les collègues ne sont pas au courant des tenants et aboutissants de cette formation et qu’elle n’a pas été présentée de manière formelle aux organisations syndicales dans les instances représentatives (CTA, CTSD, CHSCT…)

 

Le DASEN a finalement reconnu qu’il ne pourra pas « obliger » un enseignant à ouvrir sa classe à d’autres collègues si celui-ci n’est pas d’accord.

 

Cette réponse du DASEN confirme que les collègues ont un statut, des droits et que le décret qui encadre nos obligations de service est toujours en vigueur.

Cette formation constellation ne peut donc s’imposer et relève du strict volontariat des enseignants.

 
 
       
   

Le SNUDI FO a demandé audience au Ministère et sera reçu le 8 octobre

 

Faites nous remonter toutes les informations de votre circonscription !

 
   
   
     
   
       
   

PLUS QUE JAMAIS,

POUR VOUS PROTEGER

 

SYNDIQUEZ-VOUS !!!

 

 

31 mars 2015

Carte scolaire: 22 postes en moins!

 

Carte scolaire 2015 : 22 postes en moins!

 Le projet de carte scolaire 1er degré  est paru dans la presse.


Le département doit rendre 7 postes mais la  DASEN ferme 36 postes pour n'en ouvrir que 14, soit une perte de 22 classes alors qu'il y aura à la rentrée plus d'élèves dans nos écoles.

Mobilisons-nous contre ces mesures en faisant massivement grève jeudi 09 avril.

 



8 février 2017

Appel pour la journée du 07 mars

MARDI 7 MARS
Dans le cadre de l’appel de la FNEC-FP-FO,
Le SNUDI-FO appelle les enseignants du 1er degré à la grève
et à la manifestation nationale pour revendiquer :
► l’augmentation générale des salaires à travers l’augmentation du point d’indice d’au moins 5 % ;
► l’arrêt du « non-protocole » PPCR et l’abandon du projet de décret sur l’évaluation ;
► la défense du statut général de la Fonction publique et des statuts particuliers ;
► la création de vrais postes occupés par des fonctionnaires titulaires ;
► le maintien des services publics nationaux, pour l’abandon de la régionalisation - territorialisation incarnée par la réforme des rythmes scolaires, les PEdT et la loi de refondation de l’école ;
► la défense de la Sécurité sociale et de toutes ses prérogatives, contre la privatisation et le déremboursement.
Nous, enseignants du 1er degré, nous sommes aussi dans la même galère que nos camarades hospitaliers et territoriaux, initiateurs de l’appel. Leurs revendications sont les nôtres.
Comme tous les fonctionnaires, nous n’en pouvons plus des salaires bloqués, et ce n’est pas la pseudo revalorisation PPCR qui peut nous contenter. Au contraire. Nos payes sont inférieures en février à celles du mois de janvier. Après 6 ans de gel, la misérable augmentation des 0,6 % de la valeur du point d’indice en 2 fois pour solde de tout compte, ne couvre même pas l’augmentation des cotisations retraite.
Comme tous les fonctionnaires, nous sommes confrontés à la remise en cause de notre statut général de fonctionnaire d’État et à celle de notre statut particulier qui nous permet d’enseigner sans pression politique.
Or, la mise en oeuvre combinée des PEdT et de la réforme de l’évaluation basée sur notre capacité à « coopérer » avec les associations des parents d’élèves et les mairies, nous fragilisent et menacent l’existence de l’école républicaine. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons manifesté le 1er février, pour revendiquer l’abandon de la réforme en s’appuyant sur les milliers de signatures et les centaines de prises de position d’assemblées s’exprimant dans ce sens.
Comme tous les fonctionnaires, nous revendiquons la création de vrais postes, de vrais emplois statutaires de fonctionnaires ;
► contre le développement du recours aux personnels contractuels en situation de précarité ;
► pour l’amélioration des conditions de travail, pour les ouvertures de classes nécessaires ;
►pour l’amélioration des conditions de travail alors que le ministère pratique la politique de l’inclusion aveugle et dévastatrice des élèves handicapés pour seule raison d’économies budgétaires en fermant, de concert avec le ministère de la Santé, les structures spécialisées (cf. convention ARS – Éducation nationale de la Région Auvergne-Rhône-Alpes).
Comme tous les fonctionnaires, nous sommes confrontés aux ravages de la réforme de la territorialisation. Elle s’incarne dans la réforme des rythmes scolaire, la mutualisation forcée des écoles, des établissements du 2nd degré, à l’image de ce qui est prévu avec les Groupements Hospitaliers de Territoires.
Comme tous les fonctionnaires, tous les salariés, nous voulons défendre la Sécurité sociale dans le collimateur des banques, des assurances privées et de leurs porte-parole au plan politique.
Pour s’opposer à la grève du 7 mars, certains nous parlent de trêve électorale. Ils invoquent le fait que le gouvernement ferait ses valises pour nous demander de cesser de revendiquer.
Pourtant la vérité, c’est que le gouvernement est bel et bien à la manoeuvre pour s’en prendre à notre statut, notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail, et continuer ses contre-réformes.
Pour FORCE OUVRIÈRE, en matière de revendications, il ne saurait y avoir de trêve des confiseurs.
Alors le 7 mars, aucune hésitation !
TOUS EN GRÈVE, TOUS EN MANIFESTATION
Montreuil, le 7 février 2017

07_02_2017___appel_au_7_mars_1

5 janvier 2021

SEGPA: indemnité pour les PE prof principaux

P_tition_SEGPA_FNEC

A l’attention de Monsieur le Ministre

Dans une note adressée aux Recteurs le 18 novembre, note dont nous a informés la FNEC FP-FO, vous détaillez les modalités d’attribution de l’ISOE modulable pour les professeurs principaux en SEGPA suite à la publication du décret n° 2019-1002 du 27 septembre 2019.

Ce décret permet désormais aux professeurs du 2nd degré qui sont désignés professeurs principaux de SEGPA de percevoir une indemnité (ISOE modulable) :

« La part modulable est allouée aux personnels enseignants désignés à l'article 1er ci-dessus, qui assurent une tâche de coordination tant du suivi des élèves d'une division que de la préparation de leur orientation, en liaison avec les psychologues de l'éducation nationale de la spécialité “éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle”, et en concertation avec les parents d'élèves. L'attribution de cette part est liée à l'exercice effectif de ces fonctions. »Décret n°93-55 du 15 janvier 1993

Votre note écarte les professeurs principaux des classes de 6ème, 5ème et 4ème pour cette année scolaire et laisse entendre que les missions citées ci-dessus relèveraient du directeur de SEGPA concernant les 6ème et 5ème.

Par ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que de nombreux professeurs remplissant ces missions sont des professeurs des écoles qui se retrouvent de fait exclus de votre décret car professeurs du 1er degré qui exercent dans le 2nd degré.

Nous, enseignants en SEGPA, EREA et ULIS, ayant déjà subi une perte financière de plusieurs centaines d’euros lors de la modification de notre régime indemnitaire en 2017, vous demandons pour les professeurs principaux de tous les niveaux :

-       le versement de l’ISOE modulable à tous les enseignants du 2nd degré

-       la création d’une indemnité équivalente pour les professeurs des écoles

NOM

Prénom

Affectation

Département

Mail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 janvier 2021

Déclaration au CTA

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Déclaration de la FNEC-FP Force Ouvrière Académie de Rennes

CTA du 19 janvier 2021

Monsieur le recteur,

Depuis bientôt un an, la pandémie du Covid-19 bouleverse la vie des Français et perturbe gravement le fonctionnement de l'Education Nationale. 

Depuis des mois, Force Ouvrière dénonce la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le Ministre Blanquer qui a systématiquement privilégié les mesures à moindre coût, n'hésitant pas à mettre en danger la santé des personnels et des élèves, à dégrader les conditions de travail des personnels, à sacrifier la scolarité de millions de lycéens lorsqu'il ne s'inquiète pas des réalités de terrain : déficit flagrant de postes de professeurs, d'AED, d'AESH et d'agents territoriaux.

Avec le cynisme qu'on lui connaît, Blanquer utilise maintenant cette pandémie pour déréglementer tout ce qui reste de national dans l'Education : enseignement hybride, liquidation du Baccalauréat par la généralisation du contrôle continu, transfert aux collectivités territoriales de la médecine scolaire, modifications statutaires à venir...

Le ministre entend continuer sa politique aveugle la déléguant facilement à nombre aux personnels de direction qui endossent la responsabilité d'organiser au mieux des directives contradictoires sur le plan sanitaire.

Le sort réservé à nos collègues professeurs d'EPS est, à ce titre, révélateur : voilà qu'on les contraint à faire cours dehors, si les conditions météo le permettent ; autrement dit, en cette saison hivernale, ils ne peuvent quasiment plus enseigner leur discipline... Cela parce que les moyens nécessaires pour dédoubler les classes n'ont pas été investis. Et déjà des chefs d'établissement leur demandent de réaliser des missions de conseil à l'orientation, pour pallier la disparition des CO-PSY. Nos collègues d'EPS n'ont pas plus que d'autres le devoir de compenser les manquements et les moyens. Il n'y a pas de petit profit.

La dégradation des statuts des personnels sera bientôt l'affaire de tous : la mascarade du Grenelle de l'Education, auquel Force Ouvrière a refusé de participer, se révèle bien être une vaste opération d'enfumage des personnels ; mais ceux-ci ne sont pas dupes : ils ont bien compris que la revalorisation des salaires de quelques uns, les primes accordées à certains, se feraient au détriment des statuts et des conditions de travail de tous. 

L'évaluation des établissements est un nouvel exemple de la déréglementation en marche. Monsieur le Recteur, FO est résolument opposée à l’évaluation des établissements,  qui mène encore un peu plus loin l'autonomie des établissements jusqu'à les faire sortir de l'Education Nationale pour les faire basculer aux collectivités ; Les agents de l'Education nationale sont des personnels fonctionnaires de la République à égalité de droit et de protection ; c'est d'ailleurs ce qui menace aujourd'hui la médecine scolaire et le médico-social. Ce processus a été engagé par certains  il y a plus de 30 ans au motif fallacieux de la prise en compte de pseudo spécificités locales pour permettre aux équipes de "participer" aux choix de l'établissement.

A FO, nous restons les défenseurs des droits des personnels, nous ne demandons pas à "co-gérer" les établissements, ce qui  reviendrait au final à se faire les supplétifs des décideurs politiques et donc à renoncer de défendre les droits nationaux des personnels. Déréglementation toujours quand le Ministre Blanquer profite de la crise sanitaire pour liquider le Baccalauréat ; FO condamne fermement et demande le retrait de l'ordonnance du 24 décembre 2020 qui prévoit l'adaptation des épreuves du BAC.  Cela ramène la valeur du baccalauréat à celle d’une simple évaluation locale parfaitement inégalitaire. Avec Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, le Bac Blanquer est un redoutable instrument de tri social. FO réaffirme son attachement aux épreuves terminales, nationales, ponctuelles et anonymes, seules garanties de la valeur nationale du diplôme et de l’égalité des candidats face à l’examen. Elle demande leur rétablissement dès cette année et l'abandon du contrôle continu comme elle demande l’abandon de Parcoursup. Nous vous alertons, Monsieur le Recteur, sur la situation des lycéens dans  l’académie. Nous avons été informés par des enseignants de plusieurs gestes inquiétants de la part d’élèves : plusieurs tentatives de suicide ont eu lieu au lycée Descartes à Rennes, idem au lycée Bertrand d’Argentré à Vitré, et peut-être encore ailleurs ? Devant la souffrance des lycéens, des cellules d’écoute ont été mises en place dans d’autres établissements (lycée Brito à Bain de Bretagne, lycée de Cesson Sévigné). Très vite, ces cellules d’écoute destinées aux jeunes ont été débordées par le nombre des demandeurs. Nous sommes très inquiets de cette situation, qui est une conséquence directe de  la réforme du lycée Blanquer : l’évaluation permanente des élèves est anxiogène pour les jeunes, sous pression continuelle. Elle impacte également la relation professeur-élève, qui devient une relation purement consumériste – des élèves ou des parents prenant rendez-vous avec les enseignants pour obtenir des points supplémentaires à chaque devoir. L’ordonnance du 24 décembre 2020 va aggraver cette situation : les élèves pourront être informés deux semaines seulement avant les épreuves de leurs modalités, contenus, organisations, coefficients. Les lycéens devront donc naviguer à vue sans pouvoir se projeter, ni s’organiser en vue de l’obtention de leur diplôme, qui devient un vulgaire examen sans aucune valeur nationale. C’est pourquoi à Force ouvrière, plus que jamais, nous continuons de demander l’abrogation de cette réforme qui détruit les diplômes, dégrade les enseignements et conduit les élèves à des situations extrêmes.Alors que la gestion de crise sanitaire imposerait des recrutements massifs de personnels sous statut, le Ministre continue de supprimer des postes. La même politique d'économie de moyens est appliquée dans l'ensemble des services publics. Il y a besoin de lits de réanimation en nombre mais le gouvernement en supprime.  Il y a besoin de classes et de postes statutaires en nombre, mais le gouvernement les ferme ! Dans le Premier degré, depuis la rentrée 2020, la FNEC FP-FO exige le recrutement massif et immédiat d’enseignants pour pallier le retard pris par un grand nombre d’enfants durant l’année scolaire 2019-2020 du fait du confinement et du retour en mai-juin par demi-groupe classe. Ce recrutement est également indispensable afin de permettre aux personnels d’enseigner dans des conditions sanitaires acceptables pour tous, élèves, enseignants, AESH. Le recrutement de collègues est une évidence qui a été imposée en Italie dès la rentrée 2020 et a abouti au recrutement de 48 000 personnels. C’est pourquoi la dotation nulle en poste pour le premier degré dans l’académie de Rennes est catastrophique. La FNEC FP-FO n’accepte pas l’absence de réelles mesures, comme si la pandémie ne concernait pas les écoles. Le projet de retirer 23 postes de PE au Finistère et 5 postes aux Côtes-d’Armor constitue une véritable provocation. Il faut au contraire de nombreuses ouvertures dans chacun des départements de l’académie ! Dans le Second degré, notre académie va perdre 80 ETP statutaires. Vous dites, Monsieur le Recteur, qu'ils seront compensés par un apport de 80 ETP sur les heures supplémentaires année et concluez le document préparatoire en affirmant qu’il y « maintien global des moyens d’enseignement ». Mais dans cette opération l’académie de Rennes perd bel et bien 80 postes d’enseignants et ce n'est pas acceptable !

Chez les personnels administratifs, pas de création de postes à la rentrée 2021 mais simplement un jeu de vases communicants qui déshabille une académie  au profit d’une autre. Avec un régime  indemnitaire, le RIFSEEP, le plus faible de la fonction publique, et un point d’indice qui n’a pas été revalorisé, nos collègues comme les autres fonctionnaires ont perdu 20% de leur pouvoir d’achat, sans oublier  la prime COVID  qui n’a été versée qu’à une infime partie des personnels alors que le 1er confinement a eu un impact sur tous les personnels. Dans notre académie, le remplacement d’un collègue adminisratif en arrêt de maladie d’un mois est conditionné par un délais de carence 15 jours . On ne remplace plus les collègues absents  ce qui donne du travail supplémentaires aux autres.

La situation des AED est aussi très inquiétante. La mise en oeuvre du protocole sanitaire a considérablement accru leur charge de travail. Plusieurs établissements ont besoin de manière urgente de postes supplémentaires pour fonctionner dans des conditions de travail acceptables pour les personnels. Le recrutement d'AED sur des contrats pérennes devient nécessaire et urgent !

Les AESH connaissent eux aussi une situation particulièrement difficile : des contrats modifiés régulièrement sans que les personnels n‘aient voix au chapitre, idem pour les emplois du temps et les nouvelles notifications d‘élèves à besoins particuliers. Les AESH débutent l‘année avec deux élèves, puis 3, 4, sur un seul ou plusieurs établissements, parfois à 15 km l‘un de l‘autre, avec obligation de se rendre dans les deux écoles dans la même journée. Les PIALs tournent à plein régime et mutualisent les personnels sans avoir cure des contraintes personnelles des AESH (emplois du temps, conditions de santé, situations psychologiques), ni des besoins véritables des élèves. Les PIALs s‘exécutent : ils “rentabilisent“ les personnels, au lieu d‘en recruter de nouveaux. C‘est pourquoi Force ouvrière continue de demander la création d’un véritable statut de fonctionnaire d’État pour les AESH, l‘abandon des PIALs, et réclame le recrutement d‘AESH en nombre suffisant pour respecter les conditions de travail des personnels.

Dans les Côtes-d’Armor où le Directeur académique indiquait qu’il manquait 60 ETP d’AESH au 11 décembre, la mobilisation s’organise : les Unions départementales CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA-Éducation 22, les associations ALMA 22, APEDYS 22, Autisme 22, FCPE 22 exigent que l’État réponde à ses obligations, et que la direction académique nomme immédiatement tous les accompagnants prescrits par la CDAPH. Elles invitent les parents concernés, les écoles à faire remonter les situations pour les porter à la Préfecture, lors d’un rassemblement le mercredi 20 janvier à 15 heures.

Parce que le gouvernement profite de la crise sanitaire pour liquider le système public d'Education français, parce que les politiques de destructions des services publics sont inacceptables, FO, la FSU, la CGT-éduc’action, SUD éducation et le SNCL, appellent les personnels à la grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.

Et parce que le gouvernement profite de la crise sanitaire pour détruire les acquis sociaux et restreindre toujours plus les libertés individuelles, FO s'engage contre toutes les lois liberticides : loi de sécurité globale, loi sur les séparatismes, décrets sur la « prévention des atteintes à la sécurité publique : ce sont les libertés syndicales et l’existence même des organisations syndicales qui sont menacées. Ces mesures font système avec la loi de transformation de la fonction publique qui vise à marginaliser les syndicats. Elles font système avec la volonté de faire taire toute contestation et toute revendication.

Force Ouvrière ne se taira pas, continuera de revendiquer et de se battre pour faire aboutir les revendications !

10 juin 2021

STAGE: connaître ses droits

Stage le 18 juin à BREST à l'UD FO sur le thème connaître ses droits.

 

Un stage similaire sera organisé en début d'année scolaire prochaine. Il n'est pas obligatoire d'être syndiqué pour y participer (mais c'est mieux!) alors n'hésitez-pas!!

C'est un moment d'information et d'échanges très riche pour tous.

Nous faisons intervenir des responsables syndicaux nationaux très au fait de l'actualité.

(la convocation sera à envoyer un mois avant le stage à la DASEN pour permettre à l'administration de s'organiser pour votre remplacement).

11 janvier 2023

Tableau de réforme des retraites

 

Année de naissance

Age légal (minimum) de départ

Age légal (minimum) de départ

 

Nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à taux plein

Nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à taux plein

 

 

avant la réforme

après la réforme

Evolution

avant la réforme

après la réforme

Evolution

1960 et avant

62 ans

62 ans

 

167 trim.

(41 ans et 9 mois)

167 trim.

(41 ans et 9 mois)

 

Janvier-août 1961

62 ans

62 ans

 

168 trim.

(42 ans)

168 trim.

(42 ans)

 

Septembre-décembre 1961

62 ans

62 ans et 3 mois

+ 3 mois

168 trim.

(42 ans)

169 trim.

(42 ans et 3 mois)

+ 1 trim.

1962

62 ans

62 ans et 6 mois

+ 6 mois

168 trim.

(42 ans)

169 trim.

(42 ans et 3 mois)

+ 1 trim.

1963

62 ans

62 ans et 9 mois

+ 9 mois

168 trim.

(42 ans)

170 trim.

(42 ans et 6 mois)

+ 2 trim.

1964

62 ans

63 ans

+ 1 an

169 trim.

(42 ans et 3 mois)

171 trim.

(42 ans et 9 mois)

+ 2 trim.

1965

62 ans

63 ans et 3 mois

+ 1 an et 3 mois

169 trim.

(42 ans et 3 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 3 trim.

1966

62 ans

63 ans et 6 mois

+ 1 an et 6 mois

169 trim.

(42 ans et 3 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 3 trim.

1967

62 ans

63 ans et 9 mois

+ 1 an et 9 mois

170 trim.

(42 ans et 6 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 2 trim.

1968

62 ans

64 ans

+ 2 ans

170 trim.

(42 ans et 6 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 2 trim.

1969

62 ans

64 ans

+ 2 ans

170 trim.

(42 ans et 6 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 2 trim.

1970

62 ans

64  ans

+ 2 ans

171 trim.

(42 ans et 9 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 1 trim.

1971

62 ans

64 ans

+ 2 ans

171 trim.

(42 ans et 9 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 1 trim.

1972

62 ans

64 ans

+ 2 ans

171 trim.

(42 ans et 9 mois)

172 trim.

(43 ans)

+ 1 trim.

1973 et après

62 ans

64 ans

+ 2 ans

172 trim.

(43 ans)

172 trim.

(43 ans)

 

3 février 2022

Déclaration de FO au CTSD du 3 février 2022

Declaration_pr_alable_FO_Comit__Technique_Sp_cial_D_partemental_01_02_22

 

Madame la directrice académique,

Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Cette instance se tient à nouveau dans un format distanciel qui ne permet pas un réel échange entre les participants et le respect des prérogatives des représentants des personnels que nous sommes. Nous réitérons notre demande que les prochaines instances puissent se tenir en format « hybride », de manière à permettre aux délégués qui le souhaitent d’assurer en présentiel leur rôle de défenseur des intérêts des personnels.

Par la grève massive du jeudi 13 janvier, dans le Finistère comme partout en France, des milliers d’enseignants et de personnels de l’Education nationale, soutenus par les parents d’élèves et les organisations de la jeunesse, ont dénoncé la maltraitance institutionnelle à laquelle ils sont confrontés et ont exprimé la colère qui couvait depuis plusieurs mois dans la profession.

Le chaos dans les écoles a révélé au grand jour le manque de moyens humains, financiers, de protection et la crise sanitaire n’a fait qu’exacerber les problèmes sous-jacents de l’Education nationale. Car la colère des enseignants, c’est également celle du rejet face au mépris du ministre de l’Education nationale, du rejet des réformes qui ne répondent pas à leurs attentes, de l’indignation face à une rémunération insuffisante, de la fatigue due à des conditions de travail toujours plus difficiles.

Au soir du 13 janvier, le Premier Ministre et le ministre de l’Education nationale ont été contraints d’effectuer des annonces mais force est de constater qu’ils n’ont pas répondu aux revendications.

Aujourd’hui les écoles restent ouvertes mais ce sont des dizaines de classes qui ferment et des milliers d’élèves renvoyés chez eux, faute de remplaçants.

Contraint, le Ministre annonce le recours aux listes complémentaires, revendication portée par FO avec une très large intersyndicale depuis 2 ans, mais où en sont les consignes données par monsieur le Recteur dans l’académie de Rennes ? Dans le même temps, il confirme sa volonté de faire appel à des contractuels en CDD et des retraités qu’il a d’ailleurs bien du mal à trouver depuis la rentrée de janvier. Alors que les personnels sont confrontés à des protocoles inapplicables qui génèrent un désordre indescriptible dans les écoles, MM. Castex et Blanquer ont annoncé que ceux-ci seraient maintenus. Inacceptable ! Et ce ne sont pas les quelques masques FFP2, qui arriveront on ne sait trop quand, et les autotests (non périmés cette fois-ci) qu’il faudra aller chercher en pharmacie, qui sont de nature à contenter les collègues !

Alors que la revendication salariale s’est exprimée avec force le jeudi 27 janvier par des personnels qui n’en peuvent plus de leurs conditions de travail dégradées, du gel de la valeur du point d’indice, de la perte

 

de leur pouvoir d’achat avec l’augmentation de l’inflation depuis 20 ans, qu’ont répondu MM. Castex et Blanquer ? Rien ! Quant aux AESH, ils n’ont même pas été évoqués ! FO revendique un juste rattrapage de la perte salariale subie par l’augmentation de 22% de la valeur du point d’indice ; un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH.

Oui, la colère des personnels vis-à-vis de ces réponses est légitime ! Ils sont donc fondés à poursuivre la mobilisation, à établir leurs revendications pour défendre leurs conditions de travail et chiffrer leurs besoins en postes, en moyens de remplacement au sein de leurs écoles, à revendiquer l’augmentation significative des salaires.

La préparation de votre carte scolaire 2022 constitue donc une préoccupation majeure.

Pour la deuxième année consécutive, c’est une véritable saignée dans les postes classe que nous découvrons :

-    La une partie des ETP alloués est utilisée pour l’amélioration des décharges de direction 11 postes qui apparaissent en ouverture alors qu’il n’est en aucun cas question d’ouverture de poste devant élèves.

- Il faudrait plus bien plus de postes supplémentaires pour permettre le plafonnement des classes de GS, CP et CE1 dans toutes les écoles hors éducation prioritaire du département ;

-    La création de 2 postes de brigades départementales supplémentaires est totalement insignifiante pour permettre d’assurer le maintien du service public d’éducation à tous les élèves du département ! Elles ne comblent en rien les 14 suppressions de l’an passée !

-    Des RASED qui restent exsangues et avancent sur une jambe...

C’est pour cette raison que vous êtes encore contrainte de faire le choix d’ajustements pour fermer de trop nombreuses classes et d’en n’ouvrir que trop peu. Nous ne pouvons l’accepter !

Au regard de la situation actuelle, il est totalement légitime qu’aucune fermeture de classe ne devrait être prononcée et que toutes les demandes d’ouverture soient satisfaites. C’est ce que la Fédération FO de l’enseignement revendique, et c’est ce qu’elle attend d’un recrutement à hauteur des besoins sur les listes complémentaires, qui de fait, doivent être réabondées. 5nous réitérons notre demande de connaître dans le 29 combien de contractuels, avec quel contrats, combien de LC recrutées et combien d’assistants d’administration)

Les enseignants de ce département n’ont pas à être tributaires d’une politique d’austérité qui ne permet pas à l’école de fonctionner dans de bonnes conditions. Nous voulons des enseignants dans les classes, des effectifs raisonnables, des RASED complets, la prise en charge de nos élèves en situation de handicap, des AESH à hauteur des besoins, des remplaçants pour remplacer...

En ces temps de pandémie virale, nous avons besoin de tous les collègues, nous avons besoin d’une baisse réelle des effectifs en classe. L’entassement des élèves dans les salles est un problème sanitaire mais aussi un nombre important d’élèves en classe ne permet pas d’aider tous ceux qui en ont besoin.

Sans créations massives de postes correspondant aux besoins réels, ce sont des dizaines de situations catastrophiques qui se profilent dans un climat déjà explosif !

Votre projet de carte scolaire ne répond donc pas aux revendications exprimées par nos collègues dans le contexte actuel. C’est un véritable plan d’urgence pour nos écoles que nous réclamons pour que chaque enseignant puisse continuer à pouvoir faire son métier, c’est-à-dire ENSEIGNER et pas juste « garder » des élèves dans des classes.

Avis présenté par FO :

Le CTSD réuni le jeudi 3 février 2022 constate que le nombre d'inscrits sur liste complémentaire dans l'académie ne permet pas de pallier le manque de moyens. En ce sens, le CTSD demande le ré-abondement de la liste complémentaire pour permettre le recrutement de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents pour :

-qu'aucune fermeture de poste ne soit décidée,

-l'ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes,

-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d'aides dans toutes les circonscriptions du département,

-la création de postes de remplaçants à hauteur des besoins

 

 

Je vous remercie pour votre attention.

30 janvier 2014

LSN n°826

Sommaire

 

Page 2

 Faire du 18 mars une journée de grève interprofessionnelle

Extraits du discours de JC Mailly au meeting du 29 janvier 2014

 

Page 3

Calendrier scolaire

Rentrée le 27 août : inacceptable !

Le ministre obtient zéro voix au CSE, il doit revenir

sur sa décision

 

Page4

Communiqué du SNFOLC : la grève dans les Hauts de Seine

 

Page 5 

Comité de suivi du dispositif «plus de maître que de classe»

Le SNUDI FO écrit au SNUipp

 

Page 6

Seine-Saint-Denis

Remplacement : la situation est inacceptable !

 

Page 7

Note complémentaire sur les indemnités

dans les REP et REP +

 

Page 8

Elections décembre 2014 : toutes les listes fin juin

Déjà 12 listes CAPD complètes

BO et JO

 

 

 

Annexe

aCommuniqué intersyndical 92

 

Faire du 18 mars une journée de grève interprofessionnelle

 

Extraits du discours de JC Mailly au meeting du 29 janvier 2014

 

« Mes chers camarades,

 

Notre liberté de comportement, notre indépendance, la continuité de nos analyses et positions, nos engagements pour la République, pour la politique industrielle, pour la négociation, pour le service public républicain forment un tout.

Et ce tout, ainsi que notre travail militant sur le terrain, font que nous nous développons et obtenons de bons résultats électoraux. Des syndicats notamment autonomes, nous rejoignent.

Dans la même logique, conformément à cette conception, pendant les campagnes électorales qui s’annoncent, FO ne donnera aucune consigne de vote et si des camarades FO font campagne ou se présentent, il est indispensable qu’ils remettent leur mandat et n’utilisent pas le sigle FO et qu’ils ne fassent pas référence à FO à des fins électorales.

 

C’est une question de liberté et d’indépendance. C’est une question de principe.

FO, un syndicat, rien qu’un syndicat.

Oui, un syndicat militant et pas un syndicat institutionnel.

Oui, un contrepoids, pas un contrepouvoir.

Oui, l’intérêt des salariés et non pas l’intérêt général.

 

Un syndicat libre et indépendant, pas prêt à se faire anesthésier à coup d’unicité nationale ou syndicale, pas prêt à se faire instrumentaliser mais toujours prêt à l’action commune sur des bases claires.

 

Un syndicat où l’idéologie ne l’emporte pas sur le réalisme et le pragmatisme mais se complètent, cela s’appelle le réformisme militant.

Vous l’avez constaté tout au long de mon discours les urgences sont nombreuses et des solutions et des traitements de ces urgences sont à trouver et à organiser.

Face à la situation, aux revendications et attentes en matière de salaires, d’emploi, de sécurité sociale, de service public républicain nous ne pouvons pas rester l’arme aux pieds.

Nous savons tous que les mobilisations interprofessionnelles ne s’improvisent pas, que les travailleurs peuvent hésiter, même si le mécontentement est profond. Mais il est aussi de notre responsabilité de leur donner des perspectives, de conjuguer la solidarité public/privé, de peser sur les évènements, d’exprimer clairement le rapport de force.

J’évoquais tout à l’heure les risques qui pèsent sur la sécurité sociale. Ces risques, les personnels les vivent déjà sur leurs salaires, leurs conditions de travail, leurs emplois. Ce n’est pas un hasard mais une nécessité si les 5 fédérations des personnels, dont FORCE OUVRIERE, les appellent à la grève le 18 mars prochain.

Ils ont raison, la sécurité sociale, celle des anciens, celle d’aujourd’hui et celle à garantir demain, mérite bien une grève.

Mais au-delà de la sécurité sociale, ce que vous dites, ce que les salariés du public et du privé disent, tout ce que j’entends dans les visites d’entreprises ou d’administrations, c’est :

nous voulons des augmentations de salaires,

nous voulons des créations d’emplois en CDI ou statutaires,

nous voulons de vrais services publics républicains ;

Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, voilà mes chers camarades, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons défendre, ce que nous devons exiger.

 

Aujourd’hui, ça grogne.

Aujourd’hui, le changement est attendu.

Aujourd’hui, je l’ai déjà dit, la France est comme un volcan.

Notre rôle, c’est aussi, une fois les revendications définies, de mettre en place les conditions pour obtenir satisfaction.

 

Nous savons toutes et tous que rien ne nous sera donné, que tout devra être arraché. Cela passe certes par la négociation, mais aussi par l’action, deux faces complémentaires du rapport de force.

 

C’est pourquoi, en ce 29 janvier 2014, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, nous avons décidé de faire du 18 mars une journée de rassemblements et manifestations. Et nous sommes prêts à le faire avec d’autres organisations syndicales partageant les mêmes préoccupations.

 

Et je m’adresse aux autres syndicats aussi pour faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle.

A FORCE OUVRIERE, nous y sommes prêts.

A FORCE OUVRIERE, nous sommes déterminés.

A FORCE OUVRIERE, nous en avons déjà le mandat.

 

Lors de ses vœux, le président de la République a expliqué que, je le cite : « s’il n’y a pas de risque, il n’y a pas de possibilité de gain, de victoire et de réussite.

Le risque, a-t-il ajouté, il s’appelle le mouvement, il doit être collectif ».

Alors oui, mes camarades, nous n’avons pas la même vision du risque et du mouvement collectif.

 

Pour nous le mouvement collectif ce n’est pas un pacte austère d’unité nationale, mais l’action par la grève, les manifestations et les rassemblements.

C’est-à-dire l’expression libre et volontaire de ce que je continue à appeler la classe ouvrière. Celle dont Pierre Mauroy disait déjà, après les élections présidentielles de 2002, qu’elle avait été oubliée.

Alors mes chers camarades, repartez la tête haute, fiers de prendre nos responsabilités, montrez que vous voulez un vrai changement, exigez d’être respectés, allez convaincre vos collègues.

Vive le syndicalisme libre et indépendant et préparons tous le mouvement du 18 mars !

 

Je vous remercie. »

 

Calendrier scolaire

Rentrée le 27 août : inacceptable !

Le ministre obtient zéro voix au CSE,

il doit revenir sur sa décision

 

Depuis un an la FNEC FP-FO n’a cessé d’exprimer son opposition à la récupération de la prérentrée que veut imposer le ministre au motif que celle-ci n’a pas lieu en présence des élèves et que l’année scolaire devrait comporter « 36 semaines de cours ».

Un allongement de l’année scolaire vers 38 semaines…


L’article L 521-1 du Code de l’Education indique « l’année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, … ». La FNEC FP-FO constate que le calendrier scolaire publié par le ministre au JO du 23 janvier s’étend sur 36 semaines plus une journée de la 37ème semaine, en août !

Au cours des dernières années, les ministres successifs ont contribué à repousser la sortie vers le 5, voire le 6 juillet, pour aujourd’hui prévoir une pré rentrée le 27 août. La demande du MEDEF de voir l’année scolaire allongée à 38 semaines trouve ici une première réponse.

Pour Force Ouvrière il n’est pas envisageable que dans la Fonction publique, en contradiction avec toutes les règles et le droit du travail, les jours travaillés soient récupérés.

Elle rappelle, avec le SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SUD, SNALC et SNUippp, que la prérentrée fait partie intégrante de l’année scolaire et du service des enseignants. A ce titre ces mêmes organisations demandent l’annulation du rattrapage prévue cette année et dans le calendrier triennal 2014 -2017.

… avec une rentrée en août : inacceptable !


En organisant la prérentrée des enseignants fin août (29 août en 2014 et 28 août en 2015) le ministre allonge le temps de travail des enseignants d’une journée et dégrade les conditions de travail des personnels administratifs, au moment où la politique d’austérité gèle les traitements des personnels depuis 5 ans et les diminue de 0,46% en janvier 2014.

Le ministre a obtenu zéro voix au CSE !

Le CSE du 22 novembre 2012 a rejeté le calendrier 2013/2014 par 60 voix contre et aucun vote favorable. Le 19 janvier 2014, à nouveau, le CSE a rejeté le projet de calendrier triennal (2014 à 2017) par 41 voix contre et aucune voix favorable.

Le ministre doit revenir sur sa décision

La FNEC FP-FO appelle les personnels à amplifier la campagne de signatures de la pétition commune FO, SNES, SNEP, SNUEP-FSU, CGT, SUD et SNALC pour l’annulation du rattrapage de la prérentrée.

Montreuil le 27 janvier 2014

 

p4 cf communiqué du SNFOLC joint

 

Comité de suivi du dispositif «plus de maître que de classe»

Le SNUDI FO écrit au SNUipp

Montreuil le 28 janvier 2014

 

 Sébastien Sihr

Secrétaire Général SNUipp

 

 

    Cher camarade,

 

Nous avons reçu l’invitation du DGESCO à participer au comité de suivi du dispositif « plus de maîtres que de classes » qui se réunit le 31 janvier.

 

L’importance du nombre d’emplois réservés à ce dispositif, plus de 1000 emplois cette année, n’est pas sans conséquence sur la situation de toutes les écoles.

 

En effet les moyens mis à disposition de ce dispositif ne sont pas des moyens supplémentaires mais sont inclus dans la dotation du 1er degré. Il se mettra donc en place au détriment de l’ensemble des autres écoles, ce que vous et nous avons dénoncé au CSE du 16 janvier.

 

Dans le cadre d’une dotation 2014 déjà très insuffisante, 1260 EPT pour 38 000 élèves supplémentaires, ce dispositif va ponctionner d’autant le nombre de classes à ouvrir, le nombre de postes de remplaçants à  pourvoir, le nombre de postes de RASED et de départ en stage CAPA-SH, qui sont eux des maîtres en plus dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

 

Dans plusieurs départements les dotations pour 2014 sont sans rapport avec l’évolution démographique comme dans l’Allier avec 100 élèves supplémentaires attendus pour 9 postes en moins, l’Aveyron ou l’Ariège…

 

De fait ce dispositif va conduire à la réduction du nombre de maîtres devant les élèves ce qui est pour le moins paradoxal pour un dispositif qui se veut porteur de progrès.

 

C’est pourquoi nous avons fait le choix de ne pas participer à cette réunion.

 

 

Norbert Trichard

Secrétaire général 

 

 

 

Remplacement : la situation est inacceptable !

cf : pdf joint

 

 

 

Note complémentaire sur les indemnités

dans les REP et REP +

 

Le détail des mesures financières est détaillé comme suit dans la plaquette du ministère sur la « refondation du de l’Education Prioritaire » (Dossier visible sur le site du ministère)

 

Une rémunération plus attractive grâce à des indemnités revalorisées

Une rémunération véritablement attractive permettra de stabiliser les équipes de l’éducation prioritaire. Dans les réseaux les plus difficiles, l’indemnité d’exercice en éducation prioritaire sera doublée et dans le reste de l’éducation prioritaire, elle sera majorée de 50 %.

Dans l’ensemble des réseaux, les personnels prenant en charge des missions d’intérêt collectif toucheront également une indemnité supplémentaire.

 

 

Commentaires :

 

1) Indemnité ZEP et indemnité ECLAIR

 

Aujourd’hui, 1156 € sont versés pour les enseignants exerçant en ZEP.

 

Mais cette indemnité est remplacée par l’indemnité ECLAIR pour les personnels dans ces réseaux. Elle est constituée d’une part fixe (égale au montant de l’indemnité ZEP : 1156 €) et d’une part variable comprise entre 0 et 2400 € annuels  (quand elle est partagée entre tous ceux qui peuvent y prétendre de manière égalitaire, elle s’élève à 1200 €/ an).

 

Rien n’est dit sur l’avenir de cette indemnité dans le document ministériel mais si l’indemnité ECLAIR est supprimée et remplacée par la prime ZEP doublée, les personnels se retrouveront avec une indemnité égale à celle qu’ils perçoivent aujourd’hui.

 

2) Calendrier

-  Il est clair dans le document que l’augmentation de 50 % pour tous les personnels exerçant en ZEP n’intervient qu’à partir de 2015, et non pas en 2014.

- Pour l’augmentation de 100 % pans les réseaux considérés comme les plus difficiles, aucune date n’est mentionnée.

 

 

3) Indemnité supplémentaire

Nous n’avons aucune information sur l’indemnité supplémentaire pour les enseignants qui assument des fonctions d’intérêt collectif : montant, bénéficiaires, calendrier …

 

 

RÉMUNÉRATION et CARRIÈRE

Des incitations fortes pour stabiliser les équipes et reconnaître l’investissement Professionnel :

-  1156 € : indemnité annuelle versée actuellement à tous les enseignants de l’éducation prioritaire

 

-    + 50% pour tous, à partir de 2015

-    + 100% pour ceux qui exercent dans les réseaux les plus difficiles

-    + une indemnité supplémentaire pour les enseignants qui assument des fonctions d’intérêt collectif

-    un avancement facilité : accès prioritaire à la hors-classe et un accès privilégié à la classe exceptionnelle

 

 

Elections décembre 2014 : toutes les listes fin juin

Déjà 12 listes CAPD complètes

 

Tournée d’écoles dans le 66 (1 FNEC, 1 SNUDI)

23 et 24 janvier 2014

 

Le SNUDI 66 n’est pas constitué, mais envoi de mails régulièrement aux écoles et à un fichier constitué. 

On a ciblé notre tournée sur la visite des colistiers de 2011 et/ou collègues ayant fait appel à la FNEC (carte scolaire : on a un élu au CT), ou ayant participé à une RIS.

Très bon accueil partout même si certains ne nous voient qu’une fois tous les trois ans ! Discussion à partir du 4 pages sur les chantiers ; notre présence très appréciée : absence de tout autre syndicat dans les écoles.

Aucun refus des anciens colistiers vus, pour être candidat à nouveau : « en 2011 on a gagné l’élu en CTSD ; cette fois-ci pour rentrer à la CAP des Pyrénées Orientales ! »

Une collègue venue à une RIS demande à réfléchir et si OK nous l’envoie.

Une collègue hors classe : on peut revenir la voir s’il nous manque un nom ; pour le moment souhaite être dans notre fichier mail.

 

Résultats :

8 actes de candidature remplis (7 classe normale, 1 hors classe) sur 14 nécessaires.

Cette fois-ci la liste hors classe est possible.

5 cotisations 2014 rentrées, 3 l’envoient. 2 nouvelles adhésions !

Demande d’organisation de RIS dans le département : une fixée le 2 avril à Toulouges, une à fixer dans le coin d’Arles sur Tech, une à fixer dans le coin d’Argelès.

Une prochaine tournée doit pouvoir rapidement faire rentrer les actes de candidature manquants (liste établie précisément avec le responsable FNEC) ; idem pour des cotisations supplémentaires possibles rapidement.

Autre résultat : au cours de la tournée, 2 actes de candidature sont possibles également pour l’enseignement privé : 2 collègues, dont un syndiqué, sont en contrat de droit privé dans un ITEP (car dans l’attente d’inéat dans le 66, impossible à obtenir !)

26 juin 2014

Communiqué SNUDI FO lettre du ministre Hamon aux parents

Lettre du ministre Hamon aux parents sur la réforme des rythmes scolaires : la territorialisation à l’oeuvre !

jeudi 26 juin 2014

En cette fin d’année scolaire, les directrices et directeurs d’école n’ont guère de temps à perdre. Chaque jour un cortège sans fin de réunions, de bilans, d’enquêtes statistiques, de dossiers de tous ordres à remplir s’abat sur eux auquel s’ajoute, cette année, la préparation de la rentrée sous la pression de la loi de territorialisation de l’école et des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires.

Chaque jour les directeurs sont soumis à des emplois du temps qui dépassent amplement leurs obligations de service et les maigres indemnités qui les accompagnent.

La lettre du ministre de l’Education est une tâche supplémentaire qui vient d’être ajoutée inopinément aux directeurs qui sont invités à la diffuser auprès des parents d’élèves.

Que le ministre veuille s’adresser aux parents d’élèves afin d’atténuer le mécontentement est bien compréhensible tant celui-ci est important ; mais qu’il demande aux directeurs d’imprimer et, dans la foulée, de distribuer sa lettre montre à quel point il ne tient aucun compte de la réalité du terrain.

Il n’est pas admissible non plus que ce soit sur les crédits de l’école que cette missive soit imprimée. Le ministre anticipe l’autonomie des écoles et amorce un transfert de compétences concernant l’impression des documents ministériels.

Le SNUDI FO rappelle que les crédits scolaires sont attribués aux écoles afin de pourvoir aux frais pédagogiques concernant l’enseignement dispensé aux élèves et de fonctionnement de l’école et non pour subventionner la communication ministérielle.

Il dénonce une initiative qui s’inscrit dans la logique de territorialisation et d’autonomie des écoles. C’est un véritable transfert de charge de l‘Etat sur chaque école au détriment de l’intérêt des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que l’impression de la lettre aux parents n’a pas à être financée par les écoles. Il intervient auprès du ministre pour que la responsabilité des directeurs ne soit pas engagée.

Montreuil, le 20 juin 2014

21 décembre 2013

Communiqué de l'intersyndicale du 18 décembre 2013

SNUIpp-FSU, SNU-clias-FSU, EPA-FSU, CGT Educ’action, CGT Services publics, FNEC FP-FO, FO Territoriaux, FAEN

 

Plus que jamais, après des années de suppressions massives de postes, notre pays, marqué par un échec scolaire trop souvent corrélé à l'origine sociale, doit avoir les moyens de lutter contre les inégalités.

 

Ce défi se relève tout d'abord à l'école, mais aussi sur les temps périscolaires. Il s'agit de concilier en priorité la réussite des élèves sur le temps scolaire et le droit au développement de l'enfant sur des temps périscolaires de qualité. Pour tous les élèves et sur tout le territoire, nos organisations portent l'exigence de qualité, d'égalité, de laïcité et de gratuité avec des financements pérennes.

Or, la mise en œuvre de la réforme des rythmes ne permet pas de répondre à ces exigences mais, de plus, elle se traduit trop souvent par une dégradation des conditions de travail. Il est encore temps d'inverser cette tendance.

 

Les syndicats (SNUIpp-FSU, SNU-clias-FSU, EPA-FSU, CGT, FO, FAEN) exigent la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussions pour une autre réforme. Ils demandent une amélioration des conditions de travail de tous les personnels (enseignants, personnels territoriaux et de tous les salariés concernés) et le recrutement d'emplois statutaires avec un développement des qualifications professionnelles.

 

Dans le même temps, nous demandons de vrais changements pour l'école primaire. Nous revendiquons, par ailleurs, que les conditions d’exercice des métiers et la réussite des élèves soient concrètement améliorées notamment à travers un budget à la hauteur des besoins permettant la baisse des effectifs, la création des postes de Rased et de remplaçants nécessaires, le développement de la formation initiale et continue.

 

Après les nombreuses mobilisations, le ministre doit répondre.

 

Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les départements pour débattre de ces revendications et des moyens à mettre en œuvre pour les faire aboutir. 

14 mars 2019

14 mars manifestation à BREST

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Les revendications du SNUDI FO 29 sont très claires: 36 semaines sur 4 jours pour tous!!

C'est ce que nous avons demandé lors de notre entretien en mairie forts de vos votes en assemblée générale (200 personnes dont 160 demandent le retour de la semaine de 4 jours)

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13 novembre 2018

Communiqué du 12 novembre

18 décembre 2019

Communiqué FNEC FP FO du 18 decembre 2019

3 mars 2020

Tract unitaire 5 mars Finistère

5 décembre 2019

Communiqué suite à la journée du 5 décembre

21 janvier 2020

Appel intersyndical pour le 24 janvier 2020

tract 24 jan 1

tract 24 jan 2

8 septembre 2017

Ajustements de rentrée

13 mars 2018

Tous en grève le 22 mars

13 novembre 2018

Comment voter FO?

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