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SNUDI-FO 29
10 novembre 2021

PV du CTSD du 9 février 2021 (moment du projet de carte scolaire)

Chers collègues, voici la déclaration de FO et le PV (officiel) du CTSD du 9 février 2021 au moment de la carte scolaire.

Declaration_FO

 

COMITE TECHNIQUE SPECIAL DEPARTEMENTAL 

Séance du 9 février 2021 Sous la présidence de Madame ESNAULT, Inspectrice d'Académie-Directrice Académique des Services de l'Education Nationale, étaient présents: Mme BOURGET Lydie 

Directrice Académique adjointe M. BOUTTIER Sébastien 

Secrétaire général par intérim M. CILLARD Michel Inspecteur de l'Education Nationale adjoint M. CLOAREC Christophe 

Responsable de la Division du 1er degré 

REPRESENTANTS DES PERSONNELS 

Membres titulaires 

M. GAUCHARD Antoine Mme NOISEL Sklaerenn M. PASQUET Yves M. LE GOFF Thierry M. MARTINIE Florent Mme RAFFLEGEAU Marie Edith Mme CHIPPAUX Barbara 

F.S.U. en remplacement de Mme MANUEL F.S.U. F.S.U. F.S.U. en remplacement de M. LAVALLE F.S.U. en remplacement de Mme MERLE SGEN-CFDT SGEN-CFDT en remplacement de Mme MAHIEUX MICHAUDM. LIZIAR Pierre-Yves CGT Educ'action Mme CHOPIN Céline F.O. Mme LE GOUES Solenn Sud Education 

Compte tenu des circonstances, cette séance du CTSD se déroule en visio-conférence

Le secrétariat est assuré par Monsieur JACQUES, le secrétariat-adjoint par Monsieur GAUCHARD

Madame la Directrice Académique informe les membres du CTSD, qu'à la demande du SGEN CFDT, Monsieur Hervé FLOC'H participe à titre d'expert à ce CTSD

Le quorum étant atteint, Madame la Directrice Académique ouvre la séance et rappelle les points inscrits à l'ordre du jour

Les représentants des personnels FSU, CGT Educ'action, SGEN-CFDT, Sud Education et FO présentent une déclaration dont un exemplaire figure en annexe du procès-verbal. 

Madame la Directrice Académique remercie les représentants des personnels pour la qualité de leurs déclarations. Elle fait observer que ce CTSD se tient dans un contexte sanitaire complexe et souligne que les personnels se sont montrés rigoureux dans l'application des protocoles. Elle indique par ailleurs vouloir être le plus transparent possible dans les consultations et déclare regretter que les documents transmis aux organisations syndicales ont été ensuite communiqués à la presse. La question se pose à l'avenir de ne transmettre comme document de travail que les prévisions d'effectifs

Madame la Directrice Académique indique par ailleurs que le département ne perd pas des élèves mais il convient de constater que les effectifs d'élèves scolarisés dans le département ont diminué de 1250 à la rentrée 2020 et pour la rentrée 2021, les prévisions d'effectifs dans le premier degré font état d'une baisse de 1120 élèves. En 6 ans, la démographie scolaire aura diminué de 6 000 élèves dans le département. Le département du Finistère perdra à la rentrée 22 postes mais ce nombre aurait pu être porté jusqu'à 54 postes au regard des prévisions d'effectifs. Il convient à cet égard de souligner la solidarité des autres départements de l'académie. Elle 

ajoute que le taux d'encadrement augmente dans le département du Finistère passant de 5,74 actuellement à 5,84. Elle indique par ailleurs que la préparation de la carte scolaire s'est faite en tenant compte d'autres critères comme celui des indicateurs sociaux, les classes bilingues, le nombre d'élèves instruits à domicile et remercie à cet égard les services de la DSDEN et du Rectorat. Une petite marge sera conservée à la rentrée pour pouvoir tenir compte de l'arrivée d'élèves

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint présente aux membres du CTSD le projet de carte scolaire du 1er degré public qui leur a été communiqué et les mesures envisagées dans l'enseignement monolingue et bilingue. Il évoque ainsi les projets d'ouverture de classes dans les écoles d'Ergué Gabéric, Lanvéoc et Laz en monolingue et dans les écoles de Brest Simone Veil, La Roche Maurice, Plouzané Anita Conti et Saint-Divy en bilingue. S'agissant des nouvelles filières bilingues, il indique que trois projets sont envisagés dans les écoles de Cléden-Poher, Morlaix Jean Jaurès et Quimper Edmond Michelet. Les trois communes concernées ont confirmé leur souhait de créer cette filière

Il présente ensuite le projet de dédoublement des classes de CP/CE1 qui concerne plusieurs écoles de Brest. A Quimper, la baisse des effectifs prévue à la rentrée 2021 a permis de procéder au dédoublement des classes concernées, à moyens constants. La situation sera examinée le moment venu dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2022 pour finaliser la démarche. Chaque année, la situation des écoles est examinée au regard de la répartition pédagogique. Actuellement, 52 groupes (GS-CP-CE1) sont dédoublés et accueillent entre 11 et 15 

élèves

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint indique par ailleurs que dans le document communiqué, le nombre de postes de décharges de PIAL n'est pas de 3 ETP mais de 3,25. Il ajoute que l'objectif est de déployer l'ensemble des PIAL à la rentrée 2021 dans le département du Finistère

Cette présentation effectuée, Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint propose aux membres du CTSD de faire part de leurs remarques et observations

Les représentants des personnels FSU attirent l'attention sur la situation des écoles de Pencran et de Plouescat (Anita Conti) dans l'enseignement monolingue

Les représentantes des personnels SGEN-CFDT évoquent ensuite la situation de l'école de Locmélar (2 classes de 29 élèves à multiniveaux)

Le responsable de la Division du premier degré fait observer que les prévisions d'effectifs font état de 52 élèves à la rentrée dans cette école. 

Madame la Directrice Académique indique prendre note de ces situations qui seront analysées dans le cadre de l'enveloppe disponible

La représentante des personnels FO fait part de la situation de l'école Kerargaouyat de Brest (filière bilingue) et de l'école maternelle de Scaer

Les représentants des personnels FSU évoquent la situation de l'école Kermoulin de Moelan sur Mer (trois classes bilingues et une classe monolingue), celle de Brasparts (impact de la fermeture de l'école privée) et celle de Landeleau

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint fait observer que si l'école privée de la commune de Brasparts ferme effectivement, il semble, après échanges avec la DDEC qu'une partie des élèves concernés sera scolarisée l'an prochain dans les écoles privées des communes avoisinantes. L'école publique dispose, à ce jour, de la capacité d'accueil nécessaire pour accueillir les élèves

Les représentants des personnels FSU évoquent ensuite la situation dans le réseau bilingue et indiquent à cet égard qu'un changement de paradigme devra être opéré entre l'ouverture de nouvelles filières et la consolidation des filières existantes. Ils indiquent que si un choix doit être opéré, il convient de privilégier l'existant en assurant son développement ou son maintien comme à l'école Kerargaouyat de Brest. Ils font également part du choix d'implantation d'une nouvelle 

filière bilingue sur les communes de Morlaix et Quimper et notamment sur la commune de Quimper d'autres écoles que celles qui est pressentie pourraient mieux accueillir la filière

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint répond que la création de nouvelles filières est inscrite dans un programme académique après avis du CALR. Les nouvelles filières sont proposées sur deux ans. Il s'agit d'un engagement de l'Education Nationale pour une mise en cuvre partagée de ces nouvelles filières avec les élus notamment pour le choix du site. Une dizaine de nouvelles demandes a été recensée. Il faut constater une volonté des acteurs locaux d'avancer et celle de l'Education Nationale de structurer le réseau en pôle. S'agissant plus particulièrement de la situation de Quimper, il indique que la ville a souhaité faire une étude préalable au choix de l'école concernée à laquelle est associée la DSDEN

L'expert du SGEN-CFDT fait observer qu'il convient de consolider les filières bilingues existantes plutôt que de créer de nouvelles filières, notamment dans la même commune

Madame la Directrice Académique souligne qu'il s'agit de répondre à la programmation 

académique définie tout en veillant à préserver les équilibres

Les représentants des personnels FSU font part des demandes d'ouverture de nouvelles classes bilingues dans les écoles Yves Le Manchec de Quimper et de Briec

Les représentants des personnels FSU proposent qu'un moratoire soit prononcé sur les projets de fermeture de classe dans la filière monolingue afin que les effectifs d'élèves se stabilisent dans la filière lorsqu'une ouverture de classe est envisagée dans la filière bilingue

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint propose ensuite aux membres du CTSD de présenter les mesures de fermeture envisagées et d'intervenir selon les situations. Il précise que les documents présentés font état des effectifs d'élèves prévus avant et après fermeture d'une classe. Ce ratio est établi au regard des effectifs d'élèves prévus. S'agissant de l'enseignement privé, il fait remarquer que la moyenne d'élèves par classe est plus élevée que dans l'enseignement public après fermeture d'une classe

Les représentants des personnels FSU évoquent la situation de l'école de Melgven et indiquent que des élèves de TPS ne sont pas pris en compte, alors qu'ils sont accueillis tout au long de l'année. Un écart existe entre les prévisions d'effectifs de la Directrice et celles de la DSDEN

Monsieur l'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint fait observer que l'école accueille tout au long de l'année scolaire des élèves de TPS. Il ajoute que d'une façon générale, ces élèves sont accueillis dans la limite des places disponibles. Les écoles ont vocation à accueillir les enfants de plus de trois ans

La représentante des personnels FO fait part de la situation de l'école de Plonéour Lanvern et précise que la suppression d'un demi-poste se traduirait par une moyenne d'élèves importante

Le représentant des personnels CGT Educ'action attire l'attention sur la situation de l'école Jean Moulin du Relecq Kerhuon et plus généralement sur la commune qui pourrait connaitre la fermeture de deux classes dans les écoles. Il ajoute que sur la commune de Plonéour Lanvern, 180 logements devraient être livrés dont 80 en 2021

L'expert du SGEN-CFDT indique que les parents d'enfants de moins de trois ans ayant été amenés à faire du télétravail ont réfléchi avant de les inscrire à l'école

Les représentants des personnels FSU ajoutent que l'école de Plonéour Lanvern serait l'école qui aurait la moyenne d'élèves la plus importante après fermeture d'une classe

Les représentants des personnels FSU indiquent ensuite que le projet de fermeture de de

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3 octobre 2013

RIS le 20 novembre

FO organise une RIS le mercredi 20 novembre.

- BREST

-QUIMPER

-PLOUVIEN à l'école de 9h à 12h

Les RIS sont ouvertes à tous, syndiqués ou non.

 

Ordre du jour

- refus des nouveaux rythmes

- APC...

- journées déjà faites...à rattraper

 

Comment y Participer ? :

 

Participer à une RIS est un droit garanti par l’article 5 du décret 2012-224 du 16 février 2012.

 

Chaque enseignant peut librement participer à 12 heures d'information syndicale par an.

Chaque participant doit avertir l’IEN au moins 48 heures avant (modèle de courrier joint).

 

 

6 novembre 2013

14 novembre rythmes scolaires déclaration d'intention de grève

AVIS DE PARTICIPATION A LA GREVE DU 14 NOVEMBRE
pour la suspension immédiate de la réforme Peillon,

pour l’abrogation du décret du 24 janvier !


 


ATTENTION
, avec le week-end du 11 novembre, votre avis doit parvenir à l’Inspection par voie postale au plus tard le 8 novembre avant la fermeture des bureaux, ou par fax ou mail au plus tard le 11 novembre avant minuit (seul l’envoi par la messagerie professionnelle prénom.nom@ac-rennes.fr est pris en compte).

declaration_intention_gr_ve (modèle sous les adresses)

18 novembre 2013

Grève du 14: communiqué SNUDI

Communiqué FNEC FP-FO du 15 novembre 2013

14 novembre :
immense mobilisation

vendredi 15 novembre 2013 par FNEC FP - FO

Hier, 14 novembre, la grève nationale des personnels enseignants du premier degré et des personnels territoriaux pour la suspension de la réforme des rythmes scolaires et l’abrogation du décret Peillon, a confirmé l’immense mobilisation et le profond rejet des personnels de toutes catégories soutenus par les parents d’élèves contre ce premier acte de la territorialisation de l’école publique qu’entend poursuivre le ministre Peillon.

La grève et les manifestations étaient appelées par les fédérations FO de l’enseignement et des services publics et de santé, les fédérations CGT de l’enseignement et des services publics, les fédérations SUD Solidaire de l’enseignement et des services publics et la FAEN.

Dans plusieurs dizaines de départements, les sections du SNUIPP-FSU se sont associées à la grève et aux manifestations, d’autres avaient fait le choix de maintenir un appel à la grève le 13 novembre.

Plus de 50% des personnels étaient en grève, 90% dans certains départements. Des manifestations très nombreuses se sont déroulées dans toutes les villes : 15 000 à Paris, 2 500 à Lyon, 3 500 à Marseille, 3 000 à Bordeaux, 2 000 à Toulon…

Cette grève et ces manifestations sont le résultat de centaines et centaines de réunions et d’assemblées avec les organisations syndicales dans les écoles, les communes, les circonscriptions, les arrondissements.

Ce matin, il apparaît que le ministre reste sourd à l’exigence d’ouverture de négociations sur les revendications. Il annonce maintenir sa réforme en l’état, il n’envisage aucune discussion ni négociation. Niant toute réalité, il prétend que dans 93,5% des communes, sa réforme s’applique avec succès ! Mieux ou pire, il annonce pour les prochains jours l’ouverture de son chantier d’adaptation des statuts de toutes les catégories de personnels à son programme de territorialisation de l’école publique.

Dès hier, dans de multiples assemblées et réunions, les personnels ont discuté de cette situation : le ministre est sourd ; il ne nous laisse d’autres choix que de discuter de la suite de notre mouvement, de la suite de notre grève. La poursuite de la grève y compris sous la forme de sa reconduction a été discutée dans plusieurs assemblées générales, notamment à Paris. Ainsi, à Bordeaux, 106 professeurs des écoles réunis à l’initiative du SNUDI-FO le 13 novembre, ont adopté une motion : « (…) nous pensons que ce n’est pas par des journées d’action à répétition que nous obtiendrons satisfaction, nous sommes prêts à poursuivre la grève jusqu’à obtention de la suspension de la réforme, seule à même de contraindre le ministre à retirer son décret… ».

Cette question est à l’ordre du jour.

La fédération Force Ouvrière propose à ses syndicats, à ses militants, de la mettre en discussion à tous les niveaux ; la FNEC FP-FO considère que les conditions sont réunies pour en discuter avec les personnels.

C’est dans cet état d’esprit et avec cette préoccupation que la fédération et ses syndicats participeront dans les jours prochains à tous les niveaux aux réunions intersyndicales qui vont se tenir pour réaliser l’action commune pour faire reculer le ministre.

Monsieur le Ministre, il est encore temps. C’est en fonction de vos réponses que les personnels vont décider. La FNEC FP-FO prendra toutes ses responsabilités.

Montreuil, le 15 novembre 2013

5 décembre 2013

Manifestation à Quimper l'Intervention du SNUDI du 05 décembre 2013

Manifestation à Quimper- Intervention du jeudi 5 décembre 2013

Le SNUDI-Force Ouvrière du Finistère n’a pas signé l’appel départemental avec les autres syndicats ici présents, parce-que, à Force Ouvrière, nous ne demandons ni assouplissement ni modification du décret sur les rythmes scolaires, mais purement et simplement l’abrogation de cette loi Peillon et l’arrêt immédiat des expérimentations désastreuses mises en place dans les écoles!

A grand renfort de communication, le gouvernement et ses alliés nous expliquent que tout ne se passe pas si mal dans les communes (ultra minoritaires) qui sont passées à 4,5 à la rentrée 2013.

 Et pourtant, la mobilisation ne faiblit pas ! Dans de nombreuses communes, les municipalités imposent des choix strictement dictés par des impératifs économiques et matériels (budget, personnels, locaux). Les principes d'égalité de droits, de gratuité, de laïcité sont mis en cause, non ponctuellement, mais par l'esprit et la lettre du décret du 24 janvier 2013.

Le SNUDI FO est un syndicat indépendant.

Quelles que soient les majorités qui les conduisent, il combat les politiques d'austérité, il combat les politiques destructrices des droits et garanties statutaires, destructrices de l'école républicaine.

Pour en finir avec l’argument selon lequel le décret Peillon relèverait d’une quelconque préoccupation envers les rythmes biologiques des élèves, il suffit de constater la multiplicité des organisations permises et validées par la Directrice Académique: alternance de journées longues avec des courtes, pauses méridiennes allongées, ou au contraire, fin des cours à 15h45, et activités périscolaires à différents moments de la journée…

Ces organisations, selon le décret Peillon, seraient toutes respectueuses des rythmes biologiques des enfants !

De qui se moque-t-on ?

La réforme de M.PEILLON, qui n’est dictée que par la volonté de transférer aux communes des charges financières incombant à l’Etat, est étrangère aux besoins des élèves ; elle met en cause le caractère national et républicain de l’Ecole publique ; elle menace l’existence des écoles des petites communes ; elle  nuit au travail des enseignants comme à celui des personnels territoriaux ; elle est néfaste aux élèves.

 

Voilà pourquoi les enseignants et les personnels territoriaux seront en grève avec les syndicats le 5 décembre et voilà pourquoi les parents d’élèves se mobilisent également !

 

 

Comme dans l’appel national signé par le la CGT et Sud,

Avec le SNUDI-Force Ouvrière

Exigeons la suspension immédiate des expérimentations

Et l’abrogation du décret sur les nouveaux rythmes scolaires !

 

Brigitte Dubues, secrétaire du SNUDI-FO29

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9 janvier 2014

4,5 jours: suite à l'intersyndicale: la note du SNUDI

Rythmes scolaires 

 

Note d’info n°4 : Après la déclaration commune FNEC-FP-FO ; FSPS FO ; SNUipp SNUCLIAS et EPA-FSU ; CGT éduc-action et territoriaux ; FAEN …

 

Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour cette année 2014 qui se terminera par les élections du mois de décembre et dont la première étape est la constitution de toutes nos listes d’ici au 30 juin (Les délais sont courts).

 

Le président de la République, lors de ses vœux, a annoncé une aggravation de la politique d’austérité et la fiscalisation des allocations familiales au profit de nouvelles exonérations patronales. Les « variables d’ajustement » de cette politique sont les postes de fonctionnaires et la valeur du point d’indice bloquée depuis 4 ans !

Dans cette situation la recherche d’une mobilisation interprofessionnelle est dans l’esprit de tous, au moment où les grèves sont nombreuses : après les classes prépas, la Poste, permis de conduire, SNCF, c’est au tour de SNCM, Goodyear ...

Le succès du meeting interprofessionnel national organisé le 29 janvier par la confédération et le mandat de la CE confédérale de « décider de toute action, y compris la grève » est bien évidemment un élément de la situation. Rapprochez-vous de votre UD pour préparer cette échéance.

 

Rentrée 2014

L’Éducation Nationale n'échappe pas à cette logique d’austérité dans le cadre de la MAP (modernisation de l'action publique). Ainsi les dotations en postes pour la rentrée prochaine avec 1260 postes supplémentaires pour 38 000 élèves supplémentaires vont encore aggraver une situation déjà catastrophique avec des effectifs pléthoriques, un manque criant de remplaçants et des AVS qui ne sont pas recrutés. (Un communiqué vous sera envoyé dès demain)

Les CTPD et les CDEN sont reportés en avril pour cause d’élections municipales.

Sans attendre FO prend l’initiative de recenser les demandes de postes (ouvertures, non fermetures) et de s’adresser aux autorités académiques

 

Décret du 24 janvier

La déclaration commune FNEC-FP-FO ; FSPS-FO ; SNUipp ; SNUCLIAS et EPA-FSU ; CGT éduc-action et territoriaux ; FAEN qui « exige  la suspension de cette réforme » des rythmes scolaires traduit la puissante volonté unanime des personnels de voir ce décret abrogé. Elle est le résultat des grèves massives à l’initiative de FO des 12 février, 14 novembre et 5 décembre.

Cette déclaration est un compromis dont l’intérêt est de faire apparaître l’exigence de la suspension dans une expression commune dans un seul et même document. Nous avons par contre fait retirer notamment les références au dispositif « plus de maître que de classe » ainsi que la restriction « elle se traduit par une dégradation des conditions de travail – notamment quand les nouvelles organisations sont imposées aux enseignants -»

Enfin nous avons fait ajouter dans la conclusion qui invite à se réunir pour débattre de ces revendications « et des moyens à mettre en œuvre pour les faire aboutir »

 

Aujourd’hui il n’est pas envisageable qu’un des signataires de cette déclaration renoue le dialogue avec le ministre pour améliorer ce décret. Un cap a été franchi. A tel point que le SNUipp pose la question de sa sortie du comité de suivi national.

Plus de 1000 communes refusent de mettre en place le décret en 2014.

- Montluçon a décidé le 14 novembre de revenir à la semaine de 4 jours.

- La commune de St Just dans le Cher a adopté, le 20 décembre, une délibération qui demande « la suspension du dispositif et l’abrogation du décret »

 

 

Comment utiliser cette déclaration commune dans les départements ?

Cette déclaration concrétise les 52 appels communs à la grève du 5 décembre bien souvent pour le retrait, l’abrogation du décret. Sa conclusion « Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les départements pour débattre de ces revendications et des moyens à mettre en œuvre pour les faire aboutir » doit permettre de prendre contact avec toutes les organisations syndicales signataires, tant au niveau départemental que local, pour se rencontrer, réaffirmer la revendication d’abrogation en direction du ministre et de prendre toutes les initiatives communes en direction des maires.

 

La résolution du BN des 12 et  13 décembre « invite les syndicats départementaux :

- à organiser des réunions d’adhérents, de nouvelles RIS dans les communes qu’elles appliquent ou non la réforme afin de (ré)affirmer sur la base des faits le refus de la territorialisation, de la confusion scolaire/périscolaire, de la remise en cause de leurs garanties statutaires nationales (menacées par l’acte II de la refondation engagée par les « chantiers sur les métiers ») et de décider des initiatives (prises de position d’école, organisation de réunions avec les parents, d’initiatives en direction des mairies…) ;

- à mobiliser en direction des maires (délégations, rassemblements, pétitions, audiences…) pour exiger la suspension immédiate et/ou la non mise en oeuvre en 2014) ;

- à participer ou à convoquer à tous les niveaux des réunions intersyndicales pour développer l’action commune sur cette question. » -

 

 

Pour « adapter » le statut à la territorialisation de l’école, le ministre a ouvert des groupes de travail en décembre.

Vous trouverez en PJ le 4 pages décidé par le bureau national du 13 décembre qui donne le contenu destructeur des projets du ministre présentés dans les groupes de travail: filière de métier pour les directeurs dans l’objectif de les sortir du corps des PE, annualisation de certaines catégories (TR) dans la perspective d’une généralisation à tous les PE et introduction du principe de dotations globalisées gérées localement dans l’Education prioritaire.

 

La résolution du BN des 12 et 13 décembre  invite les syndicats départementaux : 

- à utiliser le 4 pages pour organiser un plan de RIS « opposant aux projets ministériels les exigences de suspension/abrogation du décret du 24 janvier et de respect du statut national d’enseignant du premier degré fonctionnaire d’Etat »

- à intervenir « systématiquement contre toute forme d’annualisation du temps de service des titulaires-remplaçants et à faire remonter les problèmes rencontrés. »

 

La CEF se réunit les 9 et 10 janvier et procédera à l'examen de la situation.

Bon courage à tous.

Norbert Trichard

Secrétaire général

9 janvier 2014

4.5 jours et PEDT attention!

Le Directeur Académique veut nous impliquer dans la réforme des rythmes scolaires…

Par une Note en date du 18 novembre, publiée dans le Bulletin départemental N°118 du 22 novembre 2013, le Directeur Académique fait l’article pour les Projets Educatifs Territoriaux (PEDT) de la réforme Peillon.
Il annonce qu’il autorise, afin de « faciliter le travail de concertation » pour élaborer les PEDT, à y consacrer 6 heures de nos obligations réglementaires de service, 3 heures étant prises sur le temps des animations pédagogiques et 3 autres sur le temps d’organisation des APC (24h).
Face à la résistance des personnels, l’Administration essaie maintenant de nous impliquer et de nous piéger, commune par commune, dans le processus de mise en oeuvre de la « réforme des rythmes ». Comme nous l’avons constaté à de nombreuses reprises, le propre des « concertations », c’est d’offrir un temps de parole, sans effet aucun, pour donner un vernis démocratique à des décisions que l’on impose ensuite
aux personnels, aux parents d’élèves…
Il est d’ailleurs édifiant de constater que cette politique de « concertations » du ministère va de pair avec son refus de véritables négociations avec les organisations syndicales sur les revendications des personnels !
Rappelons que le PEDT n’est pas une obligation ; il n’a pas réglementairement à être voté en Conseil d’Ecole et aucun collègue ne peut être contraint de participer à son élaboration pas plus qu’à un comité de suivi ou de pilotage.
Le SNUDI-FO appelle tous les collègues à éviter le piège de l’accompagnement de la contre-réforme des rythmes et à faire uniquement
valoir la défense de leurs conditions de travail en exprimant auprès des élus locaux :
- le refus de tout allongement de la pause méridienne qui ne doit pas excéder 2h maximum,
- le droit à disposer du local de classe avant comme après les heures d’enseignement pour préparer notre travail et effectuer nos corrections,
- le refus de l’introduction d’activités péri-éducatives payantes dans l’Ecole publique, l’exigence de l’organisation des activités péri-éducatives la journée du mercredi, le refus de la semaine de 5 jours,
- le maintien (dans les communes où cela existe) des services d’étude et de cantine assurés par les enseignants volontaires.
Informez le syndicat des projets de votre commune.

25 février 2014

Rythmes scolaires: rien n'est réglé!

Depuis un an les nombreuses grèves des enseignants avec les agents territoriaux, notamment en février, novembre et décembre 2013, ont exprimé le refus des personnels de voir le décret du 24 janvier 2013 être mis en oeuvre. Aujourd’hui, quoiqu’en dise Vincent Peillon, rien n’est réglé pour les communes qui ont mis en oeuvre la réforme en septembre 2013, celles qui devraient l’appliquer en 2014 ainsi que pour les personnels enseignant-e-s et non enseignant-e-s qui la subissent.

La mise en oeuvre de la réforme confirme la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l’utilisation inappropriée des locaux scolaires par des personnels parfois non habilités et souvent en nombre insuffisant, l’inégalité territoriale, les risques évidents de transferts des missions de l’Etat vers les collectivités territoriales... Elle confirme aussi les problèmes d’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d’annualisation pour de nombreux collègues.

C’est inacceptable !

Nos syndicats ont exigé à plusieurs reprises, à tous les niveaux « la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussion pour une autre réforme » sans résultats. Dans de nombreux départements les personnels à l’initiative de nos organisations continuent de se mobiliser pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier.

Si 1 800 communes ont signifié leur refus de mettre en place la réforme en 2014, plusieurs milliers de communes n’ont pas rendu de projet aux vues des difficultés rencontrées.

Dans le même temps nos organisations ont adopté des voeux communs en ce sens dans de nombreuses instances statutaires.

Tout le monde constate que le mécontentement des enseignants et des personnels territoriaux est grand et qu’aucune réponse du ministre ne leur est apportée. Les enseignants et les personnels territoriaux le disent : cette réforme dégrade les conditions de travail de tous les personnels et les conditions d’apprentissage et d’accueil de tous les élèves.

Les personnels territoriaux et d’animation refusent déqualification et précarisation dans un cadre contraint de réduction des dépenses publiques.

Le ministre doit maintenant entendre les personnels. Nos organisations expriment, à nouveau, leur total soutien aux initiatives prises dans les départements pour exiger l’abrogation du décret Peillon.

Les syndicats FNEC FP-FO ; SPS-FO ; CGT-Educ’action ; CGT services publics ; SUD-éducation, SUD-CT décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels. Ils inscrivent leurs revendications sur la question des rythmes dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 18 mars en opposition aux politiques d’austérité, pour la défense de la Sécurité sociale, des services publics, des conditions de travail et des salaires.

Les organisations décident de maintenir le cadre d’action commune pour envisager les suites à donner à leurs revendications.

Montreuil, le 21 février 2014

 

30 juin 2014

Rythmes scolaires: communiqué du SNUDI FO

Rythmes scolaires : Tous les problèmes vont ressurgir dès la rentrée avec acuité.

les personnels ne renoncent pas
lundi 30 juin 2014

Le 18 juin, comme à l’occasion des CDEN, des milliers de PE ont manifesté pour répondre à l’appel de l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FO Territoriaux ; CGT-Educ’action ; CGT SP ; SUD-Educ et SUD-Collectivité du 26 mai qui rappelle que « le décret d’assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, loin de répondre à la demande des personnels, aggrave les inégalités territoriales (…) en laissant chaque commune organiser le temps scolaire » - «  Les raisons de la mobilisation massive demeurent »

«  Le nouveau ministre doit (…) retirer le décret de 2013.C’est le seul assouplissement possible. »- « En s’obstinant (…) le ministre prend la responsabilité d’un rentrée chaotique »

Une mobilisation qui ne se dément pas :
1500 au ministère pour l’abrogation…

En pleine grève des cheminots pour le retrait du projet de réforme ferroviaire, plus de 1500 enseignants se sont rassemblés au ministère accompagnés d’une délégation d’enseignants du supérieur avec le SNPRESS-FO et la FERC-SUP-CGT qui demandait l’arrêt des fusions d’universités.

Des centaines ont manifesté dans le Var, en Haute Loire, dans la Somme, le Pas de Calais, dans le Rhône…

Dans le Val de Marne un millier de manifestants

Dans le Val de Marne, un millier de manifestants devant le CDEN le 19 juin à l’appel du SNUDI-FO, FO Territoriaux, SNUipp et CGT-Educaction et Territoriaux SUD-Education ont exigé le retrait des décrets Peillon /Hamon. Ils ont lancé un appel :

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions !
Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, Madame l’Inspectrice d’Académie vous pouvez, vous devez décider à titre conservatoire de suspendre la mise en place des rythmes scolaires à la rentrée prochaine
 »

Dans le Maine et Loire …

A Angers le jeudi 19 juin, la moitié des enseignants d’Angers était en grève soutenue par le SNUDI FO SNUippp et SUD. Deux cents se sont rendus en manifestation jusqu’à l’Inspection Académique où une délégation a rencontré l’Inspecteur d’Académie. L’Assemblée Générale des grévistes a voté la reconduction de la grève pour vendredi 20 juin puis le 22 juin.

Rien n’y fait…

Le ministre peut menacer les élus, feindre d’ignorer les votes au CTM et au CSE, mépriser les parents rien n’y fait : le rejet de la réforme des rythmes scolaires est intact. Les enseignants, les personnels territoriaux n’en veulent pas ni hier, ni aujourd’hui, ni à la rentrée.

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions ! »

Territorialisation de l’école et du statut avec l’intégration des projets d’école dans le PEdT, définition des obligations de services des PE par les élus locaux avec modification des congés, annualisation des remplaçants, menace d’annualisation des stagiaires, réquisition des salles de classe, atteinte à la laïcité et aux règles élémentaires de sécurité dans les écoles…qui s’ajoutent aux refus de temps partiel et de disponibilité.
Le simple énoncé des problèmes non résolus et qui ne peuvent se résoudre qu’avec l’abrogation des décrets, donne l’ampleur de la déflagration qui se prépare à la rentrée !

  • Force Ouvrière convoquera, dès la rentrée, l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FSPS FO ; CGT-Educ ; CGT-SP ; SUD-Educ SUD collectivités, SNUipp-FSU et SNUCLIAS-FSU.
  • Le SNUDI-FO invite d’ores et déjà ses instances à préparer des assemblées des adhérents ; à organiser des plans de réunion des personnels (RIS - réunion de secteur - de circonscription - de ville..) pour tout mettre en oeuvre pour obtenir l’abrogation d es décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 26 juin 2014

23 septembre 2014

Les faits confirment la nocivité de la réforme

Communiqué SNUDI-FO du 17 septembre 2014

Les faits confirment la nocivité de la réforme

Rentrée 2014
vendredi 19 septembre 2014

Le SNUDI-FO apporte tout son soutien à la grève des personnels territoriaux et des enseignants de Marseille pour la suspension de la réforme.

Depuis leur publication, le SNUDI-FO demande l’abandon des décrets Peillon-Hamon mettant en place la réforme des rythmes scolaires qui territorialise l’école et le statut de ses maîtres.

Force est de constater qu’à cette rentrée scolaire, les faits dépassent les craintes de Force Ouvrière.

Les nouveaux rythmes scolaires, c’est le désordre à tous les niveaux

Ainsi, à Villeurbanne dans le Rhône, il a été fait appel à la police pour disperser un rassemblement de parents excédés par les conditions d’accueil de leurs enfants pendant les activités péri scolaires.
Ailleurs, ce sont des associations religieuses qui assurent ces activités.
On note ici qu’une personne âgée de 80 ans apprend la belote aux élèves, là que des cours de calligraphie sont mis en place pour des enfants de 3 ans.

Dans de nombreuses écoles, on ne compte plus les élèves qui sortent de l’enceinte scolaire alors qu’ils devraient y rester, qui restent alors qu’ils devraient partir, ce qui pose directement le problème de leur sécurité physique.

De nombreux parents font le constat que les activités qui étaient jusqu’à maintenant gratuites à l’école publique, deviennent payantes lorsqu’elles basculent dans le champ du périscolaire, y compris la sieste pour les enfants de maternelle.

Certains désinscrivent leur enfant de l’école publique pour le placer dans le privé.
D’autres parents font l’amalgame entre ces activités et les enseignants et s’en prennent à ces derniers.
De manière plus générale, les activités périscolaires se résument à des garderies quelquefois occupationnelles. Le constat général c’est que les élèves sont plus fatigués qu’auparavant et donc moins disponibles pour apprendre.

Les garanties statutaires et les conditions de travail des enseignants dégradées

Concernant les enseignants, le constat est accablant. Ce sont leurs garanties statutaires et leurs conditions de travail qui sont considérablement remises en cause.
Pour tous les enseignants, cette réforme se traduit par un jour de plus de travail le mercredi matin et la convocation d’animations pédagogiques le mercredi après midi.

Après avoirs introduit des horaires différenciés d’une école à une autre, le ministère a publié cet été un décret (litigieux car contradictoire au décret « fonction publique ») introduisant l’annualisation du temps d’enseignement pour tous les PE exerçant sur plusieurs écoles dont les titulaires remplaçants.

Dans de très nombreuses écoles, les enseignants se retrouvent en situation de surveillance des élèves qui attendent d’être pris en charge pour les activités périscolaires, effectuant ainsi des heures supplémentaires non rétribuées.

Les problèmes de réquisition de salles de classe pour assurer les activités périscolaires se multiplient.

Dans ces conditions, le SNUDI-FO réaffirme que la suspension de la réforme en vue de l’abrogation des décrets Peillon-Hamon constitue une urgence pour rétablir la sérénité dans les écoles du pays. C’est la raison pour laquelle il apporte tout son soutien aux initiatives en cours.

Comme à Argenteuil dans le Val-d’-Oise où le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et la FCPE appellent à un rassemblement à la mairie le 17 septembre « contre la réforme des rythmes et son application ».

Informé en particulier de l’appel à la manifestation et à la grève lancée à Marseille le mercredi 24 septembre par Force Ouvrière pour les personnels territoriaux et les enseignants afin d’exiger la suspension immédiate de la réforme, le SNUDI-FO appuie sans réserve cette initiative.

Il invite ses syndicats départementaux à organiser des réunions, à adopter des motions de soutien à cette grève et à décider à leur tour des initiatives pour mettre en échec cette réforme.

Montreuil, le 17 septembre 2014nocivite_de_la_reformes_17_09_2014

3 octobre 2014

Conférence nationale Délégation chez la ministre pour l'abrogation des décrets Peillon et Hamon

vendredi 3 octobre 2014

A l’initiative du SNUDI-FO,
avec les fédérations des personnels enseignants (FNEC-FP-FO) et territoriaux (FSPS FO).

Le 19 novembre à PARIS

Etablissons les faits et les méfaits de la réforme

Depuis des mois, le SNUDI-FO dénonce le caractère destructeur des décrets Peillon/Hamon pour le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants et tous leurs méfaits.

C’est le désordre pour les personnels, les enfants et les familles : avec la confusion entre scolaire et périscolaire, la fatigue, les horaires différents chaque jour, les activités inexistantes ou insignifiantes et de surcroît payantes, le mercredi travaillé aux frais des enseignants, le PEDT, la réquisition des salles de classe et du matériel pédagogique pour les activités périscolaire …

A Marseille le 24 septembre, le SNUDI-FO et le syndicat FO des territoriaux ont appelé à la grève les personnels qui ont manifesté à la préfecture pour la suspension immédiate de la réforme, témoignant des problèmes rencontrés.
Les représentants du ministre se sont refusés à répondre !

La nouvelle ministre N. Vallaud-Belkacen peut bien vanter « les bienfaits incommensurables pour les apprentissages » de la réforme, la réalité est malheureusement tout autre.

  • A Paris, les enseignants sont chassés de leur salle de classe pour laisser la place aux activités péri-scolaires.
  • En Haute-Loire, des collègues signalent qu’ils assistent impuissants, à des scènes indignes de l’école publique : des enfants inscrits ne participent pas aux activités péri scolaire, se retrouvant livrés à eux-mêmes, en dehors de l’école.
  • Dans le Gard, des associations catholiques assurent les activités péri-scolaires dans certaines écoles. Dans les Yvelines un enfant a été brûlé suite aux expériences menées par une association pendant les TAP.
  • A Lyon, le maire lui-même, pourtant farouche défenseur de la réforme, a préféré inscrire ses propres enfants dans une école privée fonctionnant sur 4 jours.
  • Les enseignants de Saint-Just déplorent que cette réforme place de fait les élus municipaux en donneurs d’ordre dans leur école, sur les activités qui s’y déroulent, avec des incidences sur le travail scolaire, mettant les enseignants sous la coupe de ces élus.
  • En Seine-Saint-Denis, en Haute-Loire, les DASEN organisent des formations communes enseignants/animateurs et dans le Territoire de Belfort, le Tarn… les ATSEM sont convoqués à la consultation sur les nouveaux programmes dans le cadre de l’école du socle !
  • A Cergy, préfecture du Val d‘Oise, le maire entend faire signer aux écoles une convention pour organiser le nouveau «  Service Public de l’Education » dont la charte serait le « cadre réglementaire commun et partenarial » et «  la base d’engagement réciproque  », qui se substituerait à l’Education Nationale !

La réforme des rythmes scolaires a déjà entraîné la suppression de la limite des 24 heures d’enseignement hebdomadaires pour les titulaires remplaçants et les enseignants exerçant sur plusieurs écoles.

Partout les personnels refusent.

  • Déjà les employés territoriaux d’Auxerre, Strasbourg, Sevran, Saint-Brieux, Saint-Denis, Les Lilas… avec leurs syndicats FO et CGT se mobilisent pour refuser la précarité grandissante, les conditions de travail dégradées liées aux rythmes scolaires.
  • A Vitry (94) l’assemblée des enseignants, à l’initiative du SNUDI-FO, a décidé d’une pétition pour la suspension immédiate qui est cosignée par le SNUipp.

La ministre et ses soutiens syndicaux, veulent occulter la réalité.

Le SNUDI-FO appelle ses syndicats départementaux à :

  • établir la réalité concrète de la situation du point de vue des personnels enseignants et territoriaux, mais également des élèves et des parents,
  • poursuivre les initiatives en direction des pouvoirs publics,
  • préparer des délégations de ville, de secteur, de département à la conférence nationale qui sera rendra en délégation chez la ministre le 19 novembre.

Pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon

Au cours de cette conférence, sera débattue des initiatives à prendre pour se faire entendre de la Ministre de l’Education Nationale, pour qu’il soit mis fin à la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires.

A cette occasion, les fédérations FO des personnels enseignants et territoriaux inviteront les organisations syndicales qui se sont prononcées contre la réforme des rythmes scolaires.

Montreuil, le 1er octobre 2014

2 octobre 2014

Courrier au MEN sur la consultation des nouveaux programmes

Madame la Ministre,

Vous avez fait le choix d’organiser une consultation des enseignants, du 22 septembre au 18 octobre, dans le cadre de l’élaboration de nouveaux programmes, consécutifs du « socle et de connaissances, de compétences et de culture  », par le Conseil Supérieur des Programmes.

Les conditions dans lesquelles s’organise cette consultation soulèvent de nombreux problèmes.

Dans le 1er degré, les directeurs sont désignés pour prendre les notes et rédiger la synthèse des débats qui auront lieu sur ce temps de concertation. Faut-il rappeler que ces personnels ne sont pas chef d’établissement et qu’à ce titre ils n’ont ni l’autorité, ni la mission pour établir une synthèse des débats au nom de leurs collègues.

De plus, une telle synthèse représente une quantité de travail conséquente incompatible avec leurs conditions de travail. Vous n’êtes pas sans savoir que la charge de travail d’un directeur aujourd’hui est extrêmement lourde alors même que le nombre d’EVS aide-administrative est plus que réduit dans les écoles.

Des enseignants de CM1 et CM2 sont convoqués à la consultation dans le collège du secteur, au nom du conseil école/collège, de surcroît sans frais de déplacement. Un Professeur des Ecoles, comme un instituteur, n’a pas vocation à émettre un avis sur les programmes à mettre en œuvre dans les classes du collège. En effet ni ses missions, ni ses obligations de service statutaires ne lui permettent d’y être affecté.

Nous vous demandons de nous donner toutes les garanties pour que le supérieur hiérarchique des enseignants des écoles soit seul fondé à établir cette synthèse, qu’aucun directeur ne se voit contraint d’assumer une responsabilité qui ne peut être la sienne et que chaque enseignant participe à la consultation correspondant à son statut.

Dans plusieurs départements, les autorités académiques nous font connaître leur opposition à la tenue de RIS le jour de la consultation au motif que celle-ci primerait sur tout autre considération.

Ainsi la DASEN du Tarn indique «  qu’aucune réunion d’information syndicale ne peut être organisée lors de la demi-journée banalisée (…), cette disposition a été précisée par le Ministère aux Recteurs. ».

Si nous ne pouvons que nous féliciter que cette opposition ait pu être finalement levée, une telle dérive n’est pas plus acceptable que ne l’est, pour Force Ouvrière, l’arrêté du 20 août et la circulaire du 16 septembre aux recteurs sur le droit syndical. En s’exonérant des règles communes fixées par le Décret n° 2012-224 du 16 février 2012 modifiant le décret n° 82-447 du 28 mai 1982, ces deux textes induisent une logique liberticide qui ne peut que conduire à toujours plus de restriction du droit syndical pourtant affirmé dans le décret.
Aucune réglementation, pas même la circulaire aux recteurs que nous contestons, ne définit une restriction de cet ordre.

La période électorale actuelle impose un calendrier contraignant qui ne permet pas de modifier à loisir les dates de réunions d’informations syndicales. Toute opposition litigieuse ne peut qu’apparaître comme une ingérence dans la campagne au détriment d’une organisation syndicale, ce qui n’est ni souhaitable, ni respectueux des règles démocratiques.

Dans ces conditions, nos syndicats organiseront des Réunions d’Informations Syndicales au jour fixé par leurs instances en conformité avec les textes réglementaire existants.

Nous rencontrons également des difficultés dans le second degré avec des réponses diverses quant à l’obligation de participer à cette consultation pour les professeurs.
Dans certains endroits, les professeurs s’entendent dire qu’ils doivent participer, que c’est une obligation et qu’ils seraient soumis à une mesure de retrait d’un trentième sur leur traitement, même s’ils n’ont pas de cours le jour de la consultation.

Nous souhaitons, pour ne pas ajouter des tensions, que la participation à la consultation relève, comme elle doit, du volontariat notamment quand les collègues n’ont pas cours.

Enfin, nous souhaitons voir réaffirmer que le principe de la liberté de conscience de chacun doit être respecté et que nul ne peut être contraint d’émettre un avis sur les nouveaux programmes dont le cadre est contraint par le « socle commun de connaissances, de compétences et de culture ».

Montreuil, le 1er octobre 2014

1 octobre 2014

Fonctionnaires stagiaires: une première victoire qui en appelle d'autres

Force Ouvrière informe :

Ce jour, mercredi 1er octobre, lors de l’audience demandée et obtenue par Force Ouvrière, étaient présents des étudiants fonctionnaires stagiaires des différents départements de l’académie.
La délégation, constituée de 21 personnes, était mandatée et porteuse de près de 600 signatures sur la pétition [1] élaborée en commun par les EFS et le SNUDI-FO lors de la réunion du mercredi 10 septembre. La pétition formulait clairement les exigences suivantes :

  • Aucune validation pour ceux qui ont déjà un M2 et ceux qui en sont dispensés (concours interne, concours troisième voie…),
  • Allègement du M2 pour ceux qui doivent le passer,
  • Pour une assiduité à des cours professionnalisants préparant la pratique de la classe.
Mme Marin Directrice académique de l’ESPE a annoncé à la délégation que pour les Etudiants Fonctionnaires Stagiaires du premier comme du second degré :
Il ne sera exigé ni mémoire, ni écrit professionnel pour ceux qui ont un M2 (quel qu’il soit)
La validation des ECTS sera faite par une assiduité « active » (critères à préciser)
La possibilité d’une dispense pour certaines unités d’enseignements sera étudiée au cas par cas suite à des demandes motivées par mail
Un allègement du M2 Classique dont les modalités sont à préciser
Le réexamen des transferts de scolarité pour des raisons médicales ou sociales graves

Indiscutablement il s’agit d’un premier recul et d’une première victoire pour l’ensemble des collègues EFS de l’académie, qu’ils soient professeurs des écoles, professeurs certifiés, agrégés ou PLP. Des précisions et des garanties supplémentaires doivent être apportées : en quoi consistera l’allègement effectif du M2 ? Quels seront les critères pour reconnaître l’ « assiduité active » et ainsi valider les ECTS ? Comment seront validés les collègues qui sont dispensés de M2 ? Sur quel critère sera basé l’avis de l’ESPE avant la titularisation ?


Afin d’obtenir toutes ses garanties et d’obtenir les réponses qui restent encore en suspens,
à l’issue de la délégation les étudiants stagiaires et les organisations syndicales présentes (FO, SNUipp, SUD, CGT) ont décidé d’appeler tous les stagiaires à se rassembler

mercredi 8 octobre à 15h devant le Rectorat de Créteil
Cette première victoire en appelle d’autres :
tous au rassemblement

Créteil, le 1er octobre 15h

[1] 1 Les responsables du SNUIPP-FSU et de SUD ont donné leur accord avec ces revendications et se sont joints à la délégation. La CGT educ’action a apporté son soutien. Le SE-UNSA a fait part lors d’une réunion organisée par les stagiaires mercredi 24 septembre à Bonneuil de son désaccord avec les revendications de la pétition et n’était pas présent.

21 janvier 2015

Communiqué de presse Négociation sur le dialogue social

UNION DÉPARTEMENTALE des Syndicats Confédérés

Confédération Générale du Travail

FORCE-OUVRIÈRE du FINISTÈRE

       5, rue de l’Observatoire – 29200 Brest

Tél. 02 98 44 15 67 – Fax : 02 22 44 26 14 – udfo29@wanadoo.fr

N° siret : 777 621 335 000 36

                                                                                     Brest, le 21 janvier 2015

 

Communiqué de presse :       Négociation sur le Dialogue Social

 Une ultime séance de « négociation » va avoir lieu ce jeudi.

 L’enjeu est fondamental pour la représentation efficace des salariés dans notre pays. Il s’agit, ni plus, ni moins, que la remise en cause de la totalité de la représentation des salariés dans les entreprises pour être remplacé par une seule et unique instance, le conseil d’entreprise.

 Cette « révolution » évoquée dans les médias par le Patronat, ou cette « simplification » du dialogue social, signifie non pas une amélioration mais une dégradation certaine du dialogue social notamment au travers de la disparition de près de 100 000 mandats de représentation des salariés.

 Cette régression sociale voulu par le Patronat français consiste surtout à faire disparaître l’instance primordiale en matière de santé et de conditions de travail : le CHSCT.

 Souvenons-nous que plus généralement, c’est cette instance, le CHSCT, qui a permis de faire émerger nationalement des sujets tels que le stress, l’amiante, le harcèlement, le burn-out, les suicides pour n’évoquer que les principaux.

 Le Patronat revendique cette régression et l’emballe dans le terme de rénovation en demandant aux organisations syndicales de salariés de signer un tel accord, ce n’est pas surprenant et plutôt logique au regard de la stratégie de Monsieur GATTAZ et il demande aux organisations syndicales de salariés de signer cet accord de destruction massive des droits des salariés.

 NON, AUCUNE ORGANISATION SYNDICALE NE DOIT SIGNER UN ACCORD QUI SUPPRIME 50 ANS DE DROITS DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL.

 Interpellez les militants de toutes les organisations syndicales de salariés, de toutes les organisations sans exception et signez l’appel :

Une cinquantaine de syndicalistes de toutes organisations, de chercheurs, de politiques ont signé dans Le Monde une tribune pour défendre le CHSCT sous le titre : « Peut-on faire l’économie d’un lieu de débat sur le travail au sein de l’entreprise ? ».

L’Union Départementale FO du Finistère interpelle les responsables de toutes les organisations syndicales, tous les délégués CHSCT tous les délégués syndicaux, tous les délégués du personnel pour reprendre cet appel ainsi que l’appel sur le site http://www.urgence-chsct.fr/ que vous pouvez signer vous aussi et faire circuler parmi vos connaissances.

DANGER IMMINENT, Faites circuler ce communiqué.

FO propose une réunion des UD FO du Finistère pour action commune le vendredi 23 janvier contre la Loi Macron.

                                                                                     Marc HEBERT

 

Voici une vidéo intéressante en lien avec cet article :

http://www.dailymotion.com/video/x1zp1pa_la-feets-fo-contre-tafta_webcam

20 mars 2015

Positions du SNUDI

Voici les positions de notre syndicat sur tous les sujets concernant l'école.

- rythmes scolaires

- carte scolaire, remplacements, postes

- postes à profil, mouvement

- direction

- ASH

- m@gistère

...

Rejoignez-nous si vous partagez nos idées pour que nous soyons toujours plus nombreux à les défendre.

Céline du SNUDI FO

LSN_870_r_solution_du_BN_du_19_et_20_mars_2015_1

6 octobre 2015

08 octobre 2015 Journée de grève et de mobilisation

UNION DÉPARTEMENTALE des Syndicats Confédérés

Confédération Générale du Travail

FORCE-OUVRIÈRE du FINISTÈRE

       5, rue de l’Observatoire – 29200 Brest

Tél. 02 98 44 15 67 – Fax : 02 22 44 26 14 – udfo29@wanadoo.fr

N° siret : 777 621 335 000 36

 

Le jeudi 8 octobre 2015, journée de grève et de manifestation interprofessionnelles.

Rendez-vous nombreux et nombreuses

à 11h00 place de la Liberté à Brest et place de la Résistance à Quimper.

 

Jeudi 8 octobre 2015

Journée de grève et manifestation

 

ÇA SUFFIT ! ! !   Y EN A MARRE ! ! !

 L’Union Départementale FORCE-OUVRIÈRE appelle ses syndicats, sections syndicales, adhérents, sympathisants à la grève le jeudi 8 octobre. Depuis plusieurs années FO se mobilise pour lutter contre les reculs sociaux imposés par les gouvernements successifs au compte du MEDEF. C’est dans cette logique que nous avons dénoncé la loi dite de « Sécurisation de l’emploi », la contre-réforme des retraites, le pacte de responsabilité, les lois Macron, Rebsamen, Touraine, le protocole PPCR de la fonction publique...

Plus de précarité, plus d’exclusions, plus de misère, c’est la dure réalité de cette politique, voulue par la Commission Européenne, mise en œuvre par les gouvernements qui au nom d’une hypothétique relance économique attaquent les acquis sociaux et les droits des salariés.

Comme si cela ne suffisait pas, après avoir commencé à démanteler la justice prud’homale, c’est au code du travail, socle législatif commun à tous les salariés, que le gouvernement décide de s’attaquer ! En s’appuyant sur le rapport Combrexelle, il prétend inverser la hiérarchie des normes en favorisant les accords de branches et d’entreprises qui pourraient, de fait, être moins favorables aux salariés et rendre le code du travail facultatif. Cela ne pourra satisfaire que le patronat qui, comme chez SMART, ne manquera pas d’utiliser le chantage à l’emploi pour arriver à ses fins !

Décidément, le gouvernement aime les patrons et méprise les salariés !

La situation est d’une extrême gravité.

La commission exécutive de l’Union Départementale FO 29, avec les Unions Locales, considère qu’aucun secteur ne pourra s’en sortir seul face à l’ampleur des attaques et exige :

- l’abandon du pacte de Responsabilité,

- l’abrogation de la loi MACRON,

- l’abrogation de la loi REBSAMEN,

- l’abandon de la réforme Territoriale,

- l’abrogation de la loi de 2008 sur la Représentativité

- le retour à la retraite à 60 ans, dans le public comme dans le privé.

Pour stopper la casse des droits des salariés, de la sécurité sociale, des services publics, de l’emploi public et privé, pour arracher l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux, c’est une riposte d’ensemble qu’il faut préparer, dans la continuité des actions unitaires menées contre l’ANI de janvier 2013 contre le pacte de Responsabilité, dans la continuité de la journée de grève interprofessionnelle du 9 avril.

 L’UD FO-29 considère que l’heure est plus que jamais à la résistance. Il faut en finir avec l’austérité, avec la casse des droits des salariés, la casse de la République.

Unis et déterminés, avec les salariés, les chômeurs et les retraités du public et du privé, en préparant la grève générale interprofessionnelle, nous pouvons gagner sur les revendications.

 L’Union Départementale FORCE-OUVRIÈRE appelle ses syndicats et sections syndicales à construire le rapport de force nécessaire pour faire reculer le gouvernement et le patronat par la prise de positions communes, d’assemblées générales dans les entreprises et les administrations sur la base de ces revendications pour élargir la mobilisation à l’ensemble des salariés, jusqu’à la grève interprofessionnelle.

 

Le jeudi 8 octobre 2015, journée de grève et de manifestation interprofessionnelles.

Rendez-vous nombreux et nombreuses

à 11h00 place de la Liberté à Brest et place de la Résistance à Quimper.

29 octobre 2015

La protection fonctionnelle qu'est ce que c'est?

La protection fonctionnelle des fonctionnaires

 

La protection fonctionnelle, C’est l’obligation légale de l’Etat de protéger ses personnels,  et même de réparer et d’indemniser les conséquences des « menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages » subis. 

Le principe en est simple : l’agression (au sens large tel qu’indiqué ci-dessus) de chaque fonctionnaire ou agent d’une institution publique lorsqu’elle est commise dans le cadre du travail ou de la fonction, est en fait une agression contre l’institution elle-même. L’Etat doit donc se protéger, en  protégeant et en assistant CHACUN de ses fonctionnaires.

I-                    Le cadre juridique

 

La protection fonctionnelle est définie par l’article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 « portant droits et obligations des fonctionnaires » :

 « Les fonctionnaires bénéficient, à l'occasion de leurs fonctions et conformément aux règles fixées par le code pénal et les lois spéciales, d'une protection organisée par la collectivité publique qui les emploie à la date des faits en cause ou des faits ayant été imputés de façon diffamatoire au fonctionnaire.

 

Lorsqu'un fonctionnaire a été poursuivi par un tiers pour faute de service et que le conflit d'attribution n'a pas été élevé (1), la collectivité publique doit, dans la mesure où une faute personnelle détachable de l'exercice de ses fonctions (2) n'est pas imputable à ce fonctionnaire, le couvrir des condamnations civiles (3) prononcées contre lui.

 La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait (4), injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.

 La collectivité publique est tenue d'accorder sa protection au fonctionnaire ou à l'ancien fonctionnaire dans le cas où il fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère d'une faute personnelle.

 La collectivité publique est subrogée (5) aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes versées au fonctionnaire intéressé. Elle dispose, en outre, aux mêmes fins, d'une action directe qu'elle peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile (6) devant la juridiction pénale. Les dispositions du présent article sont applicables aux agents publics non titulaires. "

 

(1) « Conflit d’attribution » : En cas de plainte déposée contre un fonctionnaire devant la juridiction civile (et non pénale), la collectivité publique (le ministère ou le rectorat) doit revendiquer son privilège judiciaire en demandant que le tribunal civil soit dessaisi car incompétent. Si le tribunal des conflits lui donne raison, l'affaire passe devant le tribunal administratif où la collectivité publique se substitue au fonctionnaire (c'est l'Etat qui est attaqué et non plus le fonctionnaire en tant qu'individu).

(2) « Faute personnelle détachable du service » : faute commise par un agent public en dehors et sans rapport avec le service. Egalement faute commise à l'occasion du service mais qui présente le caractère soit d'avoir été commise avec l'intention de nuire, soit d'être d'une extrême gravité.

(3) Pour ce qui nous concerne, la justice civile (tribunal d'instance, de grande instance) impose de réparer un dommage causé à une victime, alors que la justice pénale (tribunal de police, tribunal correctionnel, cour d'assises) réprime, punit une infraction (inflige une peine : une amende, un emprisonnement, etc.).

(4) « Voies de fait » : violence envers une personne ne constituant ni une blessure ni un coup (ex: claquer la porte au nez de quelqu'un), la gravité de l'infraction dépendant des conséquences sur la santé de la victime.

(5) « être subrogé aux droits de la victime » : se substituer à la victime pour exercer tout ou partie de ses droits devant la justice.

(6) « constitution de partie civile » : possibilité d'exercer contre les auteurs d'un dommage causé par une infraction, l'action civile en réparation du préjudice causé. Cette procédure oblige la justice à engager une action (le seul dépôt de plainte ne suffit pas, le procureur pouvant décider de classer la plainte sans lui donner de suite).

 

 II- Qui peut demander la protection fonctionnelle ?

 Tousles agents publics lorsque les attaques sont en rapport avec les fonctions exercées. Cette protection s'applique lorsque les atteintes ont des causes extérieures (agressions suite à une intrusion dans l'établissement...) ou internes (harcèlement...).

 La protection fonctionnelle s'applique à l'ensemble des fonctionnaires, qu'ils soient d'État ou des collectivités publiques, titulaires ou non, stagiaires, mis à disposition ou intérimaires. Les fonctionnaires retraités sont concernés quand les faits ont eu lieu dans l'exercice de leurs fonctions antérieures.

 La protection fonctionnelle est un droit pour les agents, et une obligation pour l’administration.

 

III - Les obligations de l’administration

a)       La prise en charge des dépenses, les frais de justice, les moyens à mettre en œuvre

 La prise en charge de dépenses au titre de la protection fonctionnelle ne concerne que des dépenses utiles. L'administration apprécie le montant des frais qu'elle prend en charge au titre de la protection fonctionnelle. 

  La prise en charge des frais de justice et l'obtention des réparations éventuelles dépendent de l'accord préalable du recteur d'académie. 

 L'administration doit définir les moyens à mettre en oeuvre pour assurer l'effectivité de la protection fonctionnelle : Par exemple, lettre d'admonestation à l'auteur des faits incriminés, entretien de l'autorité hiérarchique de l'agent attaqué avec l'agresseur, action en justice directe de l'administration, soutien juridique et financier en cas d'action directe en justice…

 Si une plainte est déposée au commissariat de police ou à la gendarmerie, ou directement auprès du procureur de la république, l’IEN doit en être immédiatement informé. 

 

b)        L’obligation de réparation

 La réparation doit couvrir l’entier dommage subi par l’agent, qu’il s’agisse d’un préjudice moral, matériel ou corporel. La réparation est essentiellement de type indemnitaire et l’indemnisation peut être immédiate dès lors que les pièces justificatives ont été produites, sans qu’il soit nécessaire de savoir si les auteurs de l’attaque ont été identifiés ou non.

 Cependant les règles d’indemnisation diffèrent selon la nature du préjudice. L’administration est tenue de réparer le préjudice moral et le préjudice matériel. En revanche, le préjudice corporel est en principe couvert par les prestations prévues par les dispositions statutaires.

 L’obligation de l’administration s’arrête si l’indemnisation de l’agent dépasse le montant du préjudice réel ou s’ajoute aux indemnités auxquelles il a droit.

 Comme indiqué au quatrième alinéa de l’article 11 de la loi de 1983, l’administration est subrogée aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes versées au fonctionnaire intéressé : elle dispose d’une action directe qu’elle peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale, dès lors que les frais incriminés tombent sous le coup des dispositions du code pénal.

 Ainsi, notre demande que l’Administration porte systématiquement plainte en faveur de l’enseignant ou de l’agent (et en sa propre faveur !) est totalement justifié et correspond aux dispositions légales.

 

 IV- Les démarches à effectuer (Extraits de la circulaire MEN n° 97-136 du 30 mai 1997)

 « L'agent victime d'une agression doit en faire la déclaration à son supérieur hiérarchique dans les meilleurs délais.

Si le lien entre l'agression et la qualité d'agent public ne ressort pas clairement de la relation des faits, il convient de joindre à la déclaration toutes les pièces susceptibles d'en établir l'existence (procès-verbaux de police ou de gendarmerie, témoignages, etc.).

 L’IEN transmet ce dossier, accompagné de son propre rapport circonstancié, au recteur d'académie, dans un délai de trois jours ouvrables à compter de la date des faits.

. C'est ce dernier qui a compétence pour accorder la protection statutaire et déterminer la forme qu'elle doit revêtir.

 Les cellules chargées des questions juridiques et contentieuses placées auprès des rectorats peuvent conseiller utilement sur les droits des agents et les démarches à entreprendre. ». (BO no 24 du 12 juin 1997)

 L’agent doit-il porter plainte ?

 

Bien souvent, l’Administration incite la victime à porter plainte, laissant même croire que l’octroi de la protection fonctionnelle est lié à cette démarche, ce qui est faux.

 Mais dans les faits, bien des éléments poussent la victime à le faire. Ainsi, l’agent peut soit solliciter la justice, soit solliciter l’administration, soit solliciter les deux à la fois ; dans tous les cas, il ne sera indemnisé qu’une seule fois.

 Le syndicat a un rôle déterminant à jouer pour obliger l’administration à assurer son obligation de protection, tant auprès des recteurs que des inspecteurs d’Académie.

 

Pour toute démarche liée à la protection fonctionnelle, contacter le syndicat !

 

 

14 novembre 2015

Attentats: réaction de FO

Attentats à Paris - FO choquée et révoltée salue l’intervention des fonctionnaires et agents des services publics

SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015

 

 La confédération Force Ouvrière est, comme tout un chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie qui ont frappé la population et le pays cette nuit.

Elle tient à faire connaître sa tristesse et sa compassion pour toutes les victimes, leurs familles leurs proches.

Elle tient aussi à saluer les fonctionnaires et agents des services publics mobilisés sur le champ, dans de telles tragiques et difficiles circonstances.

Au nom de ses adhérents, elle tient d’ores et déjà à remercier des nombreux messages d’inquiétude et de solidarité parvenant des militants et organisations syndicales du monde entier.

Plus que jamais les valeurs de la république résonnent de toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité - Unité et indivisibilité.

 

18 décembre 2015

Communiqué unitaire pour le 26 janvier 2016

Communiqué unitaire
26 janvier 2016
Grèves et manifestations pour un service public de qualité et une nette augmentation du pouvoir d’achat

 

Les organisations syndicales CGT, FO et SOLIDAIRES de la Fonction publique estiment que, si la négociation salariale qu’elles réclament depuis plusieurs années est bien confirmée pour le mois de février, elle ne se présente pas dans de bonnes conditions.
En effet, en faisant adopter une loi de finances et une loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2016 avec quasiment aucune marge de manoeuvre pour une augmentation générale des traitements, le gouvernement annonce la couleur : la politique d’austérité continue…. et ce n’est pas la nôtre ! De surcroît, les déclarations se multiplient sur les difficultés de la relance, une croissance toujours en berne, qui laissent très mal augurer de ce rendez-vous salarial.
S’ajoutent à cela, la poursuite à une vitesse effrénée et sans réelle négociation, de nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé…) qui, si elles sont mises en oeuvres, vont avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions de travail des personnels.
Enfin, de nombreux secteurs de la Fonction publique, pourtant essentiels au progrès social et à la population, restent confrontés à des sous effectifs absolument insupportables.
C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FO et SOLIDAIRES -appellent d’ores et déjà à faire de la journée du 26 janvier 2016, un temps fort de mobilisation, par la grève et les manifestations pour :
- une significative augmentation de la valeur du point d’indice, prenant en compte l’inflation subie depuis plusieurs années et, en particulier, depuis 2010,
- des mesures générales permettant de compenser les pertes de pouvoir d’achat,
- le développement de l’emploi public statutaire par des créations nettes, dans les très nombreux secteurs qui en ont besoin,
- des moyens financiers à la hauteur des besoins de service public,
- la défense d’un service public de proximité garant de la cohésion sociale.
Les organisations syndicales signataires se rencontreront le 5 janvier 2016 pour préciser les modalités de cette journée d’action.
Elles appellent d’ores et déjà les agents à se rassembler unitairement afin de construire les conditions de réussite de cette journée, résolument inscrite dans un processus de lutte.
Paris, le 18 décembre 2015

2015_12_18_Communiqu__unitaire_pour_le_26_janvier_2016

12 février 2016

Communiqué sur le projet modifiant les ORS

Voici les positions du SNUDI

12_02_2016___modification_des_ORS


Modification des obligations réglementaires de service des PE
Après le groupe de travail ministériel du 11 février,
le SNUDI-FO s’oppose au projet
Le 11 février, la ministre a réuni pour la deuxième fois, les organisations syndicales du 1er degré sur le projet de modification du décret régissant leurs obligations de service.
« Pas un euro de moins, pas une minute de plus » !
En introduction, le SNUDI-FO a fait remarquer que ce projet aboutissait à accroître les missions hors enseignement des PE, au moment où le gel de la valeur du point d’indice entraîne une nouvelle baisse nette de nos traitements en janvier. Le passage de l’ISAE à 1 200 euros et l’amélioration du taux d’accès à la Hors classe pour tous ne sont plus à l’ordre du jour des discussions du groupe de travail. Il faudrait donc travailler plus pour gagner moins.
Le SNUDI-FO a donc défendu le principe « pas un euro de moins, pas une minute de plus ».
Remise en cause des 36 semaines de classe : pas question !
Loin de répondre à cette revendication, le représentant de la ministre a confirmé sa volonté d’inscrire les obligations de service « sur l’ensemble de l’année scolaire » (article 2) qui « s’étend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante » (art. 2 - arrêté du 21 janvier 2014).
Ainsi, la ministre cherche à avancer vers la mise en place des 1 607 heures annualisées contre les 36 semaines de classe actuelles, pour multiplier les missions hors enseignement à l’image de ce que la ministre tente d’imposer aux enseignants du collège avec sa réforme.
Dans ces conditions, le SNUDI-FO s’interroge sur la demande de certains syndicats de voir publier un décret unique 1er et 2nd degré en matière d’obligations réglementaires de service.
Assez de la multiplication de missions hors enseignement, assez du travail supplémentaire
Dans la même logique, la ministre introduit dans le décret la « forfaitisation » de 48 heures, dans lesquelles elle ajoute des missions supplémentaires, notamment « l’élaboration d’actions visant à améliorer la continuité pédagogique entre les cycles et la liaison entre l’école et le collège » (art. 3).
Non à l’allongement du temps de travail, non à la mise en place des 1607 heures annualisées
Alors que tout le monde s’accorde à reconnaître que les 108 heures sont donc déjà largement dépassées par les enseignants pour atteindre le plus souvent 200 à 250 heures effectives, la ministre en rajoute donc au nom d’une prétendue « sécurisation des ORS des personnels ».

Prise en compte du temps d’accueil et du temps de garderie imposé en maternelle

Pour le représentant du ministre il n’en n’est pas question
Le SNUDI-FO a noté que le représentant du ministère a refusé de répondre à la demande de prise en compte du temps d’accueil (10 mn) et d’intervenir pour que cessent les situations de garderie imposées aux PE de maternelle, lorsque des familles « oublient » de venir chercher leurs enfants.
Cela confirme donc que l’objectif de ce projet de décret n‘est ni de « sécuriser » les obligations de service des personnels, ni de les améliorer, mais de les transformer dans le cadre de la territorialisation et de la refondation de l’école.
Non à la tutelle accrue des municipalités et aux nouvelles missions définies localement


Au moment où se multiplient les ingérences municipales dans l’organisation pédagogique et le fonctionnement des écoles, où se multiplient des remises en cause statutaires par les collectivités avec les rythmes scolaires, la ministre inscrit dans le projet de décret 36 heures pour « des activités pédagogiques complémentaires organisées dans le cadre du projet d’école », donc du PEDT.
Dans l’article 5 du projet, la ministre crée une nouvelle catégorie de PE qui pourraient « exercer des missions particulières » définies « à l’échelon académique ou départementale » et bénéficier « d’un allégement de leurs obligations de service », lui aussi défini localement. Après les titulaires remplaçants dont les obligations de service ont été annualisées pour s’adapter aux rythmes scolaires, le corps des PE fonctionnaires d‘Etat serait encore davantage morcelé en une multitude de sous catégories territorialisées.


Les enseignants en pénitentiaire passés à la moulinette des 108 heures


La ministre maintient son projet d’imposer 108 heures annualisées pour les PE exerçant en pénitentiaire (art. 5) alors qu’actuellement ils n’en ont aucune.
Le SNUDI-FO a demandé l’abandon des 108 heures annualisées et le paiement en heures supplémentaires de toutes les missions annexes spécifiques aux enseignants en pénitentiaire, à l’identique des PE exerçant en SEGPA.
Le SNUDI-FO demande l’abandon de ce projet de décret qui constitue une étape supplémentaire vers le transfert des enseignants aux collectivités locales.
Il propose aux organisations syndicales de s’opposer ensemble à la publication de ce décret.
Montreuil, le 12 février

23 février 2016

EREA communiqué intersyndical

Avenir des EREA : c'est avec des PE éducateurs !
Les EREA, établissements régionaux d’enseignement adapté, accueillent le plus souvent des collégien-es et lycéen-es en grande difficulté scolaire et sociale. Ils sont pour la plupart dotés d’un internat éducatif qui se révèle être un outil précieux et performant de prévention du décrochage scolaire et contribue au très fort taux de réussite au CAP dans ces établissements comme l’a rappelé le rapport de l’Inspection générale.
L’internat éducatif offre en effet un environnement sécurisant et durable en lien étroit avec la classe. Cela nécessite des personnels formés. Ce sont principalement des professeurs des écoles spécialisés qui assurent ces missions éducatives et pédagogiques au sein des EREA.
Lors des opérations de carte scolaire, sur instruction d'une note de service de la DGRH, certaines académies ont décidé, arbitrairement, de mettre fin aux missions de nuit assurés par les enseignants et de les remplacer par des assistants d’éducation (AED). Or, les AED ne sont pas formés aux besoins spécifiques de ces élèves et ne peuvent se substituer aux personnels spécialisés et formés pour ces missions éducatives difficiles.
De plus, leurs contrats précaires et leurs bas salaires vont à l’encontre d’une certaine stabilité, pourtant nécessaire, dans l’internat. Il s’agit là d’une mesure d’économie réalisée au détriment des élèves d’EREA et des conditions de travail des personnels.
Ces transformations de postes, en cours depuis la rentrée dans l’académie de Grenoble, et annoncées dans les académies de Toulouse, Bordeaux, Lyon et Poitiers ont et auront des conséquences regrettables : turn-over important des assistants d’éducation, hausse des incidents et des incivilités... La dégradation des conditions d’accueil des élèves dans l’internat rejaillit sur l’ensemble de l’EREA, notamment en classe.
L’internat en EREA, à vocation éducative, ne peut être confondu avec celui d’un établissement scolaire ordinaire. Nier cette spécificité en supprimant des postes d'enseignants éducateurs reviendrait à réduire considérablement les chances d’insertion sociale d’élèves démunis scolairement, accentuant le décrochage scolaire et les sorties sans qualification du système scolaire.
Les syndicats SNUipp-FSU, SNUDI FO CGT et SUD Education exigent le maintien de la spécificité des EREA et des postes d’enseignants éducateurs avec toutes leurs missions éducatives y compris la surveillance de nuit et demandent, dans l'immédiat, que de nouvelles instructions soient données en ce sens. Ils soutiennent les mobilisations engagées par les enseignants dans les EREA et les appellent à se réunir pour débattre et décider collectivement des actions à mener.
Dans le même temps, au niveau national, les syndicats viennent de faire une demande d'audience commune auprès du ministère de l'Education nationale. Ils demandent que des discussions sérieuses sur les EREA reprennent au plus vite afin de conforter la structure EREA en revalorisant les personnels y exerçant et en développant les départs en formation CAPA-SH.
Le 19 février 2016

19_02_2016___EREA___communiqu__commun

8 juillet 2016

PERMANENCE

Le SNUDI FO 29 vous souhaite de très bonnes vacances, cependant l'action syndicale ne s'arrête pas.

N'hésitez-pas à nous contacter par téléphone, mail ou à venir nous rencontrer.

Cet été nous vous proposons :

UL de Morlaix (ancien lycée de KERNEGUES) une permanence les 21 et 28 juillet de 9h à 12h.

UL de Morlaix (ancien lycée de KERNEGUES) une permanence au mois d'aout (date à définir)

Possibilité de prendre RDV à BREST ou MORLAIX .

 

Céline pour le SNUDI FO 29

16 octobre 2016

Syndiquez-vous en 2017!

Nouveau_bulletin_syndicalisation_2016_2017

 

ADHESION AU SNUDI- FORCE OUVRIERE !

Nom : ……………………………………………………………                             Prénom…………………………………………………………………..

Adresse personnelle : …………………………………………………………………………………………………………………………….

Téléphone : …………………………………………….. E-mail : ……………………………………………………………………………………………………

Ecole de rattachement : ………………………………………………………………………………………………………………….

Echelon actuel : ……………………… Corps (PE, instituteur, HAC)…………………………………………………Quotité de service : ………………………………         Le montant de ma cotisation : …………………………………..Date : ……………………………………….         Signature :

Comment régler ?

-          Soit par chèque : 1 à  5 chèques datés de janvier 2017 à l’ordre du SNUDI FO 29que vous envoyez en même temps, et qui seront encaissés tous les 2 mois à partir de janvier

-          Soit par prélèvements automatiques qui se  feront début février, début mai, début août et début novembre.

   *****************

-          L’Union Départementale FO du Finistère a mis au point un service de prélèvement automatique.

-          Ce mode de paiement peut être interrompu à tout moment. L’UD FO s’engage à rembourser tout prélèvement effectué après dénonciation de l’adhérent.                                                                                                                       Le Bureau de l’UD

****************

           MANDAT DE PRELEVEMENT SEPA

 

En signant ce formulaire de mandat, j’autorise l’UD FO à envoyer des instructions à ma banque pour débiter mon compte et ma banque à débiter mon compte conformément aux instructions de l’UD FO.

Je bénéficie du droit d’être remboursé par ma banque selon les conditions décrites dans la convention que j’ai passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de mon compte pour un prélèvement autorisé.

Vos droits concernant le présent mandat sont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque.

Type de paiement : Récurrent, tous les trimestres.

Un échéancier me sera adressé une fois par an, par l’UD FO.

 

Référence unique du Mandat :                                ………………………………….

 

La référence unique du mandat me sera confirmée avant le 1er prélèvement. Le délai de pré-notification pourra être inférieur à 14 jours calendaires pour une adhésion en cours de trimestre. La signature du mandat vaut acceptation par le débiteur de ce délai.

 

     N° I.C.S.              Identifiant Créancier SEPA        FR80ZZZ423527

 

NOM, PRENOM, ET ADRESSE DU DÉBITEUR :

 

             NOM DU CREANCIER :

 

 

 

U.D. FORCE OUVRIÈRE

5 rue de l’Observatoire

29200 BREST

           

-            

COMPTE A DÉBITER :                                              

Numéro d’identification international du compte bancaire-IBAN

 

 

/_/_/_/_/  /_/_/_/_/  /_/_/_/_/  /_/_/_/_/  /_/_/_/_/  /_/_/_/_/  /_/_/_/

Code international d’identification de votre banque-BIC

/_/_/_/_/_/_/_/_/_/_/_/

 

 

-            

 

Merci de nous renvoyer cet imprimé en y joignant OBLIGATOIREMENT un relevé d’identité bancaire (RIB).

-          A :  ................................    Le : /_/_/  /_/_/  /_/_/_/_/                    SIGNATURE (obligatoire) :                                                                                

 

Cotisations syndicales pour l’année  2016/2017 :

Professeurs des écoles classe normale

Echelons

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

Adjoint, Spéc ASH, IMF

112

120

126

133

138

148

156

165

177

191

202

Directeur 2-4 cl.

118

129

135

136

146

154

163

173

183

197

210

Directeur 5-9 cl.

122

133

138

144

150

157

167

177

187

201

214

Directeur 10 cl. Et +

126

136

140

146

154

161

169

181

191

204

216

 

Professeurs des écoles hors classe

Echelons

1

2

3

4

5

6

7

Adjoint, Spéc. ASH, IMF

156

173

185

197

212

225

238

Directeur 2-4 cl.

163

181

193

204

218

232

247

Directeur 5-9 cl.

167

185

197

208

222

236

251

Directeur 10 cl. Et +

169

187

199

212

225

240

253

 

Instituteurs

Echelons

8

9

10

11

Adjoint, Spéc. ASH, IMF

135

140

148

161

Directeur 2-4 cl.

140

148

156

167

Directeur 5-9 cl.

144

152

159

173

Directeur 10 cl. Et +

148

154

161

177

 

Temps partiel : au prorata

Retraité(e) : 100€

EVS/ AVS/ en dispo/ étudiant(e) / stagiaire : 35€

Rappel : Chaque cotisation syndicale ouvre droit à un crédit d’impôts égal à 66.66% du montant de la cotisation.

17 octobre 2016

Communiqué concernant le Congrès de la FNEC FP FO

Le 17ème congrès de la FNEC-FP FO s'est réuni du 10 au 14 octobre 2016 à Gravelines (Nord).

Les congrès et conseils nationaux de ses syndicats nationaux et sections fédérales se sont
déroulés dans le cadre du congrès fédéral.


960 délégués étaient présents, représentant 430 syndicats de base de tous les secteurs,
l’Education nationale, l’enseignement supérieur et la recherche, les CROUS, l’AFPA, le
ministère de la culture, le ministère de la Jeunesse et des Sports et les personnels de
l’enseignement privé. Les délégués ont enregistré la progression de la fédération et de ses
syndicats : plus d’adhérents, plus d’implantation, plus de sièges dans les CT, les CAP et les CHSCT,
donc plus de poids pour faire valoir le cahier de revendications.
Les 960 délégués ont adopté le rapport d'activité, élaboré les résolutions d'orientation et
renouvelé les instances fédérales. Ils ont fait leur le positionnement de Jean Claude Mailly et de
la confédération : « ni au premier tour, ni au second tour des élections présidentielles et
législatives, quel que soit le cas de figure nous sommes un syndicat pas un parti, indépendants
nous sommes, indépendants nous resterons ».
Au centre des débats, le congrès de la FNEC FP-FO a confirmé sa parfaite adéquation avec les
orientations et initiatives de la confédération Force Ouvrière contre la loi Travail. En agissant
pour la clarté de la revendication, retrait et abrogation de la loi Travail, la confédération Force
Ouvrière a permis que se réalise l’action commune ouvrant la voie à une formidable
mobilisation.
Exiger l’abrogation de la loi Travail, c’est refuser la destruction des garanties collectives, c’est
défendre les statuts et les conventions collectives.
Toutes les orientations de la FNEC FP-FO définies et confirmées à ce congrès s’inscrivent en
appui à ce comportement d’indépendance.
Les délégués ont confirmé et précisé les revendications de la fédération contre la loi de
refondation, la réforme des rythmes scolaires et celle du collège, contre la réforme territoriale
et la marche vers les agences régionales d’éducation en lieu et place de l’école publique
républicaine. La réforme territoriale c’est aussi la régionalisation de la formation
professionnelle initiale et continue, la casse des lycées professionnels et le démantèlement
de l’AFPA.
Ils ont aussi exprimé leur total soutien aux positions de la FGF-FO qui a refusé de valider le
protocole PPCR qui est tout à la fois une mystification sur les rémunérations et prépare la
suppression de la notation pour les personnels enseignants qui se verraient imposer une
évaluation arbitraire.
« Jamais, nous n’accepterons l’inversion de la hiérarchie des normes qui signifie tout à la fois la
destruction des conventions collectives et du statut général de la fonction publique » a déclaré
Jean Claude Mailly, secrétaire général de la cgt-FO dans son allocution devant le congrès le 14
octobre.
Hubert Raguin a été réélu à l'unanimité secrétaire général et a conclu le congrès : « En avant
pour les revendications, la fédération est en état de marche, ce que nous demandent les
personnels c’est d’agir en toute indépendance pour les revendications ! »
Gravelines, le 17 octobre 2016

18 octobre 2016

La résolution Générale

 

R

éuni à Gravelines dans le cadre du XVIIème Congrès de la FNEC FP-FO (10 au 14 octobre 2016), le XIIème Congrès du SNUDI-FO se félicite que le Congrès fédéral, réunissant 900 délégués, constitue un nouveau pas qualitatif dans le développement de la fédération, de ses syndicats de base et de ses syndicats nationaux.

Le XIIème Congrès du SNUDI-FO inscrit ses mandats dans les orientations fixées clairement par le Congrès confédéral de Tours et par le Congrès fédéral : indépendance syndicale, construction du rapport de force pour faire aboutir les revendications, dans l'action commune à chaque fois que c'est possible, continuité avec la Confédération du combat engagé pour l’abrogation de la loi Travail, pour la défense de toutes les garanties collectives, inscrites dans le Code du Travail ou dans le statut de fonctionnaire d’Etat contre l’inversion de la hiérarchie des normes.

Le XIIème Congrès du SNUDI-FO partage ainsi intégralement l'appréciation portée par le préambule de la résolution générale du Congrès fédéral:

« Le 17ème Congrès de la FNEC FP-FO réuni du 10 au 14 octobre à Gravelines réaffirme son attachement au syndicalisme ouvrier, fédéré et confédéré, libre et indépendant, fondé sur la charte d’Amiens.

L’indépendance syndicale vis-à-vis de toute structure ou influence extérieure, de tout parti politique, est le gage de la défense des droits et intérêts matériels et moraux des salariés.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO appuie sans réserve la position d’indépendance de la cgt-FO, réaffirmée par le mandat du congrès de Tours en 2015 et qui a joué un rôle déterminant dans la réalisation de l’action commune pour le retrait et l’abrogation de la loi Travail.

Si le congrès condamne les pressions exercées par les pouvoirs publics, au nom du dialogue social, pour intégrer les organisations syndicales, force est de constater que ces velléités corporatistes ont échoué à faire refluer la formidable résistance des salariés avec leurs organisations syndicales et à transformer celles-ci en rouages institutionnels de cogestion.

Le congrès se félicite de la mobilisation interprofessionnelle réalisée pour le retrait du projet de loi Travail, puis pour l’abrogation de ce texte arbitrairement imposé par l’utilisation du 49-3. S’exprimant dans la grève et les manifestations, l’action commune FO, CGT, rejoints par la FSU et Solidaires et les organisations de jeunes, a brisé le carcan du syndicalisme rassemblé, qui ne vise qu’à enfermer les travailleurs dans un cadre qui exclut la revendication indépendante. Faire cause commune avec la CFDT et l’UNSA, qui collaborent à tous les plans contre la classe ouvrière et ses acquis, c’est préparer la défaite.

A l’inverse, l’action commune contre la loi Travail s’est forgée sur une base claire et sans équivoque. Elle constitue une force pour les salariés et un point d’appui majeur pour la poursuite de l’action syndicale et la défense de nos revendications générales et particulières.

Pour la FNEC FP-FO, comme pour sa confédération, il n’est pas question de tourner la page des revendications, que ce soit au nom de l’état d’urgence ou de l'approche d'échéances électorales, pour lesquelles FO ne donnera aucune consigne de vote.

Cette résolution revendicative s’inscrit donc dans la continuité du combat engagé pour l’abrogation de la loi Travail. Le congrès de la FNEC FP-FO réaffirme avec sa confédération : FO n’acceptera jamais l’inversion de la hiérarchie des normes.

Le congrès s’oppose à toutes les mesures conduisant à la remise en cause des garanties collectives, qu’elles soient inscrites dans le Code du Travail ou dans le statut de fonctionnaire d’Etat »...

R_SOLUTION_G_N_RALE

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