Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SNUDI-FO 29
8 février 2021

Article du Ouest France: la réaction du SNUDI FO 29 au projet de carte scolaire

article_du_Ouest_France_8_fev_2021

 

Fermetures de classes en Finistère. Le syndicat Force ouvrière réagit

Les directeurs, instituteurs et professeurs des écoles du syndicat Force ouvrière du Finistère demandent, dans un communiqué du 6 février 2021, « l’annulation de tous les projets de fermeture ».

Lire la suite en pièce jointe

Publicité
Publicité
1 septembre 2021

Enquête carte scolaire- CTSD de rentrée

 

Rentrée 2021 : 1 poste restant

A l'avant veille d'une rentrée qui s'annonce compliquée, le SNUDI-FO 29 souhaite tout d'abord qu'elle se passe au mieux pour tous les collègues, et nous vous souhaitons donc une bonne rentrée 2021, et nous vous informons que :
 
- le syndicat est ouvert et  disponible pour toute question liée aux moyens, aux conditions de travail, à la réglementation, aux questions de santé sécurité au travail, d'aides à l'action sociale, etc. N'hésitez donc pas à nous solliciter pour toute question ou demande d'aide
 
- le CTSD de rentrée se tiendra le lundi 6 septembre : pensez à nous retourner l'enquête carte scolaire (en PJ ) pour signaler toute situation justifiant d'être évoquée au CTSD et nous permettre de la défendre
 
- l'adhésion des collègues, seule, nous permet d'exister, d'intervenir, de défendre des situations de collègues en danger ou d'écoles en besoin de moyens. 66% de la somme sont rendus à l'adhérent par déduction fiscale. 
Nous vous encourageons chaleureusement à adhérer au SNUDI-FO 29, à renouveler votre adhésion quand elle expire, à faire connaître notre travail et notre fonctionnement pour inviter d'autres collègues à être syndiqués et à donner les moyens d'agir au SNUDI-FO 29
Suite aux opérations de carte scolaire de mars et juin 2021, le CTSD de rentrée aura lieu le lundi 6 septembre et il reste 1 poste à distribuer !

 

Votre école a besoin de moyens, d'une ouverture de classe, d'une prise en compte de problématiques d'organisation de terrain ? 
 
Retournez l'enquête en PJ avant lundi 6 septembre
 
Elle est indispensable pour nous permettre de défendre votre situation d'école, votre demande d'ouverture, pour avoir connaissance de vos besoins, et des éléments qui entrent en jeu.
QUI LA REMPLIT ? Tout P.E. peut remplir cette enquête et nous la retourner, nous tenir informés de situations particulières sur l'école, elle n'est pas réservée aux directeurs.
 
 
Le SNUDI-FO 29 continuera de demander une dotation à hauteur des besoins ! Pour permettre au syndicat d'exister et d'être plus fort, adhérez, re-adhérez !
 
Le bureau du SNUDI-FO 29

 

 
AVEC FO, ENSEMBLE DÉFENDONS NOS DROITS,

ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL :bulletin_syndicalisation_2022enquete_carte_scolaire_sept_2021_SNUDI_FO

6 septembre 2022

Déclaration de la FNEC FP FO du 29 au CTSD du 6 septembre 2022

Madame la Directrice des Services académiques,

Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Nous avons pu lire ou entendre ces derniers jours dans les médias nationaux et locaux que l’administration est sereine pour cette rentrée, en raison notamment de l’absence de protocole sanitaire et de l’amélioration du taux d’encadrement.

Sereins, la FNEC FP FO et les personnels qu’elle représente le sont beaucoup moins !

Les enseignants, PsyEN et encore plus les AESH, ont bien en cette rentrée scolaire les mêmes préoccupations que les autres salariés : ils sont frappés de plein fouet par l’inflation et voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Le gouvernement n’accorde qu’une « augmentation » de 3,5% de la valeur du point d’indice alors que l’inflation dépasse déjà les 6% pour l’année 2022, il refuse toujours un vrai statut et un vrai salaire aux AESH.

Cette chute du pouvoir d’achat s’accompagne d’une dégradation sans précédent des conditions de travail.

Combien de temps va-t-il encore falloir attendre pour que des moyens soient enfin attribués à l'école ?

La préservation de la liberté passe par l'investissement à la hauteur des besoins considérables dans le secteur de l'enseignement public. Il y a des mesures d'urgence à prendre pour faire face aux manques structurels dans notre secteur d'activité - comme dans celui de la santé notamment, et les salariés comme les publics n'ont pas à faire le sacrifice de leur droit à la formation scolaire et aux soins au nom de conflits servant des intérêts strictement privés.

Les premiers retours des collègues le jour de la rentrée ne nous rassurent pas, avec par exemple des élèves notifiés MDPH sans AESH ou des remplaçants qui semblent déjà bloqués pour l’année scolaire sur des postes non pourvus.

Les médias ont largement abordé la question du manque d’enseignants pour cette rentrée. La bonne nouvelle, c’est que puisqu’il n’y a plus de Covid, on ne pourra enfin plus dire que c’est la pandémie qui en est responsable !

Quant aux contractuels, qui peut croire qu’on peut former un enseignant en 4 jours alors qu’il faut 4 semaines pour obtenir le BAFA et pouvoir encadrer des groupes de 8 enfants en colonie de vacances ? Comment penser qu’on va redonner de l’attractivité au métier d’enseignant en faisant passer de tels messages auprès de l’opinion publique ?

 

Nous demandons leur recrutement immédiat, et le ré abondement des listes complémentaires à hauteur des besoins. Nous demandons également l’intégration des INEAT plutôt que l’embauche de contractuels.

Les personnels veulent pouvoir travailler sereinement. Ils ne veulent pas des méthodes du privé telles que les évaluations d’école ou le recrutement des personnels par les directeurs.

Ils veulent un salaire décent qui passe par le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat pour tous les échelons. Ils veulent la réouverture de places dans les structures spécialisées pour l’accueil des enfants en situation de handicap. Ils veulent des formations qui correspondent à leurs besoins. Ils veulent pouvoir être remplacés lorsqu’ils sont absents.

Dès la semaine prochaine, les personnels se réuniront avec les syndicats de la FNEC FP FO pour faire un état des lieux, établir leurs revendications et organiser la mobilisation.

Concernant maintenant l’objet de ce CTSD, vous savez Madame la Directrice Académique, il n’est pas acceptable pour Force Ouvrière de fermer des classes en septembre, d’autant plus que les deux cartes scolaires précédentes ont été marquées par un très grand nombre de suppressions de postes classes. Il n’est pas non plus acceptable que les demandes d’ouvertures ne soient pas satisfaites.

Merci pour votre écoute.

8 septembre 2022

spécial remplaçants

 

Revalorisation de l’ISSR : le SNUDI FO 29 vous aide à vérifier le montant de vos indemnités

 

Avec le nouveau décret, vous avez droit à une revalorisation de votre ISSR à compter du 1er janvier 2022 avec effet rétroactif. Pour le SNUDI FO 29, elle est très insuffisante au regard de l’inflation.

Le SNUDI FO 29 a saisi l’administration pour connaître la date de mise en paiement. Nous vous informerons de la réponse.

Bien que cette revalorisation ne soit pas suffisante, le SNUDI FO 29 vous aide à calculer la revalorisation que vous devriez toucher. Envoyez nous vos états de remplacement ainsi que la fiche en pj.

Saisissez nous !

Tranche kilométrique

Différence

moins de 10 km

+0,56

de 10 à 19 km

+1,02 €

de 20 à 29 km

+1,50 €

de 30 à 39 km

+1,90 €

de 40 à 49 km

+2,46 €

de 50 à 59 km

+3,01 €

de 60 à 80 km

+3,58 €

Par + 20 km

+0,53 €

 

→Vous êtes remplaçants et affectés à l’année sur un poste fractionné pour cette année scolaire 2022 – 2023 : Pour le SNUDI FO 29, vous êtes bien affecté sur du remplacement et devez toucher votre ISSR. Saisissez nous si ce n’est pas le cas.

 220908_Communiqu__SNUDI_FO_rempla_ants

SPECIAL REMPLACANTS: 4 pages sur demande par mail: snudifo29@gmail.com

SUIVI DE LA REVALORISATION DE l’ISSR

Nom : ……………………………. Prénom : ……………………………

Adresse personnelle : ……………………………………………………………………….

Ecole d’affectation : ………………………………………………………………………..

CALCUL de votre revalorisation par le SNUDI FO 29 (reprendre vos grilles de l’an passé)

Janvier

 

Février

 

Mars

 

Avril

 

Mai

 

juin

 

juillet

 

30 mai 2014

Retraites: appel à mobilisation le 3 juin

 

APPEL A LA MOBILISATION DES RETRAITE(E)S

Alors que le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années, le gouvernement entend geler les pensions jusqu’en octobre 2015. C’est INACCEPTABLE !

Trop de retraités, et particulièrement des femmes, sont en dessous du seuil de pauvreté. Il annonce de nouvelles mesures « d’économies » que nous ne pouvons accepter :

 

-          10 milliards « d’économies » pris sur l’assurance maladie, c’est une régression évidente dans l’accès aux soins !

-          18 milliards « d’économies » sur le fonctionnement de l’Etat et 11 milliards pris sur les collectivités locales : c’est une nouvelle régression des Services Publics, qui impactera l’ensemble de la société (recul des services de proximité, des transports…)

-          Le gouvernement vient d’annoncer de nouvelles mesures d’économies à l’encontre des retraités comme éléments du « pacte de responsabilité » qui aggravent la situation des retraités. Les réactions négatives à ce plan d’austérité ont permis un infléchissement dérisoire pour les pensions inférieures à 1200 €. Mais l’éventuelle revalorisation du niveau de l’inflation au 1er octobre 2014 est tout à fait insuffisante et n’améliorera pas la situation des retraités concernés.

 

Pour nos organisations, la retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées.

 

L’aggravation de la baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résoudra en rien les difficultés financières des régimes de retraites, le retour de la croissance. C’est la création d’emplois, la revalorisation des salaires, l’égalité des salaires des femmes, l’arrêt des exonérations de cotisations, l’élargissement de l’assiette à tous les revenus distribués par les entreprises, qui créeront les ressources nécessaires. La politique accroissant l’austérité appellera d’autres reculs, alimentera la spirale infernale de la baisse de la demande, de la récession, des baisses d’emplois et des cotisations… Il est urgent de mettre en place d’autres orientations économiques et budgétaires et un autre partage des richesses.

 

Depuis 1986, les réformes se sont succédé pour durcir les conditions d’obtention de la retraite et réduire leur niveau : passage de 10 à 25 ans pour les salariés du privé, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, décote, allongement des durées de cotisation… suppression de la demi-part supplémentaire aux veufs et veuves, fiscalisation brutale du supplément de 10% pour les retraités ayant eu 3 enfants et plus, et, depuis le 1er avril 2013, instauration d’une taxe de 0,3% pour les retraités imposables. C’est la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA).

 

            Refusons toute nouvelle dégradation. Pour nos organisations, l’heure est à la mobilisation autour de ces revendications principales :

 

  • Contre le gel des pensions et retraites,
  • Pour l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les retraités, et le retour à la revalorisation annuelle des retraites, des pensions et pensions de réversion,
  • Pour qu’une loi progressiste sur l’adaptation de la société au vieillissement soit déposée dès maintenant par le gouvernement sur le bureau de l’Assemblée Nationale, débattue et votée,
  • Pour le développement de services publics de qualité, indispensables à l’ensemble des citoyens (transports, santé, etc.).

 

Nos organisations vous appellent à intervenir par une mobilisation, la plus large, LE 3 JUIN 2014

Publicité
Publicité
24 novembre 2014

FO ne siègera pas au comité de suivi sur les rythmes

LE SNUDI-FO Du Finistère
NE SIEGERA PAS

AU COMITÉ DE SUIVI DE LA CONTRE-RÉFORME DES  RYTHMES
CONVOQUÉ PAR LA Directrice Académique
LE jeudi 27 NOVEMBRE 2014

Ce comité composé de deux sous-groupes
se réunira autour d’un objectif imposé par la DASEN :
“FAVORISER LES AMBITIONS EDUCATIVES DES TERRITOIRES” !

Plus que jamais, l’abrogation de la contre-réforme dite des rythmes scolaires est une nécessité pour tous.
Les comités  de suivi ne se proposent  que de poursuivre et d’amplifier cette contre-réforme, le SNUDI-FO n’y siègera pas.

VOUS LIREZ EN PIÈCE JOINTE LA LETTRE OUVERTE
ADRESSÉE PAR LE SNUDI-FO 29 à la DASEN Du Finistère

Lettre ouverte du SNUDI-FO 29

à Mme la Directrice académique

 

Nous avons lu avec attention l’invitation que vous nous avez adressée à participer à un « groupe de suivi de la réforme des rythmes scolaires ».

 Votre courrier nous rappelle fort justement que le gouvernement, avec cette réforme instituant les nouveaux rythmes scolaires, vise à « favoriser les ambitions éducatives des territoires ».

 Jusqu’à présent l’ambition éducative était une ambition nationale. Pour la satisfaire, ont été conquis des services publics nationaux, transmettant des programmes nationaux, délivrant des diplômes nationaux reconnus dans des conventions collectives et des statuts nationaux. Le principe fondateur de cette organisation était d’assurer une égalité de traitement à tous les élèves puis à tous les salariés sur tout le territoire de la République.

 Pour Force Ouvrière, il ne revient à aucune subdivision territoriale d’imposer aux citoyens, à leurs enfants, aux personnels chargés de les instruire, des « ambitions éducatives » qui exerceront une pression dislocatrice sur l’école de la République et à terme sur les droits des salariés et des citoyens. D’ailleurs, concernant les communes, hormis quelques baronnies locales, fort peu revendiquent cette « ambition ». Les maires, dans leur immense majorité, ne font que subir la volonté de territorialisation du gouvernement… ou la combattent.

 Mais il est, en outre, remarquable que l’organisation elle-même du « groupe de suivi » auquel vous nous invitez est en parfaite cohérence avec ses objectifs. Vous nous annoncez qu’il serait constitué de deux sous-groupes :

-          le premier sous-groupe nie la représentation des personnels issue des élections professionnelles en ne respectant pas  les résultats de ces dernières, ni à la CAPD, ni au CTSD. Il s’agit d’une représentation « sur mesure » décidée par vous-même en fonction de l’objectif que vous assignez à ce groupe de suivi ;

-          le second sous-groupe sera composé de « partenaires impliqués dans la mise en œuvre des nouveaux rythmes » ce qui permet de réunir, par exemple, des élus politiques, des responsables d’associations de diverses natures, choisis sur la base de critères non précisés mais sans aucun doute sur leur détermination à faire valoir des « ambitions éducatives » pour « leurs territoires ».

Un groupe de suivi organisé dans une telle confusion des genres et des rôles pourrait éventuellement se muer en groupe de pression ou de propagande, mais en quoi a-t-il légitimité et compétence pour réaliser une « évaluation de la mise en œuvre des rythmes scolaires » ?

Par contre les personnels des écoles, enseignants et territoriaux, réalisent quotidiennement et à leur corps défendant, l’évaluation de cette contre-réforme. Fatigués par l’aggravation de leurs conditions de travail, découragés par le sentiment de passer une grande partie de leur temps à autre chose qu’à l’exercice de leur métier, mis en difficulté par les conséquences de la confusion temps scolaire / temps périscolaire, ils sont par ailleurs confrontés à la fatigue, l’énervement et les pertes d’attention de leurs élèves. Comme les élèves, ils sont soumis à une grande inégalité de traitement d’une commune à l’autre et ils ne peuvent qu’être inquiets des modifications que pourront introduire les municipalités du fait des coupes budgétaires à venir, d’un manque de personnel, d’un changement d’orientation de la politique communale… ce qui engendre une pénible insécurité professionnelle.

En conséquence :

 Le SNUDI-FO réaffirme que sa place est résolument aux côtés des personnels pour les défendre et organiser avec eux le combat pour l’abrogation de la réforme dite « des rythmes scolaires ».

 Le SNUDI-FO ne s’associera pas à ce groupe de suivi dont l’objectif, déterminé à l’avance, est de « favoriser les ambitions éducatives de territoires ». Nous ne participerons pas à un regroupement constitué pour promouvoir ce programme politique anti-républicain.

 Le comité de suivi que vous nous proposez, comme le contrat d’objectif signé par l’académie qui prévoit « de limiter le nombre de petites écoles 1 à 3 classes » dans notre département (souvent celles de communes rurales mises en difficulté par les décrets Peillon / Hamon), confirme totalement notre appréciation de la contre-réforme dite « des rythmes scolaires ». Celle-ci, décidément, ne vise qu’à :

-          dynamiter l’organisation territoriale de la République, et menacer l’Education nationale en tant que service public national au profit de services éducatifs locaux

-          remettre en cause les statuts des personnels et les instances consultatives dans lesquelles ceux-ci sont amenés, avec leurs organisations, à faire valoir leurs revendications et le respect de leurs droits

C’est pourquoi le SNUDI-FO grâce au dialogue permanent que ses adhérents entretiennent avec leurs collègues, engage ainsi pour sa part toutes ses forces dans un autre groupe de suivi : celui de la bataille à mener pour le nécessaire retrait des décrets Peillon / Hamon.

 

Recevez l’assurance, Madame la Directrice académique, de notre détermination à défendre l’Ecole de la République.

 

Pour le SNUDI 29 Céline CHOPIN

 

28 février 2015

Le CHSCT

Voici le déclaration préalable du syndicat FO pour le CHCTD (départemental) qui a eu lieu jeudi 26 février à QUIMPER:

Madame l’Inspectrice d’Académie,

  Il  y a à peine un mois, le patronat envisageait de remettre en cause  les droits et les moyens des représentants des salariés dans les entreprises et par là même de supprimer les CHSCT et toutes leurs prérogatives. Rien de moins !

Le patronat proposait une instance unique, qui aurait comporté entre autres une Commission hygiène sécurité et conditions de travail, tantôt facultative, tantôt supprimable par accord.

Ces négociations patronales ont été rejetées  par un certain nombre d’organisations syndicales dont Force Ouvrière. 

Pour autant, le dossier n’est pas clos dans la mesure où le gouvernement a d’ores et déjà annoncé reprendre sous sa responsabilité le projet de « simplification » du dialogue social par l’intermédiaire d’un prochain projet de loi. Pour Force Ouvrière, au regard de la santé et de la sécurité des salariés, du développement des risques psychosociaux, il est hors de question que le CHSCT disparaisse dans le secteur privé comme dans la Fonction Publique, en tant qu’instance à part entière.

 

Concernant l’avis voté à l’unanimité des organisations syndicales le 12 décembre 2014, sur la responsabilité de l’employeur,  Force Ouvrière et les personnels ne sauraient  se contenter de la réponse apportée par l’administration. Pour rappel, cet avis prenait appui sur l’article 2-1 du décret 82-453 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publiquequi indique :

 « Les chefs de service sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité. »

Si l’article 4121-1 du code du travail que vous citez se situe dans la partie directe d’application  du code du travail (livre 1) aux fonctionnaires, votre réponse suppose que le statut et le code du travail s’opposent. Or il n’en est rien.

Le code du travail n'exonère pas l'employeur de sa responsabilité pleine et entière – sinon exclusive. Et L'Etat, que vous représentez, ne peut pas se contenter, pour affirmer avoir satisfait à ses obligations d’employeur, d'adresser les registres règlementaires dans les établissements !

 

Pour terminer, alors que se met en  place un nouveau CHSCTD issu des élections professionnelles de décembre 2014, Force Ouvrière  revendique toujours  le droit à chaque  organisation syndicale siégeant au CHSTD de participer à toutes  les visites d’établissements et réunions préparatoires à ces visites.

13 mars 2015

Magistère: avis du CHSCT M du 12 mars 2015

M@gistère : avis du CHSCT M du 12 mars 2015

M@gistère: le dispositif a du vent dans les voiles :

Sur la base des actions menées dans certains départements ( Côtes d’Armor, Ain, Haute-Loire…) et de témoignages de collègues, FO a présenté les conséquences du logiciel sur la santé de l’utilisation de ce logiciel et le non respect de la législation par le Ministère :

■ Formation continue au rabais qui ne correspond pas aux attentes et aux besoins des collègues

■ Convocations de réunions entraînant un allongement de la journée de travail

■ Heures de travail informel non comptabilisé

■ Mise en place d’un dispositif d’auto évaluation, ouvert de plus aux critiques des collègues

■ Processus de culpabilisation individuelle qui peut fragiliser certains enseignants

■ Absence de confidentialité lors des connexions internet (réseau social imposé)

■ Non respect de la législation du travail sur le télétravail

FO a donc présenté l’avis suivant qui a été adopté à l’unanimité des organisations syndicales FO – FSU et UNSA :

Le Ministère de l’Education Nationale a choisi de mettre en oeuvre un logiciel de formation à distance «M@gistère». Il l’a fait sans aucune consultation d’aucun CHSCT à quelque niveau que se soit et ce en contradiction avec l’article 57 du décret 82-453 modifié.

Compte-tenu des nombreux problèmes posés par cette formation à distance, le CHSCT M demande que celle-ci n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif, et qu’une véritable formation soit mise en place.

Référentiel directeur d’école :

FO avait souhaité que cette question soit traitée. En effet ce logiciel paru sous forme de circulaire au BO et qui comporte un paragraphe de consignes sur la sécurité dans les établissements scolaires n’a jamais été soumis au CHSCT M comme la réglementation (article 60 du décret 82-453 modifié) en fait obligation.

Le représentant de l’administration a souhaité un report de cette discussion avec un représentant de la Direction Générale des Affaires Scolaires. FO a donc différé le vote d’un avis demanfdant la suspension de référentiel.

Situation d’ALBI :

Après l’assassinat d’une collègue en juillet dernier, FO avait demandé qu’une enquête du CHSCT (article 53 du décret 82-453 modifié) soit effectuée. L’administration avait répondu que cette enquête se ferait au plan local. Or rien n’a été fait et une deuxième collègue a été agressée. Le fauteur de troubles arrêté par la Police a été condamné à un an de prison dont 6 mois fermes.

FO a exigé que l’enquête réglementaire soit conduite afin d’établir l’arbre des causes et les mesures de prévention.

L’administration a rendu compte d’une série d’actes fait par l’administration de manière unilatérale.

FO a donc rappelé qu’elle souhaite l’application du statut sur les accidents du travail, les enquêtes de l’article 53, la protection fonctionnelle et l’établissement des DUER.

 

30 septembre 2016

Article du monde: Où sont les 60 000 postes?

 

Sur le papier, le compte est bon : 60 000 postes auront été créés dans l’éducation sur le quinquennat. Le ministère de l’éducation nationale a annoncé, mercredi 28 septembre, la création de 12 800 postes en 2017. Si on y ajoute les 47 200 emplois déjà créés depuis 2012, l’objectif est atteint. L’engagement du candidat François Hollande à l’élection présidentielle de 2012 « est tenu », s’est félicitée sa ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. « A ceux qui doutaient qu’on y arriverait, et bien ça y est, c’est fait ! »

Après des années de disette budgétaire sous la droite (près de 80 000 postes supprimés), la gauche s’était engagée à « réinvestir dans les moyens humains » au nom de la « priorité à la jeunesse ». La programmationde 60 000 nouveaux emplois sur cinq ans était un préalable à sa « refondation de l’école » inscrite dans la loi d’orientation de 2013. Dans le détail, 54 000 postes sont affectés à l’éducation nationale, 5 000 à l’enseignement supérieur et 1 000 à l’enseignement agricole.

Des moyens concentrés sur certains territoires

Reste à savoir où sont passés ces postes. Si les crédits sont bel et bien affichés dans les lois de finances successives, dans la réalité, le ressenti est différent. Les moyens mis en œuvre ne sont pas toujours visiblescomme le pointait le rapport du comité de suivi de la loi sur l’école, paru en janvier. Les parents se plaignent toujours d’absences de professeurs non remplacées, les syndicats d’enseignants dénoncent toujours des classes trop chargées, et les rectorats ont toujours recours à du personnel précaire pour pallier les besoins.

L’explication de ce paradoxe tient à plusieurs facteurs. Interrogée à ce sujet lors de la présentation du budget 2017, mercredi 28 septembre, la ministre a rappelé que « les moyens n’étaient pas affectés indifféremment partout. Ils ont été concentrés dans les territoires qui en avaient le plus besoin ». Surtout, tous les postes créés ne correspondent pas à des enseignants titulaires en plus dans les classes. Dans l’éducation nationale, près de la moitié des nouveaux moyens (26 000) sont en réalité des postes de stagiaires, dont le nombre est dû au rétablissement de l’année de formation en alternance que la droite avait supprimée en 2007.

Dans sa répartition, le ministère inclut aussi des personnels non enseignants – 600 personnels médico-sociaux et 450 administratifs –, ainsi que des contractuels – 4 250 emplois d’aide aux élèves handicapés et 2 150 assistants d’éducation (AED, principalement des surveillants). Dans les rangs syndicaux, le fait que ces contrats soient intégrés dans le calcul des 60 000 postes agace un peu : « Les AED ne sont jamais comptabilisés dans les emplois de fonctionnaires. Il nous semble un peu opportun de les comptabiliser pour une fois, dans le but d’arriver au compte à l’unité près… », observe Fabienne Bellin, du SNES-FSU.

Reste 20 600 postes d’enseignants titulaires, dont environ 10 600 dans le primaire, 7 850 dans le secondaire, 1 800 dans l’enseignement privé et 350 conseillers principaux d’éducation. A quoi servent-ils ? En premier lieu, une bonne partie de ces postes ont été « absorbés » par une démographie galopante. Selon le syndicat SNUipp-FSU, les écoles primaires ont scolarisé 66 000 élèves de plus entre 2012 et 2016.

De leur côté, les collèges et lycées ont accueilli 39 000 élèves supplémentaires à la rentrée 2015, 53 000 à la rentrée 2016, et 58 000 élèves de plus sont attendus en 2017, selon le SNES. Autre « difficulté » à laquelle le gouvernement a été confronté : la reconstitution des bataillons cassés par l’ancienne majorité : Réseaux d’aide aux élèves en difficulté (Rased), remplacements, etc.

Objectifs non atteints pour deux dispositifs clés

Conséquence, dans le premier degré : les deux principaux dispositifs créés par la gauche dans le cadre de la « priorité au primaire » – scolarisation précoce et « plus de maîtres que de classes » (deux enseignants par classe), destinés en priorité aux zones en difficulté – ne seront pas suffisamment abondés. Pour l’heure, 1 200 emplois ont servi à créer des classes accueillant des enfants de moins de 3 ans (sur les 3 000 prévus) ; 3 500 ont été déployés dans le cadre du « plus de maîtres que de classes » (sur 7 000). « Comme 4 000 créations de postes sont prévues au budget 2017 pour le premier degré, on sait déjà que les objectifs, pour ces deux mesures, ne seront pas atteints », avance Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp.

Dans le secondaire, la ministre de l’éducation nationale s’est engagée à déployer 4 000 postes pour mettre en œuvre la réforme du collège sur deux ans (rentrées 2016 et 2017) – ces postes serviront notamment à « dédoubler » les classes, c’est-à-dire à proposer aux élèves plus de travail en groupes. Pour le reste, absorbés par la hausse démographique, les nouveaux moyens n’auront pas permis, selon le SNES, de rétablir le vivier de remplaçants, ni de diminuer le nombre d’élèves par classe. C’est même plutôt l’inverse qui se produit au lycée : « La part des classes comptant de 35 à 39 élèves est passée de 25 % à 41 % », écrit-il dans un communiqué.

Par ailleurs, qui dit poste créé ne dit pas forcément poste occupé. Dans certaines disciplines, comme les lettres classiques, l’allemand ou les mathématiques, la crise du recrutement perdure et les concours ne font pas le plein. Quand un poste n’est pas pourvu, ou bien il est occupé par un contractuel, ou bien les crédits sont réaffectés ailleurs. Selon la Cour des comptes, près du quart des postes supplémentaires n’ont pas été« consommés » entre 2013 et 2015.

Un décompte qui fait débat pour l’enseignement supérieur

Enfin, s’agissant des 5 000 postes promis à l’enseignement supérieur, le décompte fait véritablement débat. Ces emplois correspondent à des dotations qui ont bien été versées aux universités – environ 60 millions par an pour 1 000 postes, répartis de manière à soutenir les établissements les plus sous-encadrés. Mais les universités autonomes n’ont pas pu forcément les créer en raison de leurs difficultés financières.

Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat, a avancé mercredi une fourchette de 75 % à 80 % de ces emplois qui auraient été créés par les universités. Une proportion qui laisse sceptique les syndicats : « Entre 2012 et 2015, nous avons surtout perdu près de 1 200 emplois de titulaires à l’université d’après la Cour des comptes, souligne Hervé Christofol, secrétaire général du Snesup-FSU. Seul le nombre de contractuels a augmenté, de 4 110. »

« Il s’agirait plutôt de 60 % de ces emplois réellement pourvus, évalue de son côté Franck Loureiro, secrétaire national du SGEN-CFDT en charge de l’enseignement supérieur, qui souligne la difficulté d’un tel calcul. Il est dans tous les cas évident que cela ne suffit pas à répondre au boom démographique à l’université. »

D’où ce sentiment de décalage avec la réalité que ressentent les universitaires, avec encore 30 000 étudiants supplémentaires qui rejoignent les bancs de la fac en cette rentrée.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/28/ou-sont-les-60-000-postes-promis-dans-l-education_5005106_3224.html#2u2IUBxojrdqZ5sP.99

9 novembre 2020

FO 29 lance une procédure d'alerte

Objet : procédure d'alerte
Madame la Directrice Académique,
Les personnels des établissements scolaires (ainsi que les élèves et leurs familles) sont mis en danger.
Depuis la rentrée de septembre, les chiffres de l’ARS Bretagne montrent que les milieux scolaire et
universitaire constituent les principaux foyers de contamination (près de la moitié des clusters avant les
vacances : 22 sur 42 le 9 octobre ; et encore le quart à la fin de celles ci : 23 sur 93 le 30
Depuis la reprise, partout, les membres du personnel sont exaspérés face à des conditions de travail
toujours plus dégradées, face à l’incurie du gouvernement et son refus de protéger les personnels.
Un nouveau confinement est instauré avec de nouvelles restrictions drastiques de nos libertés. Mais
quelles sont les mesures qu’a prises le Ministre de l’Education pour protéger les personnels et, à son
niveau, tenter de juguler l’épidémie ? Des masques FFP2 ? Un dépistage systématique ? Un recrutement
massif de personnels ensei gnants ? La réquisition de bâtiments pour permettre les dédoublements ?
Aucune de ces revendications n’a été satisfaite par le Ministre ! Pas une seule mesure n’a été prise pour
garantir l’égalité d’instruction aux élèves.
Dans le même temps, le gouvernem ent refuse toujours de suspendre le jour de carence, de reconnaître
l’imputation au service de la Covid 19 et l’obtention d’ASA pour les personnels vulnérables n’est jamais
facilité par l’administration.
L’énième protocole dit «sanitaire», publié à la veille de la rentrée de novembre, appelle au respect des
gestes barrière et à la distanciation physique «si possible». Il précise que chaque enfant doit pouvoir se
rendre à l’école. Mais comment faire quand aucune mesure n’a été prise pour recruter des ensei gnants et
baisser les effectifs par classe ? Tous les élèves ont le droit d’avoir une scolarité complète en présentiel.
La machine à trier qu’est Parcoursup ne fera pas, cette année encore, de cadeau aux candidats, scolarité
amputée ou pas. Mais le Ministr e s’en lave les mains. Pourtant, c’est bien lui qui est responsable. Qu’a
t il à son actif ? La suppression de presque 5000 postes dans l’Education nationale depuis sa prise de
fonction. Dans le même temps, le plan de continuité pédagogique proposé, c’est le cumul du distanciel
et du présentiel : plus de limite au temps de travail, plus de vie privée, plus de nuit, plus de week end. Et
un enseignement dégradé parce l’enseignement en distanciel, ce n’est pas de l’enseignement.
Pire encore, face à la mobilis ation des lycéens pour dénoncer l’absence de moyens pour faire face à la
crise et revendiquer de meilleures conditions d’enseignement, une nouvelle fois, le gouvernement
répond aux revendications par la matraque, au prétexte de maintenir l’ordre dans un contexte de
reconfinement. La FNEC FP FO du Finistère dénonce cette répression brutale. Par conséquent, la Par conséquent, la Fédération FO de l’Education Nationale du Finistère exige : Fédération FO de l’Education Nationale du Finistère exige :
• Le dépistage généralisé des élèves et des personnels,Le dépistage généralisé des élèves et des personnels,
• La mise à disposition La mise à disposition gratuite des masques pour les élèves, la fourniture de masques FFP2, seuls gratuite des masques pour les élèves, la fourniture de masques FFP2, seuls reconnus par le Code du Travail comme étant protecteurs pour tous les personnels,reconnus par le Code du Travail comme étant protecteurs pour tous les personnels,
• Si nécessaire, la réquisition de bâtiments pouvant accueillir des classes ou location de bâtiments Si nécessaire, la réquisition de bâtiments pouvant accueillir des classes ou location de bâtiments modulaires,modulaires,
• La facilitation de l’obtention d’autorisations spéciales d’absence pour tous les personnels La facilitation de l’obtention d’autorisations spéciales d’absence pour tous les personnels vulnérables ou ayant une personne vulnérable dans son entourage,vulnérables ou ayant une personne vulnérable dans son entourage,
• L’isolement de toutes les personnes susceptibles d’être «L’isolement de toutes les personnes susceptibles d’être « contact à risquecontact à risque » dès lors» dès lors qu’un cas est qu’un cas est confirmé.confirmé.
• La suppression du jour de carenceLa suppression du jour de carence
La FNEC FP Force Ouvrière 29 considère que la situation actuelle nécessite la présence massive et considère que la situation actuelle nécessite la présence massive et urgente de personnels dans les écoles, collèges, lycées.urgente de personnels dans les écoles, collèges, lycées.
Elle demande de procéder au recrutement de ces personnels immédiatement, en particulier en ayant e ces personnels immédiatement, en particulier en ayant recours aux listes complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque recours aux listes complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. Enfin, en augmentant de manière conséquence le nombre de places aux cela s’avère nécessaire. Enfin, en augmentant de manière conséquence le nombre de places aux concouconcours. Le volume horaire élèvesrs. Le volume horaire élèves--professeurs des élèves doit être maintenu en présentiel. professeurs des élèves doit être maintenu en présentiel.
• Toutes les fermetures effectuées en septembre doivent être annulées ; les horaires disciplinaires Toutes les fermetures effectuées en septembre doivent être annulées ; les horaires disciplinaires augmentés.augmentés.
• Réouverture des classes fermées en septembreéouverture des classes fermées en septembre ; dédoubleme; dédoublement systématique des classes nt systématique des classes
• Arrêt immédiat des contrerrêt immédiat des contre--réformes de la maternelle au lycée, l’abandon immédiat de la réforme réformes de la maternelle au lycée, l’abandon immédiat de la réforme du lycée et du baccalauréat et de Parcoursup.du lycée et du baccalauréat et de Parcoursup.
• Respect des statuts, des obligations réglementaires de service, du cadre espect des statuts, des obligations réglementaires de service, du cadre national de l’école.national de l’école.
Les « plans de continuité pédagogique », le téléLes « plans de continuité pédagogique », le télé--enseignement, notamment, n’ont aucun caractère enseignement, notamment, n’ont aucun caractère obligatoire, nul ne peut y être contraint ; les personnels ne sauraient être assujettis à la fois au travail à obligatoire, nul ne peut y être contraint ; les personnels ne sauraient être assujettis à la fois au travail à distance et à la foidistance et à la fois au travail présentiel.s au travail présentiel.
• Réaffectation des milliards d’argent public à des plans d’urgence pour l’hôpital, l’école, les éaffectation des milliards d’argent public à des plans d’urgence pour l’hôpital, l’école, les services publics, plutôt qu’au financement des plans de licenciements, comme cela a lieu en ce services publics, plutôt qu’au financement des plans de licenciements, comme cela a lieu en ce moment.moment.
La FnecLa Fnec--FP FO déclenchFP FO déclenche par la présente la procédure d’alerte telle que prévue par l’article e par la présente la procédure d’alerte telle que prévue par l’article 55--7 (faisant référence à l’article 57 (faisant référence à l’article 5--5) du décret 825) du décret 82--453 modifié. En effet, face à cette absence 453 modifié. En effet, face à cette absence caractérisée de prise en compte de la santé des personnels en cette période decaractérisée de prise en compte de la santé des personnels en cette période de pandémie, elle a un motif pandémie, elle a un motif raisonnable de penser que la santé et la vie de ces derniers sont menacées. Elle se tient à votre raisonnable de penser que la santé et la vie de ces derniers sont menacées. Elle se tient à votre disposition pour émettre un avis sur les mesures que vous entendez prendre pour faire cesser ce danger disposition pour émettre un avis sur les mesures que vous entendez prendre pour faire cesser ce danger grave. Si aucune réponse n’égrave. Si aucune réponse n’était apportée, elle rappelle que les collègues pourraient être amenés à tait apportée, elle rappelle que les collègues pourraient être amenés à exercer leur droit de retrait. A défaut d’accord avec l’autorité administrative, les représentants de exercer leur droit de retrait. A défaut d’accord avec l’autorité administrative, les représentants de la FNEC FPla FNEC FP--FO saisiront les Inspecteurs Santé Sécurité au Travail et lesFO saisiront les Inspecteurs Santé Sécurité au Travail et les Inspecteurs du Travail. Inspecteurs du Travail.

Je vous prie d’agréer, Madame la DASEN, l’expression de mes salutations distinguées.
Valérie Plouchard, pour la FNEC FP FO 29Valérie Plouchard, pour la FNEC FP FO 29

Droit_dalerte_FNEC_FO_29_le_8_novembre_2020

27 mars 2014

SNUDI et Gilets jaunes

A propos de la lettre ouverte des gilets jaunes contre la réforme des rythmes scolaires

 

Depuis quelques jours les syndicats départementaux du SNUDI-FO sont sollicités, par la coordination des « Gilets jaunes » pour signer « une lettre ouverte aux organisations syndicales  des enseignants et des parents d ‘élèves » 

 

Quelles que soient les intentions et même si cette lettre prend l’apparence de nous attribuer un bon point, les gilets jaunes restent un collectif hétéroclite, qui mêle de manière indifférenciée les enseignants, les parents, les ATSEM, les animateurs et les autres acteurs de l’éducation, dont la principale caractéristique est de se substituer aux organisations syndicales et en premier lieu au SNUDI-FO.

 

Le SNUDI-FO  ne peut remettre en cause son indépendance en s’intégrant dans un collectif qui, par nature, a vocation à instaurer une tutelle contraire à la préservation de celle-ci.

 

 

Plusieurs remarques :

Une lettre qui oublie « la territorialisation de l’école et de notre statut de fonctionnaire d’Etat ».

 

Une lettre qui affirme « Nous voulons être réellement représentés » : le SNUDI-FO représente les personnels et en premier lieu ses adhérents en respectant le mandat d’abrogation du décret du 24 janvier.

Quand aux adhérents des autres OS,  il leur appartient de régler ce problème en interne.

 

Une lettre de dénonciation et d’amalgame des OS qui ne correspond pas à notre recherche d’unité d’action sur ce dossier.

 

  • Il n’est donc pas possible de répondre positivement à la proposition de signature de  cette lettre ouverte.

 

 

Montreuil le 27 mars 2014

Le SN

2 février 2022

AGENDA SNUDI FO 29

Les dates à retenir:

- jeudi 3 février: CTSD carte scolaire

- jeudi 24 février: CHSCT

- vendredi 25 février:  Assemblée Générale avec la venue de notre secrétaire national

- lundi 14 mars: STAGE Actualité syndicale et connâitre ses droits

- mardi 15 mars: STAGE: Guide du militant FO

- vendredi 10 juin: STAGE Actualité syndicale et connâitre ses droits

17 février 2014

Les 10 minutes avant les cours

L’accueil des élèves dix minutes avant le début des cours.

L’article D321-12 du Code de l’Education stipule : « (…) L'accueil des élèves est assuré dix minutes avant l'entrée en classe. Le service de surveillance à l'accueil et à la sortie des classes, ainsi que pendant les récréations, est réparti entre les maîtres en conseil des maîtres de l'école. »

 

Cela signifie bien que TOUS les enseignants ne doivent pas obligatoirement être présents dix minutes avant l’entrée en classe. Seuls les enseignants de service se doivent d’être présents. Les IEN ne peuvent pas reprocher à un collègue qui ne serait pas de service de ne pas être présent dix minutes avant le début des cours.

 

Si l’on compte le temps de travail supplémentaire fait (si le collègue est présent tous les jours de l’année, ce qui est très souvent le cas en maternelle), on arrive à des chiffres impressionnants.

 

Dix minutes le matin et à midi représentent 20 minutes par jour, 80 minutes par semaine (pour les écoles à 4 jours) et 90 minutes par semaine (pour les écoles à 4 jours ½).

 

Sur une année scolaire à 36 semaines, cela représente 2880 minutes, soit 48h, soit 8 jours pour les semaines à 4 jours. On passe à 3240 minutes, soit 54 h, soit 9 jours (pour les semaines à 4 jours ½). Le passage à 4 jours ½ fait donc, de fait, travailler les collègues un jour de plus par an – sans rémunération supplémentaire – et avec des frais en plus (essence, garde d’enfants….).

 

Si on compte bien, on arrive donc à faire 48h (dix minutes avant les cours) + 6h (prérentrée) = 54h – pour les semaines de 4 jours et 54 + 6 = 60h – pour les semaines à 4 jours ½ en plus de nos obligations de service.

Ce texte sur l’obligation d’accueillir les élèves dix minutes avant le début des cours existe depuis des dizaines d’années, et, jusque là, cela ne posait pas plus de problèmes que cela aux collègues. Mais, la surmultiplication des tâches à accomplir, la pression constante subie, le décret sur les rythmes scolaires, le non remplacement des maîtres absents, la diminution des RASED cristallisent une situation qui devient insoutenable pour les collègues. Ces dix minutes deviennent les dix minutes de trop.

Conformément au statut, le Snudi FO revendique que ces heures faites en plus des ORS soient comptabilisées dans les ORS des enseignants, et donc soient décomptées des 108 heures annualisées.

28 février 2014

Rappel: Permanence MARDI à BREST

Le SNUDI tiendra une permanence à l'Union Locale FO de BREST, 5 rue de l'observatoire (derrière la CAF) MARDI 4 MARS de 10h à 12h.

Si vous souhaitez être reçu l'après-midi c'est possible également. N'hésitez-pas à nous contacter par mail pour fixer un RDV.

La permanence est ouverte à tous; n'hésitez-pas.

19 mars 2014

Mutations interdépatementales informatisées: résultats catastrophiques

Mutations interdépartementales informatisées :

des résultats catastrophiques !

 

23,09% de « satisfaction » en 2014
contre 40 % avant 2011

Les résultats des mutations 2014 restent catastrophiques pour des milliers de collègues : seuls 3949 enseignants sur 17 099 obtiennent satisfaction sur un de leurs vœux, soit 23,09% seulement ! 43,01% au titre du rapprochement de conjoints.

 Avant 2011, 40 % des collègues obtenaient satisfaction et 60% au titre du rapprochement de conjoints.

Si les résultats des mutations 2014 sont légèrement en hausse par rapport aux résultats de 2013 (23,09% de satisfaction contre 21,29% en 2013), ils restent très en deçà de ceux obtenus avant 2011 date de la mise en œuvre de la nouvelle note de service ministérielle.

Un droit remis en cause par la politique d’austérité et le pacte de responsabilité

En réduisant chaque année le nombre de postes de PE, le ministère a déjà contraint des milliers de Professeurs d’écoles à financer leur « non-mutation », soit en demandant une mise en disponibilité ou un congé parental (sans traitement), soit en demandant un temps partiel pour rejoindre leur conjoint et leur famille pour une partie de l’année.

En ne rétablissant pas immédiatement tous les postes supprimés et en « bloquant » des milliers de postes dans les départements pour tenter de pallier vainement à la disparition de la formation des stagiaires consécutive de la mastérisation des concours, le ministère condamne des milliers de PE titulaires à ne plus pouvoir muter pendant des années.

C’est donc bien la politique d’austérité appliquée depuis des années à l’Éducation nationale qui conduit à cette situation catastrophique. Le pacte de responsabilité du président de la République avec ces 50 milliards d’euros ne peut qu’aggraver cette situation.

Les calibrages académiques (solde des entrants et des sortants) fixés par les recteurs et les inspecteurs d’académies pour les mutations s’inscrivent dans ce cadre.

Une logique de territorialisation contre le droit à muter

Cette remise en cause du droit à muter, constitutif du statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants se développe au moment où le ministre Peillon, avec le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires, engage un processus de territorialisation de l’école et du statut des enseignants place les enseignants du 1er degré sous la tutelle des élus locaux. (Rappelons que ce droit national n’existe pas pour les fonctionnaires territoriaux...).

Le droit à mutation doit être respecté !

Le SNUDI FO n’accepte pas, il interviendra dès la CAPN du 25 mars

Dans l’immédiat les résultats catastrophiques des mutations 2014 doivent être corrigés dans la phase des exeat-ineat. Ainsi les 6 PE ayant obtenu une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) bénéficiant de la bonification des 800 points et qui, pour autant, n’ont pas obtenu de mutation doivent l’obtenir lors de la phase exeat-ineat ainsi que tous ceux qui tout en relevant de la RQTH (dossiers médicaux graves) n’ont pas obtenu les 800 points à la CAPD de leur département.

Le SNUDI-FO interviendra dès la CAPN du 25 mars auprès du Ministre pour que des directives soient données aux IA afin de régler dès maintenant toutes les situations et en particulier toutes celles relevant du rapprochement de conjoints ou du handicap non satisfaites, accorder les exeat-ineat et, en tout état de cause, faciliter l’octroi des temps partiels annualisés pour les collègues qui en feraient la demande.

20 mars 2014

Chantier métier: FO rejette les propositions du ministre

« Chantier métiers » :

Force Ouvrière ne s’associe  à aucun « accord » et rejette les propositions du ministre.

 

 

 

Le 17 mars, le ministre de l’Education nationale a convoqué les fédérations syndicales à une réunion baptisée « comité de suivi des accords relatifs aux métiers », pour leur faire communiquer par son directeur adjoint de Cabinet un calendrier de mise en œuvre des décisions prises à l’issue des groupes de travail qui se tiennent depuis la mi-novembre pour adapter les statuts de toutes les catégories de personnels à sa loi de refondation de l’école.

 

Il n’y a eu dans cette réunion aucune discussion sur le contenu des propositions unilatérales du ministre. Les représentants de la FNEC FP-FO ont indiqué qu’ils s’étonnaient de l’intitulé « comité de suivi » alors qu’il n’y a aucun accord et que les décisions annoncées sont celle du seul ministre.

 

Les représentants de la FSU, de l’UNSA, du SNALC et de la CFDT ont délivré un satisfecit au ministre pour la méthode de discussion, son calendrier, un « dialogue social bon et efficace ».

 

La FNEC FP-FO continuera à s’exprimer sur la base des revendications des personnels et ne cautionnera pas les premiers décrets statutaires soumis au Comité Technique Ministériel du 27 mars prochain.

Ces projets de décrets ne répondent en aucune manière aux attentes des personnels en matière de conditions de travail et de rémunération des personnels et remettent en cause les garanties statutaires fondamentales liées au statut de fonctionnaire d’Etat.

 

 

 

Montreuil, le 19 mars 2014

26 mai 2014

Rythmes scolaires: le seul assouplissement possible c'est l'abrogation

Rythmes scolaires
Le seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation !

lundi 26 mai 2014

Depuis des semaines, la pétition nationale lancée par le SNUDI-FO recueille chaque jour davantage de signatures pour exiger « Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation ! ».

Dans le même temps…

  • de nouvelles manifestations ont lieu dans les départements comme par exemple à Tarare dans le Rhône où 400 enseignants et parents se sont rassemblés devant la mairie pour le retrait des décrets Peillon/Hamon, à l’appel notamment des Unions locales FO et CGT ;
  • de plus en plus de conseils municipaux annoncent qu’ils ne mettront pas en place la «  réforme » à la prochaine rentrée.

Un décret destructeur de nos garanties statutaires; Après les remplaçants, les PES ?

Après le projet de décret annualisant le temps de service des titulaires remplaçants et des compléments de temps partiels (que le ministre n’a pas encore pu publier), le ministre va-t-il annualiser les obligations de service des stagiaires ?

En effet, à la rentrée, les PES devront effectuer 12 heures de service hebdomadaire sur deux journées consécutives. Si le décret Peillon-Hamon était généralisé, de nombreux PE stagiaires seraient affectés dans des écoles où la durée de la journée scolaire ne sera plus de 6 heures.

Dans ces conditions, comment les PES pourront-ils assurer leurs 12 heures d’enseignement hebdomadaire ?

Si le temps de classe fixé par le projet local durant leurs deux jours de service est inférieur à 12 heures, devront-ils récupérer les heures manquantes ? Le ministre va-il promulguer un décret annualisant les PES ?

Une seule issue l’abrogation

Depuis 18 mois, les PE se mobilisent, manifestent, font grève pour exiger l’abrogation du décret Peillon/Hamon. Ils ne se laisseront pas diviser entre les pires et les moins pires projets de chaque mairie.

Quel que soit le projet d’aménagement de la semaine scolaire de la mairie, toutes les remises en cause statutaires demeurent. Les PE refusent la territorialisation de l’école et de leur statut de fonctionnaire d’Etat.

C’est ce qu’expriment 54 PE de la Ville de Lyon  réunis avec le SNUDI-FO le 21 mai :

« Nous sommes 54 enseignants de 15 communes différentes réunis avec le SNUDI-FO mercredi 21 mai à Lyon. Nous avons pris connaissance du décret Hamon qui confirme et aggrave le décret Peillon et nous restons unis sur le fait qu’il est inacceptable que les communes décident de notre emploi du temps et du fonctionnement de l’école publique. Nous demandons à nouveau l’abrogation des décrets Peillon et Hamon. La question d’une grève nationale se pose pour obtenir cette abrogation. »

Le SNUDI-FO invite ses syndicats

  • à poursuivre la campagne de signature de la pétition nationale : «  Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation !  »
  • à réunir les enseignants du 1er degré notamment à l’occasion de la journée du 11 juin (rattrapage de la pré-rentrée) pour, comme à Lyon, prendre position sur les revendications.

La FNEC FP-FO proposera, lors de la réunion des fédérations de l’Education nationale du 26 mai, d’organiser des rassemblements devant les IA à la mi-juin pour l’abrogation du décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 23 mai 2014

Rythmes_scolaires_23_05_2014

2 juillet 2014

Votre prime est arrivée!

Les textes.

Une indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves est allouée aux personnels enseignants du premier degré exerçant dans les écoles maternelles et élémentaires.

Les enseignants du premier degré exerçant dans les établissements ou services de santé ou médico-sociaux, mentionnés aux articles L. 351-1 et D. 351-17 du code de l’éducation, bénéficient dans les mêmes conditions de l’indemnité prévue par le présent décret.

 

La somme.

L’indemnité est de 400 € brut. Comme toute indemnité elle est soumise aux autres prélèvements comme l’ensemble des autres rémunérations : RAFP 5% (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), CSG 7,5% de 97% des revenus brut, CRDS 0,5% de 97% des revenus brut, Contribution Solidarité 1% de la rémunération totale…. Elle sera donc d’un peu plus de 340 €

 

Le versement.

Il est fait en deux fois (2 x 200 € brut).

  • 1er versement en novembre pour les personnels installés sur leur poste depuis au moins le premier mouvement ou en janvier pour les autres.
  • 2ème versement en fin juillet.

 

Pour qui ? Nous avons établi avec les services de paiement de la Direction académique des Hautes-Pyrénées une première liste d’ayants droit. Le texte précise que les ayants droit doivent exercer devant élèves dans le premier degré et l’ASH. Ne sont pas ayant droit les personnels exerçant devant élèves dans le second degré. 

Nb : 

- PEMF : le ministère ordonne dans la lettre de cadrage la proratisation (300 € brut) en argumentant sur le temps de service de 18h/24h devant élèves. C’est une décision injuste.

- PE stagiaires : le ministère ordonne l’attribution à taux plein. Paiement à partir de janvier.

- M2 : le ministère ordonne le paiement au prorata.

texte officiel:

Modalites_d_attribution_ISAE

26 mai 2015

Mutations inter départementales

Mutations interdépartementales 2015 :
 la ministre s’en prend au statut par tous les bouts !

La ministre refuse les INEAT/EXEAT au mépris de la loi de 1983

Le 23/04/2015, le SNUDI-FO a obtenu avec d’autres organisations syndicales, que le ministère arrête, pour finir, une liste de 158 enseignants sur plusieurs milliers de demandes insatisfaites. Il est demandé aux Inspecteurs d’académies de leur accorder un exeat-ineat au vu de la gravité de leur situation.

A cette occasion, il a également précisé que le nombre d’exeat-ineat retenus par cette procédure reste très insuffisant et n’est même pas à la hauteur de celui de 2013 qui s’élevait à 200 enseignants.

Il a demandé que soit stoppé le recrutement de contractuels dans le premier degré en lieu et place d’accords d’ineat pour pourvoir les postes vacants ou devenus vacants pendant l’année scolaire. Les services du ministère, interrogés, ont répondu que mis à part les départements de la Seine-Saint-Denis et de la Guyane, il n’existait pas de contractuels recrutés dans les écoles du 1er degré.

Elle embauche des centaines d’enseignants contractuels dans le 1er degré…

La réalité est toute autre. Suite à une enquête nationale réalisée le par le SNUDI FO, il s’avère que le recours aux contractuels est très largement répandu pour occuper les postes vacants depuis la rentrée de septembre 2014.

Alors même que de nombreux enseignants titulaires souhaitant muter dans ces départements n’obtiennent toujours pas leur mutation, certains sont séparés de leurs conjoints depuis plus de quatre ans, des centaines de contractuels ont été recrutés par les IA dans les écoles du premier degré : 93 dans le Rhône ; 35 dans l’Essonne ; 50 dans les Alpes-Maritimes ; 18 dans le Loiret ; 18 dans le Cher ; 22 en Haute-Garonne ; 8 dans le Tarn ; 93 dans le Val d’Oise ; 25 dans le Var …

Et ces chiffres sont inévitablement appelés à croitre s’il n’est pas mis fin à ce processus.

… au mépris de l’article 3 du statut général (loi n°83-634)

Le SNUDI-FO ne peut accepter que le recours à des enseignants contractuels ait lieu dans un département alors que des collègues titulaires demandent à muter pour ce même département. Les refus d’ineat ne peuvent être utilisés pour recruter des enseignants contractuels, personnels précaires sans statut et sans formation, remerciés en fin d’année.

L’article 3 du statut général de la fonction publique précise que : « les emplois civils permanents de l’Etat, des régions, des départements, des communes et de leurs établissements publics à caractère administratif sont, à l’exception de ceux réservés aux magistrats de l’ordre judiciaire et aux fonctionnaires des assemblées parlementaires, occupés par des fonctionnaires »

Une telle situation constitue une double remise en cause de notre statut de fonctionnaire d’état. Elle est un frein à la mutation des personnels titulaires et au recrutement de fonctionnaires stagiaires (lauréats de la liste complémentaire du CRPE).

 

Le SNUDI-FO demande à la ministre :

► de mettre fin au recours aux contractuel pour se mettre en conformité avec l’article III du statut général de la fonction publique. 

► d’accorder tous les INEAT en particulier dans les départements où des enseignants contractuels ont été recrutés.

► d’ouvrir la liste complémentaire du concours de recrutement de PE pour faire face aux postes vacants.

Montreuil, le 20 mai 2015

24 juin 2015

Magistère: le dispositif n'est pas obligatoire

 

SNUDI.FO

 

Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs

et professeurs des écoles de l’enseignement public

Force Ouvrière

 

 

Communiqué M@gistère.

Le ministère répond à l’avis unanime du CHSCT ministériel du 12 mars2015 

 « le recours à ce dispositif  (M@gistère) ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 

Force ouvrière à l’initiative  pour l‘abandon de Ma@gstère

A la demande de la FNEC-FP-FO, le CHS-CT Ministériel du 12 mars a été saisi des conséquences de la mise en œuvre du logiciel d’autoformation M@gistère. En effet le décret 82-453 modifié prévoit, dans son article 57, que le CHS-CT soit consulté sur les projets d’introduction de nouvelles technologies.

 

Sur proposition de la FNEC-FP-FO, un avis a été adopté à l’unanimité par FO, FSU et UNSA  lors de ce CHS-CT Ministériel qui se conclut par la préconisation suivante : «  le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère)n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place ».

 

Les conséquences de l’utilisation de ce logiciel sur la santé des personnels

et leurs conditions de travail sont incontestables :

■ Formation continue au rabais qui ne correspond pas aux attentes et aux besoins des collègues.

■ Convocations de réunions entraînant un allongement de la journée de travail.

■ Heures de travail informel non comptabilisé.

■ Mise en place d’un dispositif d’auto évaluation, processus de culpabilisation individuelle qui peut fragiliser certains enseignants.

■ Absence de confidentialité lors des connexions internet (réseau social imposé).

■ Non respect de la législation du travail sur le télétravail.

 

Le SNUDI-FO qui demande la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère s’est adressé, avec la FNEC-FP FO, à la ministre pour qu’elle applique l’avis du CHST-CT ministériel.

 

La ministre confirme que Ma@istère ne revêt aucun caractère obligatoire !

La réponse ministérielle en date du 16 juin vient de nous être transmise : « le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire ».

 

M@gistère n’est  donc pas obligatoire, ce qui répond à l’attente de nos collègues et correspond aux dizaines de vœux et/ou prises de position déposés par FO dans les CAPD ou CHS-CT départementaux.

                                                                                                       

 

Montreuil, le 23 juin 2015.

1 mars 2017

Compte-rendu du CHSCT-D du 17 janvier 2017

 

Compte-rendu du CHSCT-D du 17 janvier 2017
Dans l’Education Nationale, Le travail ce n’est pas la santé !
A la déclaration de la FNEC FP FO remettant en cause la politique d’inclusion, l’Inspectrice d’Académie a répondu sur l’inclusion que « les affectations en structures adaptées pouvaient demander des délais ». La réponse de l’Inspectrice d’Académie relève de l’euphémisme. Dans la réalité, on le sait des élèves restent scolarisés en collège, en LP pendant plusieurs années faute de places en structures spécialisées. Et bien souvent, l’administration ne réagit vraiment que lorsque des faits de violence sont commis envers des personnels ou d’autres élèves.
Au sujet de la situation des personnels touchés par la fermeture du Collège Kérichen, elle précise que l’administration « n’a pas connaissance de cette situation mais qu’elle ne demande qu’à les accompagner et approfondira la situation, et que le médecin de prévention peut être un de leurs interlocuteurs ».
Ce CHSCT-D a été l’occasion pour le Docteur Goyec, médecin de prévention de présenter le rapport du service médical académique de l’antenne de Brest pour l’année scolaire passée.
Elle note que sur 513 consultations, il y a 40% de nouveaux consultants auxquels il faut rajouter les situations traitées par téléphone ou par étude sur dossiers. La majorité des collègues qui ont consulté ont entre 40 et 60 ans. 87% sont enseignants.
- 55% des patients sont touchés par des pathologies psychiques
- 20% par des pathologies relevant de la rhumatologie.
Le Docteur Goyec constate « une augmentation croissante des consultations pour mal-être au travail dans l’académie » : 12,8% des consultations en 2014-2015 et 20,6% en 2015-2016. Le Docteur Goyec fait aussi le constat chez les consultants de demandes de travail à temps partiel.
Les « facteurs exprimés favorisant un mal être au Travail »recensés par le Docteur Goyec sont les suivants ; ils parlent d’eux-mêmes et sont le signe de la détérioration de l’état de santé des personnels en raison de la profonde dégradation des conditions de travail :
PERSONNELS ADMINISTRATIFS (secrétaires catégorie C et B, gestionnaires d’établissement catégorie B le plus souvent)
Travail assez souvent sous pression, tâches régulièrement interrompues
 Manque de temps d’apprentissage et de formation en arrivant sur un nouveau profil de poste dans un nouvel établissement, manque parfois d’accompagnement et d’information de la part de la hiérarchie
 Exigence émotionnelle soutenue avec tensions dans la relation avec le public et agressions verbales de la part du public notamment sur des postes de gestions des contrats AESH et des bourses.
PERSONNELS ENSEIGNANTS:
 Souffrance de plus en plus souvent exprimées par les enseignants du 1er degré : attachés à leur métier mais difficultés à prendre du recul face aux problématiques diverses rencontrées.
 Davantage de tension en lien avec l’évolution de la population élèves, parents, voire ATSEM (élévation de leur niveau au recrutement et frustrations): obligation de prendre sur soi
 Rythme et charge de travail (AP, réunion équipes éducatives, suivi individualisé élèves, évolution des programmes et formation continue…)
 Manque de soutien des collègues et de la hiérarchie (déficit de communication et qualité de l’accueil des nouveaux personnels parfois insuffisante notamment dans le second degré favorisant l’usure des TZR)
 Manque de moyens matériels (locaux anciens inadaptés), humains (attente d’un recrutement AESH), de formation à l’occasion de l’évolution du métier ou pour assurer des missions de direction.
 Débord du professionnel sur la vie privée (temps de préparation, problématiques élèves envahissantes)
 Manque de reconnaissance et de perspectives autres de carrière (faire face à l’usure professionnelle)
FO a dénoncé le fait que les pressions s’accentuent sur les collègues, sans compter la violence physique et morale que subissent les Collègues dans certains établissements. Pour FO, la dégradation de l’état de santé des personnels est bien la traduction de la mise en place des contre-réformes successives dans le 1er et le second degré et le développement de la politique d’inclusion des élèves relevant de structures adaptées. Dans le 1er degré, la mise en place des quatre jours et demi et des TAP est à l’origine de cette dégradation. Le Docteur Goyec dit elle-même s’en rendre compte.
Valérie Plouchard, Céline Chopin,
représentantes FNEC FP FO au CHSCT du Finistère.

6 novembre 2017

Les agents publics exigent d'être entendus par le gouvermement

CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFTC, CGC, FA FP


Les agents de la fonction publique exigent d’être entendus par le gouvernement !
L’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique (CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFTC, CGC, FA FP), réuni le 26 octobre 2017 au siège de l’UNSA, constate que les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes des agents publics exprimées notamment lors de la mobilisation du 10 octobre dernier en matière de pouvoir d’achat, de garantie des engagements pris et d’emploi public.
Elles ont donc acté la poursuite de la mobilisation unitaire sur la base des revendications communes portées le 10 octobre dernier avec le large soutien des agents publics (dégel de la valeur du point d’indice, non rétablissement de la journée de carence ...). C’est pourquoi, si la position du gouvernement n’évolue pas favorablement à l’égard de ces revendications, aucune organisation syndicale ne se rendra à la convocation de l’Assemblée Plénière du Conseil Commun Fonction Publique du 6 novembre présidée par le ministre.
Les organisations syndicales appellent d’ores et déjà à un rassemblement militant le lundi 6 novembre devant Bercy à midi.
Le principe d’une prochaine rencontre est déjà acté.
Fait à PARIS, le 26 octobre 2017

18 février 2018

Temps partiel info

 

Pour information

La circulaire de travail à temps partiel 2018 - 2019 et les annexes sont publiées sur Toutatice - actualité pédagogique - bloc DSDEN.

Les demandes de temps partiel doivent être transmises à la DSDEN avant le 31 mars 2018.

 

Il faut adresser au secrétariat de l’inspection une copie.

LE SNUDI FO rappelle que vous avez le droit au temps partiel et vous engage à demander la quotité que vous souhaitez.

 

N'hésitez-pas à nous contacter en cas de problème.

11 février 2019

RIS le 28 février à BREST 13h30/16h30

 

Jeudi 28 février 13h30 à 16h30 à l’UD de BREST

 Venez participer à la réunion d’information syndicale organisée par le SNUDI FO 29.

Réunion d’information syndicale l’après midi

-          Rappel de nos revendications

-          Les questions que vous avez pourront être abordées à ce moment là sur des thèmes aussi divers que rythmes scolaires, mouvement, retraite, PPCR, école du socle…

Envoyez-nous votre demande afin que nous puissions vous indiquer les démarches à suivre auprès de l’inspection. Ne tardez-pas !

Une attestation de présence vous sera fournie.

12 janvier 2023

Stage de formation syndicale sur le thème des retraites 16 et 17 mars

 

Le SNUDI FO  29, dans le cadre de la réforme des retraites et du droit à la formation annuelle pour chacun à 12 journées d'information syndicale (que l'on soit syndiqué ou non), organise un stage sur les enjeux de la réforme des retraites les jeudi 16 et vendredi 17 mars à l'UD FO de Brest de 9h30 à 16h.

- Qu'est ce que cette réforme?Quels sont les changements?-
- Qu'implique t elle? Qui est impacté?...
Il ne s'agit pas de la constitution de dossiers personnels de départ à la retraite mais de mieux comprendre les enjeux de cette énième réforme et d'en informer les collègues afin qu'ils puissent agir en conséquence.
Pour participer, il suffit de nous en faire part par retour de mail et nous vous enverrons votre convocation.
Attention, il faut envoyer à la Dasen (sous couvert de l'IEN) votre demande au plus tard le 16 février 2023 (soit un mois avant le stage.): une demande d'autorisation d'absence avec votre convocation. Vous serez payé ce jour-là ce n'est pas une journée de grève.
Vous pouvez assister au stage les 2 jours ou une seule journée. Le programme vous sera envoyé ultérieurement.
Je reste à votre disposition pour toute demande d'information complémentaire
Autre stages prévus:
- 13 et 14 avril PPCR ( déroulement de carrière, RDV de carrière...)
- 4 avril: connaître ses droits

Céline CHOPIN pour le bureau (snudifo29@gmail.com)

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
SNUDI-FO 29
  • Syndicat National Unifié des directeurs, instituteurs et professeurs des écoles, carrière, droits, actions, publications nationales et départementales, mouvement des personnels, syndicalisation
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 29 088
Archives
Publicité