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SNUDI-FO 29

3 septembre 2014

utilisation des locaux scolaires pour les TAP

Les directeurs d’école sont confrontés à des projets d’organisation scolaire dans lesquels les activités périscolaires sont organisées dans les locaux scolaires et/ou pendant les temps scolaires.

Or, il est utile de rappeler  que d’après la loi, l’ensemble des locaux scolaires est confié au directeur, responsable de la sécurité des personnes et des biens. Pour que des activités périscolaires aient lieu pendant les heures d’ouverture, le maire doit obtenir l’accord préalable du directeur et du conseil d’école (art. L 215-15 et article L216-1 du code de l’éducation).

  Article L212-15

Modifié par LOI n°2013-595 du 8 juillet 2013 - art. 24

Sous sa responsabilité et après avis du conseil d’administration ou d’école et, le cas échéant, accord de la collectivité propriétaire ou attributaire des bâtiments, en vertu des dispositions du présent titre, le maire peut utiliser les locaux et les équipements scolaires dans la commune pour l’organisation d’activités à caractère culturel, sportif, social ou socio-éducatif pendant les heures ou  les périodes au cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue. Ces activités doivent être compatibles avec la nature des installations, l’aménagement des locaux et le fonctionnement normal du service. Elles doivent également respecter les principes de neutralité et de laïcité.

La commune ou, le cas échéant, la collectivité propriétaire peut soumettre toute autorisation d’utilisation à la passation, entre son représentant, celui de l’école ou de l’établissement et la personne physique ou morale qui désire organiser des activités, d’une convention précisant notamment les obligations pesant sur l’organisateur en ce qui concerne l’application des règles de sécurité, ainsi que la prise en charge des responsabilités et de la réparation des dommages éventuels.

A défaut de convention, la commune est responsable dans tous les cas des dommages éventuels, en dehors des cas où la responsabilité d’un tiers est établie.

 Article L216-1

Modifié par LOI n°2013-595 du 8 juillet 2013 - art. 30

Les communes, départements ou régions peuvent organiser dans les établissements scolaires, pendant leurs heures d’ouverture et avec l’accord des conseils et autorités responsables de leur fonctionnement, des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires. Ces activités sont facultatives et ne peuvent se substituer ni porter atteinte aux activités d’enseignement  et de formation fixées par l’Etat. Les communes, départements et régions en supportent la charge financière. Des agents de l’Etat, dont la rémunération leur incombe, peuvent être mis à leur disposition.

 Or, les projets soumis pour avis aux conseils d’école sans avoir reçu l’accord des directions d’école engagent alors la responsabilité pleine et entière des directeurs d’école.

Les directeurs sont donc tout à fait fondés à refuser l’organisation des TAP, NAP ou autre POTS se déroulant pendant le temps scolaire qui comprend aussi bien les heures d’enseignement que les APC ou les 108h annualisées, comme ils sont fondés à refuser l’utilisation des locaux scolaires pour les activités périscolaires.

  Parce que la confusion entre le scolaire et le périscolaire ne peut être que source de conflits et/ou d’accidents d’élèves, nous invitons les collègues à continuer de s’opposer à la mise en place des décrets Peillon/Hamon et en tout état de cause, en prenant appui sur les articles L212-15 et  L216-1, à refuser que les activités périscolaires se déroulent pendant les temps scolaires, les APC ou les 108h et/ou dans les locaux scolaires….

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2 septembre 2014

Postes et rythmes scolaires

29 août 2014

Le SNUDI demande l'abrogation immédiate du décret sur les obligations du temps de service des TR et PE sur plusieurs écoles

20 août 2014

Venez à l'AG!

Notre Assemblée générale aura lieu vendredi 29 août à Brest à l'UD (Union départementale) 5 rue de l'observatoire à 10 heures.

 

Venez nombreux!!

24 juillet 2014

CRPE 2014: étudiants stagiaires affectés loin de chez eux, une solution intermédiaire est proposée

Chers collègues,
Suite à des problèmes rencontrés par les étudiants stagiaires affectés dans un département éloigné de leur domicile, le SNUDI FO a été reçu par le Ministère le 11 juillet.
Si les transferts de scolarité n’ont pas été acceptés, une solution intermédiaire proposée par le SNUDI FO a été trouvée et acceptée par le Ministère.
Les étudiants stagiaires (temps partiel) peuvent s’inscrire dans l’ESPE proche de chez eux, à condition que celle-ci se trouve dans la même académie que le département dans lequel ils vont effectuer leur stage en classe.
Si vous rencontrez des difficultés dans ces démarches, contactez rapidement le Snudi FO.

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7 juillet 2014

La réforme des rythmes scolaire nuit à la Santé des personnels. Le cas des Côtes d'Armor

DÉCLARATION PRÉALABLE FNEC-FP FO
CHSCT DU JEUDI 26 JUIN 2014
Madame la Directrice académique, Mesdames et Messieurs les membres du CHSCT,
Deux ans après l’installation du CHSCT des Côtes-d’Armor, force est de constater que
son fonctionnement est loin d’être satisfaisant.
L’ordre du jour du comité ne prévoit toujours pas, malgré les demandes réitérées de la
FNEC-FP Force Ouvrière, le point obligatoire des registres santé et sécurité au travail.
Pourtant, les établissements ont bien été destinataires, ce dont nous nous félicitons, de
ces registres, ainsi que des registres de signalement de danger grave et imminent.
S’agissant des visites de services ou d’établissements, la FNEC-FP FO rappelle que le
voeu adopté à l’unanimité par les représentants des personnels au CHSCT du 27 mars :
« Le CHSCT des Côtes-d’Armor demande que l’organisation des visites
d’établissement, et notamment la composition des délégations, soit soumise au vote du
comité départemental. » ne réclame que la stricte application des textes. En effet,
l’article L4614-2 du Code du Travail indique que « Les décisions du comité d’hygiène,
de sécurité et des conditions de travail portant sur ses modalités de fonctionnement et
l’organisation de ses travaux sont adoptées à la majorité des membres présents. »
En aucun cas, Force Ouvrière n’accepte que les étiquettes syndicales soient gommées
pour empêcher toute expression indépendante : plus que jamais, nous réclamons que
chaque organisation syndicale soit représentée lors de chaque visite.
Bien entendu, la FNEC-FP FO demande que ces visites ne se bornent pas à de simples
constats de situation, mais débouchent sur de véritables interventions et actions de
prévention.
Par ailleurs, nous constatons l’absence du rapport annuel écrit faisant le bilan de la
situation générale de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, ainsi que
l’absence de programme annuel de prévention des risques professionnels et
d’amélioration des conditions de travail (articles 61 et 62 du décret n° 82-453).
Cela dit, l’absence de ces documents n’a rien d’étonnant à l’heure où un coup majeur
contre les conditions de travail des enseignants du premier degré est prévu pour se
généraliser à la rentrée prochaine. La mise en oeuvre des décrets Peillon-Hamon dits
des rythmes scolaires se fait au détriment de la santé des personnels, comme le montre
l’étude très étayée du Service académique d’Etudes, Prospective, Pilotage et
Performance sur les congés maladie ordinaire dans notre département.
Le constat est sans appel dans les écoles à 4,5 jours entre le 1er septembre et le 31
décembre 2013 :
- augmentation de 12,5% du nombre de personnes ayant pris au moins un congé
- hausse de 26% du nombre de congé pris par personne
- augmentation de 52% du nombre de jours de congé
C’est la conséquence non seulement d’une semaine sans pause, mais également des
tensions générées entre écoles et municipalités dans certains lieux.
Monsieur le Ministre doit entendre raison : il doit de toute urgence abroger le décret de
janvier 2013.

Etude_des_CMO__coles_4_5_jours_C_tes_d_Armor_MAJ_juin_2014_1

2 juillet 2014

Votre prime est arrivée!

Les textes.

Une indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves est allouée aux personnels enseignants du premier degré exerçant dans les écoles maternelles et élémentaires.

Les enseignants du premier degré exerçant dans les établissements ou services de santé ou médico-sociaux, mentionnés aux articles L. 351-1 et D. 351-17 du code de l’éducation, bénéficient dans les mêmes conditions de l’indemnité prévue par le présent décret.

 

La somme.

L’indemnité est de 400 € brut. Comme toute indemnité elle est soumise aux autres prélèvements comme l’ensemble des autres rémunérations : RAFP 5% (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), CSG 7,5% de 97% des revenus brut, CRDS 0,5% de 97% des revenus brut, Contribution Solidarité 1% de la rémunération totale…. Elle sera donc d’un peu plus de 340 €

 

Le versement.

Il est fait en deux fois (2 x 200 € brut).

  • 1er versement en novembre pour les personnels installés sur leur poste depuis au moins le premier mouvement ou en janvier pour les autres.
  • 2ème versement en fin juillet.

 

Pour qui ? Nous avons établi avec les services de paiement de la Direction académique des Hautes-Pyrénées une première liste d’ayants droit. Le texte précise que les ayants droit doivent exercer devant élèves dans le premier degré et l’ASH. Ne sont pas ayant droit les personnels exerçant devant élèves dans le second degré. 

Nb : 

- PEMF : le ministère ordonne dans la lettre de cadrage la proratisation (300 € brut) en argumentant sur le temps de service de 18h/24h devant élèves. C’est une décision injuste.

- PE stagiaires : le ministère ordonne l’attribution à taux plein. Paiement à partir de janvier.

- M2 : le ministère ordonne le paiement au prorata.

texte officiel:

Modalites_d_attribution_ISAE

30 juin 2014

Rythmes scolaires: communiqué du SNUDI FO

Rythmes scolaires : Tous les problèmes vont ressurgir dès la rentrée avec acuité.

les personnels ne renoncent pas
lundi 30 juin 2014

Le 18 juin, comme à l’occasion des CDEN, des milliers de PE ont manifesté pour répondre à l’appel de l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FO Territoriaux ; CGT-Educ’action ; CGT SP ; SUD-Educ et SUD-Collectivité du 26 mai qui rappelle que « le décret d’assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, loin de répondre à la demande des personnels, aggrave les inégalités territoriales (…) en laissant chaque commune organiser le temps scolaire » - «  Les raisons de la mobilisation massive demeurent »

«  Le nouveau ministre doit (…) retirer le décret de 2013.C’est le seul assouplissement possible. »- « En s’obstinant (…) le ministre prend la responsabilité d’un rentrée chaotique »

Une mobilisation qui ne se dément pas :
1500 au ministère pour l’abrogation…

En pleine grève des cheminots pour le retrait du projet de réforme ferroviaire, plus de 1500 enseignants se sont rassemblés au ministère accompagnés d’une délégation d’enseignants du supérieur avec le SNPRESS-FO et la FERC-SUP-CGT qui demandait l’arrêt des fusions d’universités.

Des centaines ont manifesté dans le Var, en Haute Loire, dans la Somme, le Pas de Calais, dans le Rhône…

Dans le Val de Marne un millier de manifestants

Dans le Val de Marne, un millier de manifestants devant le CDEN le 19 juin à l’appel du SNUDI-FO, FO Territoriaux, SNUipp et CGT-Educaction et Territoriaux SUD-Education ont exigé le retrait des décrets Peillon /Hamon. Ils ont lancé un appel :

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions !
Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, Madame l’Inspectrice d’Académie vous pouvez, vous devez décider à titre conservatoire de suspendre la mise en place des rythmes scolaires à la rentrée prochaine
 »

Dans le Maine et Loire …

A Angers le jeudi 19 juin, la moitié des enseignants d’Angers était en grève soutenue par le SNUDI FO SNUippp et SUD. Deux cents se sont rendus en manifestation jusqu’à l’Inspection Académique où une délégation a rencontré l’Inspecteur d’Académie. L’Assemblée Générale des grévistes a voté la reconduction de la grève pour vendredi 20 juin puis le 22 juin.

Rien n’y fait…

Le ministre peut menacer les élus, feindre d’ignorer les votes au CTM et au CSE, mépriser les parents rien n’y fait : le rejet de la réforme des rythmes scolaires est intact. Les enseignants, les personnels territoriaux n’en veulent pas ni hier, ni aujourd’hui, ni à la rentrée.

«  La rentrée ne doit pas, ne peut pas se dérouler dans ces conditions ! »

Territorialisation de l’école et du statut avec l’intégration des projets d’école dans le PEdT, définition des obligations de services des PE par les élus locaux avec modification des congés, annualisation des remplaçants, menace d’annualisation des stagiaires, réquisition des salles de classe, atteinte à la laïcité et aux règles élémentaires de sécurité dans les écoles…qui s’ajoutent aux refus de temps partiel et de disponibilité.
Le simple énoncé des problèmes non résolus et qui ne peuvent se résoudre qu’avec l’abrogation des décrets, donne l’ampleur de la déflagration qui se prépare à la rentrée !

  • Force Ouvrière convoquera, dès la rentrée, l’interfédérale FNEC-FP-FO ; FSPS FO ; CGT-Educ ; CGT-SP ; SUD-Educ SUD collectivités, SNUipp-FSU et SNUCLIAS-FSU.
  • Le SNUDI-FO invite d’ores et déjà ses instances à préparer des assemblées des adhérents ; à organiser des plans de réunion des personnels (RIS - réunion de secteur - de circonscription - de ville..) pour tout mettre en oeuvre pour obtenir l’abrogation d es décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 26 juin 2014

26 juin 2014

Communiqué SNUDI FO lettre du ministre Hamon aux parents

Lettre du ministre Hamon aux parents sur la réforme des rythmes scolaires : la territorialisation à l’oeuvre !

jeudi 26 juin 2014

En cette fin d’année scolaire, les directrices et directeurs d’école n’ont guère de temps à perdre. Chaque jour un cortège sans fin de réunions, de bilans, d’enquêtes statistiques, de dossiers de tous ordres à remplir s’abat sur eux auquel s’ajoute, cette année, la préparation de la rentrée sous la pression de la loi de territorialisation de l’école et des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires.

Chaque jour les directeurs sont soumis à des emplois du temps qui dépassent amplement leurs obligations de service et les maigres indemnités qui les accompagnent.

La lettre du ministre de l’Education est une tâche supplémentaire qui vient d’être ajoutée inopinément aux directeurs qui sont invités à la diffuser auprès des parents d’élèves.

Que le ministre veuille s’adresser aux parents d’élèves afin d’atténuer le mécontentement est bien compréhensible tant celui-ci est important ; mais qu’il demande aux directeurs d’imprimer et, dans la foulée, de distribuer sa lettre montre à quel point il ne tient aucun compte de la réalité du terrain.

Il n’est pas admissible non plus que ce soit sur les crédits de l’école que cette missive soit imprimée. Le ministre anticipe l’autonomie des écoles et amorce un transfert de compétences concernant l’impression des documents ministériels.

Le SNUDI FO rappelle que les crédits scolaires sont attribués aux écoles afin de pourvoir aux frais pédagogiques concernant l’enseignement dispensé aux élèves et de fonctionnement de l’école et non pour subventionner la communication ministérielle.

Il dénonce une initiative qui s’inscrit dans la logique de territorialisation et d’autonomie des écoles. C’est un véritable transfert de charge de l‘Etat sur chaque école au détriment de l’intérêt des élèves.

Le SNUDI-FO rappelle que l’impression de la lettre aux parents n’a pas à être financée par les écoles. Il intervient auprès du ministre pour que la responsabilité des directeurs ne soit pas engagée.

Montreuil, le 20 juin 2014

20 juin 2014

Délégation AVS

Délégation du SNUDI FO, de la FNEC-FP-FO, appuyée par l’U.D. FO, au sujet du sort réservé aux personnels précaires

de l’Education Nationale.

 

MERCREDI 18 JUIN 2014- 15 H à la Préfecture de QUIMPER

 

Monsieur le Préfet du Finistère,

 

Depuis l’existence des C.E.S., des T.U.C., des S.I.V.P., des Emplois Jeunes, et la mise en place en 2006 des E.V.S., utilisés par la suite comme Auxiliaires de Vie scolaire (AVS), le SNUDI- FORCE OUVRIERE ne cesse de défendre les droits de ces personnels et de réaffirmer la nécessité d’un véritable statut de la fonction publique d’Etat.

Il nous est d’autant plus étonnant de nous retrouver  dans la même situation que dans l’année 2008 et celles qui ont suivi, alors qu’avec nous, avaient signé « pour l’exigence de ce statut », des milliers d’enseignants, de personnels, de parents d’élèves, mais surtout des députés qui, aujourd’hui sont majoritairement aux commandes des Assemblées, législative et sénatoriale, leur donnant tout pouvoir pour répondre à cette revendication légitime, qu’ils avaient largement soutenue.

 

En effet, Monsieur le Préfet, près de 200 AVS, employés à cette fonction, viennent de recevoir, encore une fois le 30 Mai 2014, une lettre leur signifiant, sans aucune explication, la rupture définitive de leur contrat, les jetant encore une fois dans les affres du chômage.

Ces salariés, embauchés par le Lycée THEPOT, sur indication du Pôle Emploi, sous les termes d’un Contrat Unique d’Insertion (C.U.I.) ont vu leurs compétences utilisées pendant deux ans, sans aucune formation complémentaire, souvent pour accompagner des enfants en grande difficulté de handicap, et sont purement et simplement « remerciés », pour, à la rentrée, voir d’autres personnes prendre leur place, peut-être avec des contrats encore plus précaires que ceux existant.

En effet au fil des années, où notre syndicat a assuré la défense de ces salariés, bafoués de leurs droits, dans des démarches auprès des instances des prud’hommes, nous avons vu les contrats évoluer de manière à rendre légal, ce qui, au regard du Code du Travail, était illégal !

Il n’est nul besoin de vous rappeler, Monsieur le Préfet, que le salaire de ces personnels est de loin insuffisant et indigne pour faire vivre une famille aujourd’hui !

 

Monsieur le Préfet, dans le même temps, ont été mis en place des emplois de droit public, sous forme de CDD renouvelables sur une durée de 6 ans, toujours sans véritable formation à ce réel métier, avec une annualisation, non statutaire dans l’Education Nationale, qui fait que les personnels signent un contrat de 35 heures par semaine et sont amenées à en effectuer 42, rémunérées 35 bien sûr.

Ces personnels sont embauchés par le DASEN ou le RECTORAT pour un salaire au SMIG sous l’appellation AED ou ASEN,  ceci dans les écoles maternelles, primaires ou élémentaires du département, ou bien dans les collèges et les lycées, que ces établissements soient publics ou privés !

On leur proposerait un CDI sur la base du dernier contrat, s’ils ont effectué six ans de contrat public, les contrats de droit privé n’étant pas pris en compte, sans aucun espoir de carrière et sans reconnaissance d’un diplôme, si ce n’est un CAP, dont on ne connaît pas la teneur. Cette proposition a d’ailleurs été largement rejetée lors du  CTPM du 13 Mai 2014.

 

La façon dont les personnels sont traités est inacceptable, en même temps que les personnes chargées de ces dossiers à l’Inspection Académique, au Pôle Emploi, à la DIRECCTE, au Lycée Thépot, employeur des CUI, sont dans l’embarras pour répondre aux questionnements des intéressés !

 

Cela fait des années que ça dure et que rien ne s’améliore. Il n’est pas acceptable, dans la situation de chômage qui perdure, que des personnes soient encore jetées à la rue, alors que les enfants dont ils assurent l’accompagnement, ont encore largement besoin de leurs services et ont tissé avec eux une relation privilégiée, souvent propice à leur évolution.

 

Ce sont eux, les enfants, aussi qui subissent l’arbitraire de ces décisions inhumaines. Et vous savez, Monsieur le Préfet, que ces enfants n’ont pas besoin de cela !

 

Nous nous permettons de laisser les personnels, ici présents, évoquer leurs propres situations, qui représentent l’ensemble des situations des collègues concernés, quand ceux-ci ne voient par leur situation aggravée, par ailleurs, par des exceptions dans le traitement de leurs dossiers.

 

 

 

 

Nous conclurons, Monsieur le Préfet, en vous demandant de faire remonter le plus vite possible au gouvernement que le sort réservé à ces personnels qui, comme ils l’ont évoqué, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour rendre dynamique l’accompagnement de l’enfant ou des enfants dont ils avaient la charge, ce sort est tout bonnement INACCEPTABLE !

 

Partout en France aujourd’hui, la mobilisation bat son plein du côté des Inspections Académiques, des Préfectures, des Rectorats et même du Ministère  de l’Education Nationale, ce Mercredi 18 Juin et que les personnels sont déterminés à ne pas en rester là. Le SNUDI-FORCE OUVRIERE, avec sa Fédération et sa Confédération, soutiendront jusqu’au bout les personnels dans leurs revendications :

 

POUR UN VRAI STATUT !

POUR UN VRAI TRAVAIL !

POUR UN VRAI SALAIRE !

 

Même si la question est nationale et que notre syndicat ne cesse d’interpeller le Ministère, Le SNUDI-FORCE OUVRIERE vous demande  de réunir l’ensemble des services concernés, comme cela a déjà été possible, (I.A. Pôle Emploi, DIRECCTE, et Lycée Thépot), afin d’apporter des solutions à cette problématique que vous ne pouvez plus caractériser de nouvelle.

Cela a trop duré ! Ces personnels méritent le statut qu’ils attendent, certains depuis près de 8 ans !!!

 

=> Un modèle de pétition sera mis sur le blog pour que vous puissiez soutenir les AVS de vos écoles.

 

30 mai 2014

Retraites: appel à mobilisation le 3 juin

 

APPEL A LA MOBILISATION DES RETRAITE(E)S

Alors que le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années, le gouvernement entend geler les pensions jusqu’en octobre 2015. C’est INACCEPTABLE !

Trop de retraités, et particulièrement des femmes, sont en dessous du seuil de pauvreté. Il annonce de nouvelles mesures « d’économies » que nous ne pouvons accepter :

 

-          10 milliards « d’économies » pris sur l’assurance maladie, c’est une régression évidente dans l’accès aux soins !

-          18 milliards « d’économies » sur le fonctionnement de l’Etat et 11 milliards pris sur les collectivités locales : c’est une nouvelle régression des Services Publics, qui impactera l’ensemble de la société (recul des services de proximité, des transports…)

-          Le gouvernement vient d’annoncer de nouvelles mesures d’économies à l’encontre des retraités comme éléments du « pacte de responsabilité » qui aggravent la situation des retraités. Les réactions négatives à ce plan d’austérité ont permis un infléchissement dérisoire pour les pensions inférieures à 1200 €. Mais l’éventuelle revalorisation du niveau de l’inflation au 1er octobre 2014 est tout à fait insuffisante et n’améliorera pas la situation des retraités concernés.

 

Pour nos organisations, la retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées.

 

L’aggravation de la baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résoudra en rien les difficultés financières des régimes de retraites, le retour de la croissance. C’est la création d’emplois, la revalorisation des salaires, l’égalité des salaires des femmes, l’arrêt des exonérations de cotisations, l’élargissement de l’assiette à tous les revenus distribués par les entreprises, qui créeront les ressources nécessaires. La politique accroissant l’austérité appellera d’autres reculs, alimentera la spirale infernale de la baisse de la demande, de la récession, des baisses d’emplois et des cotisations… Il est urgent de mettre en place d’autres orientations économiques et budgétaires et un autre partage des richesses.

 

Depuis 1986, les réformes se sont succédé pour durcir les conditions d’obtention de la retraite et réduire leur niveau : passage de 10 à 25 ans pour les salariés du privé, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, décote, allongement des durées de cotisation… suppression de la demi-part supplémentaire aux veufs et veuves, fiscalisation brutale du supplément de 10% pour les retraités ayant eu 3 enfants et plus, et, depuis le 1er avril 2013, instauration d’une taxe de 0,3% pour les retraités imposables. C’est la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA).

 

            Refusons toute nouvelle dégradation. Pour nos organisations, l’heure est à la mobilisation autour de ces revendications principales :

 

  • Contre le gel des pensions et retraites,
  • Pour l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les retraités, et le retour à la revalorisation annuelle des retraites, des pensions et pensions de réversion,
  • Pour qu’une loi progressiste sur l’adaptation de la société au vieillissement soit déposée dès maintenant par le gouvernement sur le bureau de l’Assemblée Nationale, débattue et votée,
  • Pour le développement de services publics de qualité, indispensables à l’ensemble des citoyens (transports, santé, etc.).

 

Nos organisations vous appellent à intervenir par une mobilisation, la plus large, LE 3 JUIN 2014

30 mai 2014

EXEAT: communiqué du SNUDI

GT ministériel mutations 1er degré :           Les exeat-ineat doivent être accordés pour garantir    le droit à  mutation

 

Le SNUDI-FO intervient depuis des semaines auprès du ministre pour que les résultats catastrophiques des mutations 2014 (23,09% de taux de satisfaction et uniquement 43,01% au titre du rapprochement de conjoints) soient corrigés dans la phase des exeat-ineat.

 

Le ministre refuse de respecter le droit à mutation

Pour toute réponse le ministre a réuni un groupe de travail le 27 mai 2014 au cours duquel, contrairement à l’an dernier, il a refusé toute intervention en direction des DASEN pour que les ineats soient accordés aux personnels concernés, y compris au titre du handicap ou du droit à rapprochement de conjoints séparés depuis 2 ans avec enfants.

Il n'a accepté de revoir aucun dossier, à l'exception de ceux concernant les 7 Professeurs des Ecoles, relevant de la RQTH,

Ce ne sont pas de simples préconisations ministérielles, pour que « dans le cas où   des possibilités d’entrée et de sortie existent », les DASEN  procèdent à l’octroi d’exeat-ineat en appliquant les critères prioritaires retenus par le ministère, qui régleront le problème.

 La pénurie de postes à l’origine de cette remise en cause

Pour le ministre  les  850 postes restés vacants à l’issue du concours 2013-2 de recrutement PE pour la rentrée 2014 et les prévisions de vacances de postes pour le concours 2014 interdit de procéder à l’établissement d’une liste de collègues respectueuse des priorités statutaires.

 

C’est donc bien la politique d’austérité, renforcée par le pacte de responsabilité, appliquée à l’Education nationale qui conduit à la remise en cause du droit statutaire à mutationinscrit à l’article 60 du statut général de la Fonction publique. La pénurie de postes d’enseignants qui en découle en particulier dans les académies déjà déficitaires (Créteil, Versailles, Amiens, Orléans-Tours….) aggrave la situation de nombreux collègues sur plan humain, social et familial en  leur laissant peu d’espoir  d’obtenir la sortie ou l’entrée dans un département.

Dans le même temps, les DASEN multiplient les refus de temps partiel et de mise en disponibilité demandé par les personnels confrontés à des séparations familiales douloureuses.

 

Inacceptable ! Le droit à mutation constitutif du statut de fonctionnaire d’état des enseignants doit être respecté !

Le SNUDI-FO poursuivra ses interventions à tous les niveaux

Le SNUDI-FO s’adresse immédiatement au ministre pour que des directives soient données aux  DASEN :

- pour régler dès maintenant toutes les situations et en particulier toutes celles relevant du rapprochement de conjoints ou du handicap non satisfaites,

- pour accorder les exeat-ineat et faciliter l’octroi des temps partiels annualisés pour les collègues qui en feraient la demande

- pour que tous ceux qui, tout en relevant de la RQTH (dossiers médicaux graves), n’ont pas obtenu les 800 points à la CAPD de leur département obtiennent l’exeat-ineat.

 

 Le SNUDI-FO, intervient  auprès des DASEN  (délégations, audiences…) sur tous les cas présentés.

Montreuil le 30 mai 2014

 

communiqu__exeat__30_mai_2014

30 mai 2014

Rythmes scolaires: communiqué INTERSYNDICAL

26 mai 2014

Rythmes scolaires: le seul assouplissement possible c'est l'abrogation

Rythmes scolaires
Le seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation !

lundi 26 mai 2014

Depuis des semaines, la pétition nationale lancée par le SNUDI-FO recueille chaque jour davantage de signatures pour exiger « Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation ! ».

Dans le même temps…

  • de nouvelles manifestations ont lieu dans les départements comme par exemple à Tarare dans le Rhône où 400 enseignants et parents se sont rassemblés devant la mairie pour le retrait des décrets Peillon/Hamon, à l’appel notamment des Unions locales FO et CGT ;
  • de plus en plus de conseils municipaux annoncent qu’ils ne mettront pas en place la «  réforme » à la prochaine rentrée.

Un décret destructeur de nos garanties statutaires; Après les remplaçants, les PES ?

Après le projet de décret annualisant le temps de service des titulaires remplaçants et des compléments de temps partiels (que le ministre n’a pas encore pu publier), le ministre va-t-il annualiser les obligations de service des stagiaires ?

En effet, à la rentrée, les PES devront effectuer 12 heures de service hebdomadaire sur deux journées consécutives. Si le décret Peillon-Hamon était généralisé, de nombreux PE stagiaires seraient affectés dans des écoles où la durée de la journée scolaire ne sera plus de 6 heures.

Dans ces conditions, comment les PES pourront-ils assurer leurs 12 heures d’enseignement hebdomadaire ?

Si le temps de classe fixé par le projet local durant leurs deux jours de service est inférieur à 12 heures, devront-ils récupérer les heures manquantes ? Le ministre va-il promulguer un décret annualisant les PES ?

Une seule issue l’abrogation

Depuis 18 mois, les PE se mobilisent, manifestent, font grève pour exiger l’abrogation du décret Peillon/Hamon. Ils ne se laisseront pas diviser entre les pires et les moins pires projets de chaque mairie.

Quel que soit le projet d’aménagement de la semaine scolaire de la mairie, toutes les remises en cause statutaires demeurent. Les PE refusent la territorialisation de l’école et de leur statut de fonctionnaire d’Etat.

C’est ce qu’expriment 54 PE de la Ville de Lyon  réunis avec le SNUDI-FO le 21 mai :

« Nous sommes 54 enseignants de 15 communes différentes réunis avec le SNUDI-FO mercredi 21 mai à Lyon. Nous avons pris connaissance du décret Hamon qui confirme et aggrave le décret Peillon et nous restons unis sur le fait qu’il est inacceptable que les communes décident de notre emploi du temps et du fonctionnement de l’école publique. Nous demandons à nouveau l’abrogation des décrets Peillon et Hamon. La question d’une grève nationale se pose pour obtenir cette abrogation. »

Le SNUDI-FO invite ses syndicats

  • à poursuivre la campagne de signature de la pétition nationale : «  Le seul assouplissement possible, c’est l’abrogation !  »
  • à réunir les enseignants du 1er degré notamment à l’occasion de la journée du 11 juin (rattrapage de la pré-rentrée) pour, comme à Lyon, prendre position sur les revendications.

La FNEC FP-FO proposera, lors de la réunion des fédérations de l’Education nationale du 26 mai, d’organiser des rassemblements devant les IA à la mi-juin pour l’abrogation du décret Peillon/Hamon.

Montreuil, le 23 mai 2014

Rythmes_scolaires_23_05_2014

20 mai 2014

Problèmes de remplacement, recours aux contractuels

Problèmes de remplacement, recours aux contractuels...

Le SNUDI-FO s’adresse au ministre
mardi 20 mai 2014

Monsieur le Ministre.

Comme nous vous l’avons exprimé le 24 avril lors de l’audience avec notre fédération, la situation du remplacement devient particulièrement intenable dans les écoles.

Il ne se passe pas un jour sans que des centaines de classe soient sans maître faute de remplaçants, sans que des stages de formation ne soient annulés au détriment de la formation des enseignants, sans que des stages syndicaux de droit soient annulés par l’administration.

D’une part, cette situation place les Professeurs des Ecoles devant des classes à plus de 30 élèves du fait de la répartition des élèves dans toutes les classes de l’école, de l’autre le droit à la formation n’est plus respecté et le droit syndical est de plus en plus souvent remis en cause.

Ainsi à Paris, la situation est particulièrement tendue : de nombreuses écoles se transforment en garderie avec 33, 35 élèves par classe, voire plus, après répartition des élèves sans enseignant. Notre syndicat départemental dénonce le manque de postes de titulaires-remplaçants (54 postes de remplaçants supprimés depuis 2010) et alerte les autorités sur la dégradation des conditions de travail dans les écoles et la fatigue des personnels générées par la réforme des rythmes scolaires. Les protestations de parents se multiplient.

En Seine-Saint-Denis, tout au long de l’année, le remplacement a été quasi-inexistant. Bilan : des CP sans maître pendant des semaines, des classes à 35-40 élèves… Même le remplacement des congés maternités ne s’est pas bien effectué. Personne ne peut accepter que cette situation qui conduit les DASEN à recourir aux contractuels pour faire face aux besoins.

Cette situation nécessite que des mesures immédiates soient prises pour que les PE puissent travailler dans des conditions acceptables et que les élèves reçoivent les heures d’enseignement auxquelles ils ont droit.

A la prochaine rentrée, les 976 postes prévus pour accueillir 38 000 élèves supplémentaires dans les écoles ne suffiront pas. Parallèlement la mise en œuvre du dispositif « plus de maîtres que de classes » (circulaire du 18-12-2012) aboutit, dans les faits, à fermer des classes pourtant indispensables et à refuser des ouvertures également nécessaires pour y substituer des postes à profil, souvent sous forme de quotité incomplète.

Notre première demande d’urgence est donc l’ouverture immédiate de la liste complémentaire pour répondre aux besoins urgents en matière de carte scolaire et stopper le recours aux contractuels qui commence à être initié dans le 1er degré.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.

Montreuil, le 14 mai 2014

Norbert Trichard
Secrétaire général

20 mai 2014

Pré rentrée communiqué FO du 19 mai

16 mai 2014

Stagiaires 2014-2015

16 mai 2014

Communiqué RASED

15 mai 2014

AVS:

13 mai 2014

Calendrier scolaire: le courrier de FO

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